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Notice associée à un timbre |
Rossolis
Drosera rotundifolia
Le Rossolis, de son nom latin Drosera rotundifolia, est une plante sauvage que l´on rencontre généralement dans les régions froides de l´hémisphère nord. Les marécages et tourbières constituent son biotope (ou habitat préféré). Ce n´est pourtant pas là la raison de son appellation savante même si Droseros, en grec, signifie humide. En fait, c´est un suc brillant secrété par le Drosera rotundifolia qui est à l´origine du nom de la plante. Rossolis, herbe à la rosée, rosée du soleil ... sont autant d´appellations gracieuses.
L´identification se fait à partir des composantes habituelles chez les plantes sauvages de cette espèce (droséracées) : tige ; feuille ; fleur. Les tiges sont dressées nues, recourbées en haut, vertes ou légèrement teintées de rouge. Les feuilles sont rondes, couvertes de cils tentaculaires à glandes roussâtres, visqueuses, les poils étant plus longs sur les bords. Les fleurs, quant à elles, que l´on voit en juillet et août, mois de floraison, sont blanches, assez petites (0,5 à 0,8 cm), rassemblées en épis peu fournis, tournées du même côté, constituées de 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines.
Le Drosera est une plante carnivore. Car, à l´instar des plantes poussant sur les tourbières, il rencontre des problèmes alimentaires dus à l´insuffisance de matières nutritives. Les insectes sont chargés de pallier cette carence. Le Drosera est capable, dit-on, de capturer 2 000 très petits insectes en une saison d´été : il englue, emprisonne, puis digère ces insectes grâce à un enzyme proche de la pepsine du suc gastrique humain.
Tel est le Drosera, dont la description figure déjà dans des grimoires datant du XVIe siècle. En effet, persuadés de ses pouvoirs magiques, les alchimistes le faisaient entrer dans leurs élixirs de vie ; ils allaient même jusqu´à croire qu´il était capable de leur permettre de fabriquer de l´or. Aujourd´hui, il est utilisé comme calmant de la toux en médecine classique. Ces vertus médicinales le font employer également en infusion de feuilles fraîches, aux mêmes fins.
L´espèce représentée sur le timbre-poste provient de la baie des Veys, située à la charnière de la Manche et du Calvados. La plante est protégée à l´échelon national.
L´identification se fait à partir des composantes habituelles chez les plantes sauvages de cette espèce (droséracées) : tige ; feuille ; fleur. Les tiges sont dressées nues, recourbées en haut, vertes ou légèrement teintées de rouge. Les feuilles sont rondes, couvertes de cils tentaculaires à glandes roussâtres, visqueuses, les poils étant plus longs sur les bords. Les fleurs, quant à elles, que l´on voit en juillet et août, mois de floraison, sont blanches, assez petites (0,5 à 0,8 cm), rassemblées en épis peu fournis, tournées du même côté, constituées de 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines.
Le Drosera est une plante carnivore. Car, à l´instar des plantes poussant sur les tourbières, il rencontre des problèmes alimentaires dus à l´insuffisance de matières nutritives. Les insectes sont chargés de pallier cette carence. Le Drosera est capable, dit-on, de capturer 2 000 très petits insectes en une saison d´été : il englue, emprisonne, puis digère ces insectes grâce à un enzyme proche de la pepsine du suc gastrique humain.
Tel est le Drosera, dont la description figure déjà dans des grimoires datant du XVIe siècle. En effet, persuadés de ses pouvoirs magiques, les alchimistes le faisaient entrer dans leurs élixirs de vie ; ils allaient même jusqu´à croire qu´il était capable de leur permettre de fabriquer de l´or. Aujourd´hui, il est utilisé comme calmant de la toux en médecine classique. Ces vertus médicinales le font employer également en infusion de feuilles fraîches, aux mêmes fins.
L´espèce représentée sur le timbre-poste provient de la baie des Veys, située à la charnière de la Manche et du Calvados. La plante est protégée à l´échelon national.
D´après la notice philatélique de LA POSTE - 1992
