L’ensemble des races des chevaux de trait semblent issues d’une même lignée européenne (implantée dans le Nord et l’Ouest du territoire) de chevaux sauvages robustes, adaptés aux difficultés climatiques.
On en retrouve trace dès l’Antiquité en tant qu’animal tirant des chars et imposant sa force, sa docilité et son intelligence en tant que source de puissance au service des hommes.
Labour, traction des pièces d’artillerie ou de wagonnets de mines, halage des péniches, débardage du bois, il fût l’athlète des relais de postes et des diligences.
Il sait toujours tirer la roulotte de vacanciers sereins, emmener chaque matin des bambins à l’école, redonner une nouvelle actualité au sport d’attelage ou être l’aide écologique de l’entretien des espaces verts.
Mais l’autre réalité est que les chevaux de trait sont principalement destinés à la filière bouchère.
Les neuf races répertoriés en France et illustrées sur les timbres sont : le cheval breton, le cob normand, le trait poitevin mulassier, le Boulonnais, le trait du Nord, le Percheron, l’Ardennais, le trait comtois et l’Auxois.
Au XIX
e siècle, la France comptait 3 millions de chevaux de trait.
Aujourd’hui, on recense près de 8 500 élevages et de 70 000 chevaux de trait.
Mais ils pourraient faire un grand retour en tant que « moteurs » de traction écologiquement propres, dans une société qui recherche une agriculture et un environnement plus sain et plus authentique.