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Mme de Sévigné 1626-1696 d´après Nanteuil
Tous droits réservés
Dessiné par Paul-Pierre Lemagny
Gravé par Achille Ouvré
D´après un portrait de Robert Nanteuil
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Premier jour le Samedi
à Paris et Grignan (Drôme)
Vente générale le Lundi 27 novembre 1950
Retiré de la vente le Samedi
Valeur faciale : 15,00 F
Voir les tarifs au 27 novembre 1950 Affranchissement de la lettre simple pour le régime intérieur et de la carte postale pour l´étranger
Timbre vertical
Nombre de dents : 17x26 - dentelure 13 Dentelure calculée: 13,08 x 13 Format imageLe format d'un timbre est en fait celui de son image, à l'exclusion des marges. Le format s'exprime en millimètres sous la forme habituelle largeur x hauteur. Avec l'apparition récente des timbres sans marges, souvent issus de blocs-feuillets, cette notion de format perd un peu de son sens. La Poste utilise maintenant le format complet ou hors-tout, c'est à dire marges éventuelles et dentelures comprises. : 21,45x36 mm
CouleurLes couleurs indiquées ici sont celles habituellement précisées par le catalogue Marianne,
toutefois la reproduction de la couleur est ici doublement altérée: d´abord par le scanneur
qui déforme un peu les couleurs, puis par votre propre écran d´ordinateur qui ne restitue
pas fidèlement la couleur initiale de l´image.
Certains écrans offrent la possibilité de régler les couleurs (luminosité, contraste, facteur gamma, etc.) Pour une bonne approche des couleurs des timbres se référer à l´ouvrage«Timbres de France - Couleurs et nuances» par G. Bermejo et J.F. Brun Sur ce site vous avez, entre autres, la possibilité de lancer une recherche par couleurs de timbres : bleu
Imprimé en taille-douce rotative
à 50 timbres par feuille, bloc ou carnet
Émis à 3 millions d´exemplaires
Les timbres à date
Cliquez sur une image pour zoomer
Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné, femme de lettre née le 5 février 1626, décédée le 17 avril 1696. A écrit la plupart de ses correspondances à sa fille depuis son manoir des Rochers en Bretagne
« Je suis embarrassée dans la vie sans mon consentement. Il faut que j'en sorte: cela m'assomme! » Marie de Rabutin- Chantal (1626-1696) a de l'esprit et, lorsqu'elle épouse en 1644 le marquis Henri de Sévigné, commence pour elle une existence mondaine brillante. Jeune femme à la mode, elle est d'une grande beauté et d'une immense sensibilité. Son imagination fertile avive sa tristesse. «C'est une choses étrange qu'une imagination vive, qui représente toutes choses comme si elles étaient encore: sur cela on songe au présent, et quand on a le cœur comme je l'ai, on meurt.» Les problèmes de son temps l'animent. Nombreux sont les grands événements sous le règne de Louis XIV. Elle vibre d'angoisse ou d'espérance lorsqu'elle relate le procès du surintendant Fouquet. Son immense amour du verbe transparaît dans tous ses écrits. Ses lettres sont pour elle l'occasion, au delà de l'événement relaté, d'offrir une foultitude de détails ingénieux parés de grâce savamment dosées. Elles sont capitales aussi pour son épanouissement de son penchant maternel. Son infinie tendresse trouve écho dans la relation épistolaire lorsqu'elle dit à sa fille:« Vous vous avisez donc de penser à moi; vous en parlez et vous aimez mieux m'écrire vos sentiments que vous n'aimez me les dire.» Sous sa plume tout coule avec aisance: dialogue, récits, portraits, réflexions philosophiques, peintures de paysages. "Son heureux tempérament" et son humour lui font écrire à Bussy- Rabutin, parlant de son gendre: "Toutes ses femmes sont mortes, pour faire place à votre cousine." Monsieur De Grignan était deux fois veuf lorsqu'il épousa Françoise-Marguerite. Si la lettre littéraire est la résultante peaufinée de l'art de la conversation si prisé à la cour et dans les salons, par les quelque mille cinq cents textes constituant un ensemble imposant, Madame de Sévigné sait, dans une langue savoureuse, inventive, apporter à la littérature du XVIIème siècle une note originale. Cette virtuosité et cet immense don d’épistolière font de madame de Sévigné un précurseur peu égalé, une chroniqueuse de grand talent. D’après Phil@Poste
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