L'abbaye de Saint-Amand, initialement abbaye d'Elnon, installée à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), fut en activité de 639 à 1790.
Elle fut dès le IXe siècle un centre culturel important, avec une bibliothèque et un scriptorium de production de manuscrits, tels que la Bible de
Charles le Chauve, et des écolâtres célèbres tels que Milon (mort en 872) et Hucbald (mort en 930).
Une des plus anciennes abbayes de France, elle fut plusieurs fois réduite en cendres, au point que les annalistes ont découpé son histoire selon les grandes périodes séparant chaque incendie.
Le timbre et le timbre à date représentent le
dragon que combattit le moine aquitain Saint Amand de Maastricht (633-678) lors de son passage à l'île d'Yeu.
Cette légende aurait pour origine une anguille que les moines de Saint Amant apercevaient parfois dans les sous-sols de leur couvent, elle tirerait aussi sa source des serpents qui envahirent les fondations de la tour au moment de sa construction sur un terrain marécageux.
En mémoire de ces légendes un dragon a été sculpté sur la tour de Saint-Amand et les étangs de la région font le bonheur des pêcheurs d'anguilles
Le timbre représente aussi un porte-engeigne de
ferronnerie, allusion aux nombreux métiers du travail du fer à Saint-Amand-les-Eaux (ferronnier d'art, maréchal ferrant, serrurier, métallurgie, etc.)
BL