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Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale.
Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h.
Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l´incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois.
Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau.
Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l´issue du conflit.
La destruction du monument entraîne une forte vague d´émotion à travers le pays.
Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués.
La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
La cathédrale est restaurée sous la direction d´Henri Deneux, natif de Reims
et architecte en chef des monuments historiques, avec l´aide précieuse de
mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des
« Amis de la cathédrale », grâce aux nombreuses photographies de l´édifice
prises dans les années 1880, aux débuts de la photographie.
Le chantier débute en 1919, Deneux s´inspirant d´un ingénieux système inventé par l´architecte Philibert Delorme au XVI e siècle : la charpente de chêne,
détruite, est remplacée par une structure moderne, plus légère et ininflammable,
constituée de petits éléments préfabriqués en béton armé, reliés par des
clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l´ensemble.
Son faible encombrement a permis le dégagement d´un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement.
Le chantier dure encore de nos jours.
Les timbres par années
Le chiffre sous l'année est celui du nombre d'émissions différentes de timbres dans l'année
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