Logo
Les timbres de France

Notice associée à un timbre

Jacob Kaplan, homme de et de conciliation.

Grand Rabbin de France, soldat exemplaire, la vie de Jacob Kaplan est un témoignage de tolérance et de courage.

Grand Rabbin de France de l950 à 1980, Jacob Kaplan portait particulièrement bien ce titre, dans le sens où "il a toujours su concilier les devoirs et principes du judaïsme avec ceux de la République" comme le rappelait le président Jacques Chirac, dans une lettre à son fils, Lazare Kaplan, en 2000, à l'occasion de l'inauguration de la place Jacob Kaplan, à Paris, près du Consistoire.
Né en 1895, rue des Écouffes, dans le Marais parisien, d'une famille d'émigrés lituaniens, sa vocation au rabbinat fut précoce. Dès treize ans, il suit les cours de la section préparatoire du Séminaire israélite, puis le Séminaire proprement dit.
Ses études supérieures sont interrompues par la déclaration de guerre de l914. A dix-neuf ans, il part comme simple soldat et connaît l'horreur des tranchées. Mais alors qu'on lui propose un poste d'aumônier dans la marine, qui le mettrait à l'abri, il choisit de rester avec ses compagnons d'armes. ll participe à la bataille de Verdun où il est blessé et dont il revient décoré.

De la guerre, il retient "L'inoubliable fraternité du front". "La différence d'opinions, de croyances, ne comptait pas" écrit-il.
Nommé rabbin à Mulhouse en 1922, puis à Paris, il ne conçoit pas son sacerdoce comme un repli sur sa communauté mais au contraire, il compte le consacrer "à faire rendre justice au judaïsme par mes coreligionnaires et par les non-juifs". Il œuvra avec douceur, tact et exigence au rapprochement des communautés juives et chrétiennes tout au long de sa carrière et de ses nombreux écrits. ll participe notamment à la conférence œcuménique de Seelisberg et parvient à dénouer l'affaire Finaly, en 1953, qui menaçait de faire voler en éclat le liens judéo-chrétiens naissants.

Alors qu'il est père de cinq enfans, Jacob Kaplan fait preuve à nouveau de courage pendant la Seconde guene mondiale. Quand le Grand Rabbin de France Isaïe Schwatz est arrêté en 1944, il se porte volontaire pour assurer l'intérim. ll est arrêté à son tour mais parvient à échapper à la Gestapo en s'en remettant entre les mains de son Seigneur et en faisant appel à la rectitude morale et à la raison de son adversaire.
Il meurt dans sa centième année, en 1994, et continue de recevoir les plus grands honneurs.
La Poste 

Le timbre relatif à cette notice  

timbre

Afficher la liste des notices

Google

  Retour vers le haut     philatelistes.net  


Mentions légales   RGPD   Présentation