Nouvelle série "Les années 50".
L'après-guerre est marquée par un formidable optimisme. C'est le temps de la joie, de l'insouciance : le pays entre dans la modernité, les trente glorieuses prennent leur envol.
Six thématiques illustrent ce bloc : l'automobile, la réclame, les vacances, le cinéma, la musique et la mode.
Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste
Il ne faut pas confondre des années 50 avec les «
30 glorieuses» qui est la pédiode de 1945 à 1973 ainsi nommée de façon excessive et parisianiste par Jean Fourastié journaliste économiste au Figaro.
Certes les années 50 furent celles de la joie de voir s'éloigner la seconde guerre mondiale, pourtant la reconstruction fut lente, le développement économique mal réparti entre le nord et le sud de la France, entre les villes et les campagnes, si certaines régions connaissaient le plein emploi (Ile de France, Nord et Est) d'autres subissaient un chômage larvé important et masqué par l'emploi familial dans les campagnes, le petit commerce et l'artisanat.
Les années 50 étaient encore majoritairement rurales où le niveau de vie y était peu élevé. Les enfants du monde rural et du monde ouvrier avaient d'immenses difficultés à accéder à l'enseignement secondaire puis universitaire. La guerre d'Algérie a commencé en 1954, l'année même ou celle d'indochine se terminait. Pour avoir vécu ces années d'une jeunesse pas toujours rose je modèrerais le texte de Phil@poste qui s'appliquerait peut-être mieux aux années 60 qu'aux années 50. Mais ce n'est que mon avis et la perception de ce que j'ai vécu ...
Les Trente Glorieuses sont la période de forte croissance économique qu’a connue entre 1945 et 1973 la grande majorité des pays développés, membres pour la plupart de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’expression a été créée par Jean Fourastié en 1979 en rappel des Trois Glorieuses, journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830 qui avaient fait chuter Charles X.