De gauche à droite autour du bloc sont évoqués des films anciens:
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Le prince Jean 1927 (France) de René Hervil - source Ciné-Ressources
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Milliardaire
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Le clan des vautours 1928 (France) de Donald Crisp avec Rod de La Roque et Lupe Velez - source Ciné-Ressources
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La maison du mystère 1912 (France) court métrage muet produit par Pathé Frères - source IMDb
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La maison du mystère 1923 (Portugal) d'Alexandre Volkoff avec Ivan Mozzhukhin, Charles Vanel, Hélène Darly - source IMDb
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Amour de prince 1926 (USA) de Dimitri Buchowetzki avec Laura La Plante, Pat O'Malley, Michael Vavitch, d'après une nouvelle de Pierre Benoît - source IMDb
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L'Homme sans nom 1921 (Allemagne) de Georg Jacoby avec Harry Liedtke, Paul Otto, Jakob Tiedtke - source IMDb
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L'Homme sans nom 1943 (France) de Léon Mathot avec Jean Galland, André Alerme, Sylvie, adaptation et dialogues Jean-Georges Auriol - source IMDb
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Titi 1er roi des gosses 1926 de René Leprince avec Jean Toulout, Robby Guichard, Yvette Langlais, scénario de Pierre-Gilles Veber - sources IMDb
et
Ciné-Ressources
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Le pirate aux dents blanches1928 (France) produit par Erka-Prodisco, avec Rod de La Roque, d'après le roman d' Albert Bonneau - source Ciné-Ressources
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Gigolette 1921 (France) d' Henri Pouctal avec Pierre Labry, Séphora Mossé, Charles de Rochefort, d'après une nouvelle de Pierre Decourcelle - source IMDb
et Ciné-Ressources
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Le train d'Or
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La vallée perdue
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Taô 1925 (France) de Gaston Ravel avec Joë Hamman, Mary Harald, Andrée Brabant, scénario Arthur Bernède et Arnould Galopin- source IMBd
22 mars 1895 : une première présentation du Cinématographe Lumière a lieu à Paris dans la "salle de séance" de la Société d'Encouragement à l'Industrie Nationale.
Quelques privilégiés sont réunis autour de la famille Lumière. Il y a là le père, Antoine Lumière, fabricant de matériel photographique, et ses deux jeunes fils : Auguste, le biologiste, et Louis, le chimiste.
Les deux frères, à qui l'on doit déjà la découverte d'une émulsion instantanée «
la "plaque étiquette bleue" qui permet de réduire les temps de pose » viennent de déposer le brevet de leur nouvelle invention : le "Cinématographe".
L'appareil permet d'enregistrer des images photographiques successives sur une pellicule perforée, en décomposant le mouvement, et de les projeter sur un écran à une cadence restituant le mouvement. Les invités de ce 22 mars 1895 sont frappés de stupeur : ils assistent sur un écran à la sortie des usines Lumière, comme s'ils y étaient.
Ainsi naissait il y a cent ans, le cinéma. Certes, d'autres techniques d'animation des images existaient déjà, notamment le kinétoscope de l'américain Thomas A. Edison, mais aucun procédé n'autorisait la projection et surtout, n'atteignait la qualité et la luminosité de l'appareil français.
Les Lumière organisent des démonstrations publiques.
La première projection payante a lieu le
28 décembre 1895 à Paris, au Salon indien du Grand Café, offrant au programme :
L'arroseur arrosé, L'arrivée du train en gare de La Ciotat, Le repas de bébé...
Les films des frères Lumière attirent rapidement un public de plus en plus nombreux.
Les spectateurs du Grand Café vécurent donc les débuts du premier siècle des images animées : le cinéma, un art populaire entre tous, mémoire vivante de notre siècle.
Le cinéma nous a légué un patrimoine inestimable mais fragile, pour lequel l'UNESCO a lancé un programme mondial de sauvegarde. Un art auquel, dans la lignée des frères Lumière, Georges Méliès, Abel Gance, Jean Renoir et leurs nombreux successeurs, ont donné à la France ses lettres de noblesse.