Timbre émis pour le centième anniversaire de la mort de Charles Péguy.
---------------------------------------- Un peu d'histoire ... ----------------------------------------
Charles Péguy est né le
7 janvier 1873 à Orléans dans une famille modeste.
Il se rappellera avoir vécu dans la pauvreté mais non dans la misère qui, écrira-t-il plus tard, ôte toute dignité à l'homme.
Il entre à l'École normale supérieure (ENS) en 1894.
Là, il montre son admiration pour Jean Jaurès et
devient membre du parti socialiste.
Il est également membre d'une association caritative qui aide les déshérités :
lutter contre la misère et contre toute forme d'exclusion voilà le point nodal de la pensée de Péguy.
C'est le temps des premiers écrits et de son combat pour le capitaine Dreyfus.
En 1898, il fonde et dirige la librairie socialiste, cependant en 1899 il s'oppose au socialisme officiel et crée seul la revue "Les Cahiers de la Quinzaine", une revue bimensuelle qu'il publiera jusqu'à sa mort.
En 1909 son chemin de pensée le conduit à retrouver la foi.
Il explore alors avec la poésie, de nouvelles formes d'expression.
Ces essais méconnus sont porteurs d'une vraie pensée originale, libre et profondément humaniste, tel son extraordinaire "Mystère de la charité de Jeanne d'Arc" paru en 1910.
Il meurt au front le
5 septembre 1914, à la veille de la bataille de la Marne.
C'est un dessin de l'artiste autrichien Egon Schiele, publié en 1914 dans la revue allemande Die Aktion, qui illustre le timbre.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste
Charles Pierre Péguy (Orléans,
7 janvier 1873 ; Villeroy,
5 septembre 1914) est un écrivain, poète et essayiste français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin.
Son œuvre, multiple, comprend des pièces de théâtre en vers libres, comme
Le Porche du Mystère de la deuxième vertu (1912), et des recueils de poèmes en vers réguliers, comme
La Tapisserie de Notre-Dame (1913), d'inspiration mystique, et évoquant notamment Jeanne d'Arc, un personnage historique auquel il reste toute sa vie profondément attaché. C'est aussi un intellectuel engagé : après avoir été militant socialiste libertaire, anticlérical, puis dreyfusard au cours de ses études, il se rapproche à partir de 1908 du catholicisme et du conservatisme ; il reste connu pour des essais où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de la modernité (
L'Argent, 1913).