Lionel Dubray est né le
31 décembre 1923 à Joinville-le-Pont, dans le département de la Seine.
À 19 ans, il s'enrôle en décembre 1942, dans le groupe Alsace Lorraine des Francs-Tireurs et Partisans (FTP). Il réside alors à Athis-Mons, à cette époque en Seine-et-Oise (aujourd'hui dans l'Essonne). Il participe à l'attaque en octobre 1943 d'une compagnie allemande à l'occasion d'un défilé en plein Paris occupé, ainsi que d'un car de la Waffen-SS Porte d'Italie, toujours dans la capitale. Il incendie également du matériel et des locaux allemands.
Identifié par la Gestapo, Lionel Dubray dut chercher refuge en Bretagne où il rejoint le maquis du 1er bataillon des Forces françaises de l'intérieur (FFI) dans le Morbihan.
Il est nommé chef de section.
Après avoir longuement combattu à la tête d'une section de maquisards, il est fait prisonnier le 14 juillet 1944, au cours de l'attaque par 300 allemands du camp de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) où sont retranchés 90 maquisards.
Il est torturé durant huit jours puis fusillé le
22 juillet 1944 dans le Bois de Botsegalo, sur la commune de Colpo (Morbihan).
Trente-trois résistants trouvèrent la mort lors des combats.
Les Francs-tireurs et partisans (FTP), mouvement de résistance intérieure française, ont été créés le
28 mars 1942 par la direction du Parti communiste français.
Leur action est coordonnée par un Comité militaire national dirigé par Charles Tillon.
Ce mouvement, bien qu'en principe intégré aux Forces françaises de l’intérieur (FFI), continuera à agir de façon autonome.