Le
2 décembre 1959 en milieu de nuit le barrage de Malpasset cède sous la pression des eaux et déferle vers Fréjus en aval faisant 423 victimes.
Le ministre des Postes et Télécommunications, désireux de mettre rapidement à la disposition du public un moyen simple de venir en aide aux victimes de la catastrophe de Fréjus, émet un timbre-poste de 25 F portant en surcharge « Fréjus + 5 F ».
Il est d'abord mis en vente le 11 décembre 1959 dans les bureaux de poste de Paris et de la Seine, puis à partir du 15 dans les autres bureaux.
Le produit de la surtaxe, 5 francs, est destiné aux sinistrés de Fréjus.
La critique juge malencontreux le choix de cette « placide batelière », sur une mer calme et sous un ciel sans nuage, comme support d'une surcharge comportant une surtaxe destinée à des sinistrés d'une catastrophe causée par des « eaux furieuses, en pleine nuit » ! - rupture de barrage de Malpasset au-dessus de Fréjus.
La critique rappelle toujours la règle d'abréviation du mot franc : « F », et non pas « f », si l'on respecte les règles de l'AFNOR.
D’après «Le Patrimoine du Timbre-Poste Français» Éditions Flohic