Le Conservatoire National des Arts et Métiers est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. Il a pour mission d’assurer la promotion supérieure du travail et la formation professionnelle continue, de conserver et d’enrichir ses collections, de contribuer à l’histoire des techniques et des structures industrielles.
La loi du 19 Vendémiaire An III (10 octobre 1794) a créé l’établissement qui fête son bicentenaire. Son but était de conserver des machines en état de marche et d’en expliquer le maniement pour former des artisans et sensibiliser les entrepreneurs à leur utilisation.
La CNAM offre aux adultes engagés dans la vie professionnelle des enseignements adaptés au monde de l’entreprise dans les domaines de la technologie et de la gestion. L’accès à ces formations n’exige pas de diplômes spécifiques. Des techniciens peuvent progresser vers des diplômes nationaux, y compris le doctorat. Chaque année le CNAM délivre 7 000 diplômes dont 800 d’ingénieurs.
Les enseignements sont offerts dans 53 centres régionaux associés répartis sur toute la France. Un réseau assure une interaction entre ces centres; il est symbolisé par la courbe au milieu du timbre. C’est la trajectoire du pendule de Foucault, qui fonctionne au CNAM depuis 1869; elle recouvre peu à peu tout le plan et permet d’assurer la liaison entre deux points quelconques.
Installé depuis 1789 dans le prieuré de Saint Martins des Champs, le Musée des Arts et Métiers détient 80 000 objets essentiels à l?histoire des techniques. Le réfectoire du prieuré abrite une bibliothèque de 130 000 volumes scientifiques et techniques. Le pendule de Foucault est devenu le symbole de l’institution en illustrant sa mission fondamentale: diffuser la connaissance technique à tous, là où ils se trouvent. Le Conservatoire des Arts et Métiers maintiendra au XXIème siècle la tradition des Encyclopédistes qui, au XVIIIème siècle, présentaient à tous le "Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des métiers".
Jean-Pierre Louis, en retraite depuis 1993, a effectué toute sa carrière à la Poste pendant 42 ans, dont 35 passés à la Grande Poste de Mâcon. « Ayant l’âme du collectionneur, je me suis toujours passionné pour l’histoire de France et l’histoire postale de la ville. Pendant une quarantaine d’années, j’ai beaucoup appris, écouté, regardé et cherché jusqu’à réaliser un document qui retrace ce qu’est ce grand service public. Le document est sorti il y a quelque temps, édité par Visualia, qui rassemble les collectionneurs issus de la Poste. »
« La poste aux chevaux a été créée vers 1479 par Louis XI pour transmettre les missives royales. Il y avait 30 kilomètres à parcourir entre deux postes à chevaux, et petit à petit des courriers privés se sont glissés dans l’organisation de ce service. En 1873, la malle-poste a cédé la place à la locomotive.
À Mâcon, le premier-Maître de poste, Jean Fleuret, exerçait au alentours de 1625. Le bureau de poste de Mâcon est établi en 1626 avec Jean Collot, rue de la Filaterie. À la fin du XVIIIe siècle, le bureau des coches et diligences était situé au port Guyot de Nanton, devenu place Saint-Étienne, où se retrouvaient les coches d’eau et les diligences. En 1823, le bureau est déplacé au numéro 32 du Quai Nord, puis de 1880 à 1913 dans l’ancien couvent des Minimes, qui deviendra ensuite le Syndicat agricole. Le bâtiment est aujourd’hui en restructuration complète pour devenir une extension des halles et une salle d’exposition.
La Poste va alors s’installer définitivement rue Victor-Hugo, dans un vaste bâtiment construit en 1913 d’après les plans de Choquin et Lavirotte, établis pour la Poste d’Alger.
La Grande Guerre reporte l’inauguration de la Poste actuelle.
Le lieu aurait dû être inauguré en 1914, en même temps que la Chambre de commerce et d’industrie, mais la Grande Guerre a annulé l’évènement. Depuis peu, la Poste a été reconvertie en résidence hôtelière, mais l’accueil du public perdure. »
Depuis 2005, le frelon asiatique gagne du terrain dans le Sud-Ouest : de nombreux départements sont maintenant colonisés. « En 2006, on estimait à une cinquantaine les nids présents en Gironde. En 2007 près de 700 ont été détruits en 2 mois et plus de 50 nids ont été repérés en 2008 sur la seule commune de Villenave d'Ornon ! » explique un apiculteur du Groupement de Défense Sanitaire des Abeilles (GDSA). « À terme, on court vers la catastrophe écologique et économique. » La situation devient donc préoccupante aussi bien pour la filière apicole, puisque ces frelons s'attaquent directement aux abeilles, que pour l'éco-système.
Un peu plus petit que notre frelon commun (Vespa crabo), le Vespa velutina se distingue par sa coloration sombre : il est noir à 80 %, avec un peu de cou leur orange au bout de l'abdomen. Ses nids grossissent progressivement, de la taille d'un œuf au printemps, à celle d'un gros ballon de 60 à 80 cm de diamètre. Ce frelon est plus dangereux que le frelon européen jaune, car les piqûres sont souvent plus nombreuses (risque d'hospitalisation), et les nids se trouvent n'importe où (massif de fleurs, abri de jardin, sous les avant-toits, sommets des arbres...).
Chaque reine piégée = un nid en moins !
Pour lutter contre ce phénomène, chacun peut installer des pièges dès maintenant et ce jusqu'au 1er mai, pour supprimer les reines qui pondent les colonies durant toute cette période.
Passé le mois de mai, mieux vaut retirer les pièges qui risquent de capturer d'autres espèces.
La recette du piège... sélectif !
Coupez le tiers supérieur d'une bouteille en plastique (2 litres), retournez la partie haute et
agrafez-la pour faire entonnoir. Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s'échapper,
faites des petits trous de 5 mm (pas plus), vers le haut du piège, avec un morceau de fil
de fer chauffé. Versez :
• un verre de bière brune
• un verre de vin blanc (qui a la vertu de repousser les abeilles...)
• un trait de sirop de cassis.
Le piège peut être suspendu à un arbre ou à un balcon au soleil, à une hauteur de 2 m environ. Renouvelez la recette dès que cela commence à sentir (en général au bout d'une semaine... en gardant quelques cadavres de frelons qui attirent leurs semblables).
Un exemple de la finessedu travail de burin d'Albert Decaris |
L´Édit de Nantes - 1598 |
Henri IV (1553-1610) |
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Les deux vues de détail, le titre Royal et les signataires de l´Edit illustrent parfaitement la maîtrise du burin d´Albert Decaris,
l´image totale du timbre ne fait qu´à peine 45 mm de large !
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«Henry, par la grace de Dieu, Roy de France et de Navarre» Les signataires de l'Edit «Par le Roy estant en son Conseil» |
La route qui continue à se dérouler longe la grève, et, à une lieue de Villers, on passe au village de Bénerville, peuplé de pêcheurs. Une falaise élevée et d'énormes blocs que la tempête en a détachés, attirent la curiosité du promeneur.
Une lieue plus loin, c'est Deauville, sur la rive gauche de la Touques.
Il y a vingt-cinq à trente ans, on ne voyait en cet endroit qu'un marais et des dunes. Trouville était sur la rive droite du fleuve, et, pour gagner cette ville, on hélait le passeur, auquel on payait un sou par personne pour la traversée.
Tout est changé. Plus de marais, plus de dunes, plus de miasmes engendrés par les marécages, avec leur cortège de fièvres intermittentes, plus de solitude, plus de passeur forcé : une ville, deux villes, un pont superbe !...
M. de Morny a su créer une cité dans ce coin sablonneux. En peu de temps, des rues ont été remplies d'hôtels, de villas, de maisons de commerce. Une mairie, une église catholique, un temple protestant ont été érigés ; -un vaste hippodrome a été tracé et des courses renommées y font fête chaque année. Un bassin a été creusé, des entrepôts devins, de charbons, de bois, s'y sont installés.
La gare de Trouville-Deauville, située sur le territoire de Deauville, près du pont, est la tête de ligne des chemins de fer de Paris à Trouville, par Pont-l'Evêque et Lisieux.
Le Casino renferme une salle de spectacle, une salle de jeux, des salons de conversation, et présente l'aspect le plus coquet, le plus gracieux, avec ses pelouses, ses bosquets, ses jardins.