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Texte, images ou vidéos illustrant un timbre |
Jacques Cartier par Théophile Hamel
Gravure de Jacques Cartier, par Granger ou Morin, d´après Théophile Hamel
Autre gravure de Jacques Cartier par Gandon d’après un tableau de Théophile Hamel représentant l’arrivée de Jacques Cartier à Stadaconé (l’actuelle Québec).
Une curiosité : une version colorée de grande dimensions de cette gravure (Musée de la Gaspésie - Québec) | |
Voir deux planches d’essais rouge et bleue de cette gravure (Document Santo Cappon) |
NANCY | |
1562 | Printemps ou été. Naissance de Jacques Callot dans la vieille ville de Nancy, paroisse Saint Epvre. |
1607 | 16 janvier. Jacques Callot est mis par son père en apprentissage chez l´orfèvre Demange Crocq, en principe pour quatre ans. |
ROME 1608-1611 | |
Dates probables du séjour de Callot à Rome où il entre comme aide chez le graveur et marchand d´estampes Philippe Thomassin. | |
FLORENCE 1612-1621 | |
1611-1612 | Antonio Tempesta charge Callot de graver à l´eau-forte 18 planches d´après les décors pour la Pompe funèbre de la Reine d´Espagne. |
1612 | Juin. A Florence, Callot fréquente le très actif atelier d´orfèvrerie grand-ducal où il rend de menus services. |
Octobre. Callot est admis à la "Galerie", parmi les artistes titulaires de gages réguliers à la cour des Médicis. Il dispose alors d´un atelier aux Offices. Il reçoit sa première commande , la Vie de Ferdinand de Médicis. C´est le début d´une période d´activités intense qui va durer presque sept années, pendant lesquelles le graveur ne semble pas avoir quitté Florence, si ce n´est pour des promenades dans la campagne, à Livourne et peut-être à Sienne. |
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1615 | L´arrivée de l´Amour en Toscane. |
Septembre. Jacques commence à travailler aux gravures illustrant l´ouvrage de P. Giovanni Angiolo Lottini, Scelta d´alcuni Miracoli e Grazie della Santissima Nunziata di Firenze, qui sera publié à Florence en 1619. | |
1616 | La guerre d´Amour et la guerre de beauté. |
1617 | Les Intermèdes. |
28 septembre. Callot bénéficie d´une gratification extraordinaire de 120 écus récompensant peut-être l´hommage des Caprices. | |
1618 | Janvier. Le grand-duc Cosme II et la grande-duchesse douairière Christine de Lorraine commandent à Callot de graver au burin les Plans et vues des édifices de la Terre Sainte. |
Février. Callot commence à graver pour Giovanni de Médicis une grande estampe en plusieurs planches, perdue, représentant le siège de Gradisca, dans le Frioul. | |
1619 | L´Éventail. |
Il Solimano. | |
1620 | 25 mars. Pour la fête de l´Annonciation qui était aussi le Jour de l´An, Callot offre au grand-duc son chef-d´œuvre, La Foire d´Impruneta. |
1621 | Février. Décision de limiter les dépenses de la Galerie. |
Mars. Comme les autres serviteurs de la Maison grand-ducale Callot porte le deuil de Cosme II. | |
25 mars. Dernière mention relative à Callot dans la comptabilité médicéenne. | |
NANCY 1621-1624 | |
1621 | Printemps. Callot est de retour à Nancy. |
Août. Lettres nostalgiques adressées de Nancy par Callot à Florence. | |
1623 | Mai. Le duc Henri II accorde à Callot une gratification considérable. |
Novembre . Callot épouse Catherine Kuttinger, fille d´un riche échevin de Marsal. | |
1624 | Mars. Il achète une maison sur la Carrière. |
Août. Callot a désormais le titre de "Calcographe de son Altesse". | |
1626 | Février. Après un ou plusieurs voyage aux Pays-Bas, où il a été appelé par l´Infante Isabelle pour graver Le siège de Breda, Callot s´apprête à rentrer à Nancy. |
Juin. Il engage un apprenti, François Collignon. | |
1627 | 14 février Le Combat à la Barrière, carrousel donné au palais de Nancy. |
Octobre. Achèvement des six planches du Le siège de Breda. | |
1628 | Janvier. Voyage à Anvers. |
1629 | Janvier. Premier séjour documenté de Callot à Paris, chez son compatriote Israël Henriet, marchand d´estampes, qui va devenir dès lors l´éditeur de Callot. |
1630 | Mars. La peste à Nancy. |
1631 |
Callot achève les sièges de Ré et La Rochelle. Il est membre de la Congrégation Notre-Dame au collège des Jésuites de Nancy. |
1632 | Juillet. Callot acquiert le domaine rural de Bainville-sur-Madon |
1633 | Septembre. Nancy est occupée par les troupes françaises après trois mois de siège. |
1634 | 9 décembre. Callot, l´un des derniers, prête serment de fidélité au roi de France. |
1635 | 15 mars. Il rédige son testament. Il meurt le 24 mars. |
Notes prises au musée historique lorrain de Nancy. |
Les fables de La Fontaine ont marqué la mémoire de plusieurs générations d'élèves. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau écrivait? On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants.? Mais le poète n'excellait pas seulement dans ce genre littéraire qui a immortalisé son nom, il fut aussi l'auteur de conte, de pièces de théâtre et de poèmes dont beaucoup ne furent jamais édités.
Né en 1621 à Château-Thierry (Aisne), fils d'un maître des Eaux et Forêts, Jean de La Fontaine hérita de cette charge au décès de son père en 1658. Il fit ses débuts littéraires avec une adaptation de l'Eunuque de Térence en 1654. Mais c'est son entrée au sein de la cour poétique du surintendant Fouquet en 1658 qui va lui donner un formidable élan. Le provincial est applaudi à Vaux par une société brillante et cultive tous les genres: épître, madrigal, ballade. Fouquet disgracié, La Fontaine se met en quête d'un nouveau protecteur et le trouve en la personne de Madame, veuve de Gaston d'Orléans. en 1665, il écrit ses premiers contes, les six premiers livres des fables en 1668, puis le roman Les Amours de Psyché et de Cupidon.
La suppression de sa charge de maître des Eaux et Forêts (1671) et la mort de la duchesse d'Orléans en 1672 le laissent sans ressource. D'un naturel distrait et d'humeur rêveuse, il devient taciturne et mélancolique. La Fontaine trouve refuge chez Madame de la Sablière qui tient salon et reçoit une brillante compagnie. Il fait son miel de toutes les conversations et mûrit ses deuxièmes Fables qui paraîtront en 1678 et 79 dans un recueil de cinq livres. Le succès de celles-ci fut éclatant. La Fontaine est élu à l'Académie en 1684, non sans difficulté, Louis XIV voulait l'y faire précéder par Boileau.
Au décès de Madame de la Sablière, il devient l'hôte de Mr & Madame Hervart, riches financiers protestants. Avant de mourir en 1695, il publiera un nouveau livre de fable. L'œuvre qu'il a laissé est d'une très grande variété. On admire dans ses fables un vrai génie dramatique. Une narration vive et alerte, pleine de finesse et d'humour en rend la lecture aisée. Tout s'y retrouve: l'ironie, la tendresse, la pitié; la défiance, la résignation, le goût de la vérité et le besoin du rêve, bref tout ce qui fait l'homme dans ses relations avec autrui.