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Texte, images ou vidéos illustrant un timbre

N° Y & T 

Les textes - page 2

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Listage dans l´ordre croissant des dates de mise en vente des timbres, sinon dans l´ordre décroissant
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Le Collège Sainte-Barbe

Tous les historiens de Paris ont répété, après Félibien, que Sainte-Barbe doit sa fondation à un professeur de droit canon, nommé Jean Hubert. Mais Quicherat, dans son Histoire de Saint-Barbe, a établi que le collège fut fondé, en 1460, par Geoffroy Lenormant, un des prêtres professeurs qui eurent le plus de vogue du temps de Charles VII. Les élèves du nouveau collège étaient appelés les Barbarains, Barbarini et quelques encore Barbatistae, de là le nom de Barbistes qu'ils portent encore aujourd'hui.
Le collège fut d'abord un établissement libre dont le directeur était agréé par l'Université. En 1556, Robert Dugast, propriétaire de Sainte-Barbe depuis 1512 et principal depuis 1553, donna au collège une existence indépendante. La Ligue amena la clôture de la maison, en 1589. En 1691, Thomas Durieux loua une partie des bâtiments affectés à la dotation de Sainte-Barbe, rue des Chiens et rue de Reims, et y établit la Communauté de Sainte-Barbe. Les bâtiments furent alors occupés simultanément par le collège et par la communauté. En 1764, le collège Sainte-Barbe fut transporté au collège Louis-le-Grand, avec sa dotation.
L'an VII (1798), Victor de Lanneau, sous-directeur du Prytanée, loua les bâtiments de Sainte-Barbe et reconstitua le collège sous le nom de Collège des Sciences et des arts, ci-devant Collège Sainte-Barbe, et bientôt après, Collège Sainte-Barbe. Il dirigea le collège de 1798 à 1823. Son fils, Adolphe de Lanneau, en 1823, puis Labrouste (Alexandre) en 1838, lui succédèrent; ce fut ce dernier qui créa, à côté du collège, l'École préparatoire aux écoles du gouvernement, de même que le petit collège Sainte-Barbe-des-Champs, à Fontenay-aux-Roses. L'État possède aujourd'hui le terrain et les bâtiments du collège de Paris, qui furent achetés à la société barbiste (1897); mais l'administration de Sainte-Barbe est toujours entre le mains d'un conseil d'administration et d'un directeur nommé par les barbistes.

Extraits du Nouveau Larousse Illustré (début XXème)
Le 1er timbre
DEAUVILLE

La route qui continue à se dérouler longe la grève, et, à une lieue de Villers, on passe au village de Bénerville, peuplé de pêcheurs. Une falaise élevée et d'énormes blocs que la tempête en a détachés, attirent la curiosité du promeneur.

Une lieue plus loin, c'est Deauville, sur la rive gauche de la Touques.

Il y a vingt-cinq à trente ans, on ne voyait en cet endroit qu'un marais et des dunes. Trouville était sur la rive droite du fleuve, et, pour gagner cette ville, on hélait le passeur, auquel on payait un sou par personne pour la traversée.

Tout est changé. Plus de marais, plus de dunes, plus de miasmes engendrés par les marécages, avec leur cortège de fièvres intermittentes, plus de solitude, plus de passeur forcé : une ville, deux villes, un pont superbe !...

M. de Morny a su créer une cité dans ce coin sablonneux. En peu de temps, des rues ont été remplies d'hôtels, de villas, de maisons de commerce. Une mairie, une église catholique, un temple protestant ont été érigés ; -un vaste hippodrome a été tracé et des courses renommées y font fête chaque année. Un bassin a été creusé, des entrepôts devins, de charbons, de bois, s'y sont installés.

La gare de Trouville-Deauville, située sur le territoire de Deauville, près du pont, est la tête de ligne des chemins de fer de Paris à Trouville, par Pont-l'Evêque et Lisieux.

Le Casino renferme une salle de spectacle, une salle de jeux, des salons de conversation, et présente l'aspect le plus coquet, le plus gracieux, avec ses pelouses, ses bosquets, ses jardins.


D’après Normannia  La bibliothèque numérique normande
Les grèves du Calvados et les bains de mer de Grandcamp à Honfleur par Léon Le Behot (1881)
Le 1er timbre Le 1er timbre
Jean le Bon - L´Ordre de l´Étoile

L´emploi de l´anis devenu courant ne laisse plus guère de traces dans la petite histoire. Cependant un document fort intéressant est parvenu jusqu´à nous avec une enluminure des Grandes Chroniques de France réalisées avant 1380. On attribue son exécution à Jean le Noir, attaché d´abord à Yolande de Flandres, qui travailla pour le roi Jean et plus tard Charles V, assisté de sa fille Burgot " enlumineresse".
Il s´agit de la fondation par Jean le Bon (le brave) régnant de 1350 à 1364, de l´Ordre de l´Étoile dont le grand insigne symbolique porté au côté gauche du manteau représentait une étoile à huit branches dont le centre était constitué par une roue solaire. Cet Ordre de l´Étoile, créé par le roi Jean, voulait faire revivre dans les élites de la Société du Moyen Age (à l´instar des Chevaliers de la Table Ronde) la bonté, le courage, la loyauté, la charité, l´amour des Arts et celui de son prochain, toutes qualités placées sous l´égide d´une étoile s´inscrivant dans le double carré magique, comme celle des Anysetiers.

Extrait de "Histoire de l´Anis en France"
Site de l´Ordre International des Anysetiers
Le 1er timbre Le 1er timbre
Pierre-Paul Roux, dit Saint Pol Roux, poète symboliste
Marseille 1861 - Brest 1940

Saint-Pol Roux est né le 15 janvier 1861 à Marseille (Saint-Henri), il s'installa dans le Finistère, au Château de Coecilian à Camaret.

Il inspira le Surréalisme, André Breton, Louis Aragon, il connaissait Victor Segalen et Max Jacob, poètes qui, comme lui, vivaient en Finistère.

Le timbre représente le poète devant le château de Coecilian, à Camaret, incendié par les envahisseurs allemands qui venaient de violer sa fille Divine, c'est ce que suggère la rose derrière le Christ du Golgotha (mais c'est peut-être aussi une référence à «La Rose et les Épines du Chemin», tome II des «Reposoirs de la Procession», l'une de ses œuvres).
Le poète mourra le 18 octobre 1940 à Brest, des suites des violences que lui infligèrent les soldats allemands.

Principales oeuvres:Ancienneté (1903), Les Reposoirs de la Procession, La Dame à la Faulx ,Répoétique, Le Pélerinage de Sainte-Anne, le Nocturne, l'Autopsie de la Vieille Fille, l'Ame saisissable, Août (gravures de Georges Braque), Cinéma vivant.
La plupart de ses œuvres sont éditées par René Rougerie installé à Mortemart en Haute-Vienne.

Le poète était aussi un visionnaire en matière de cinéma et de photographie. ( «Entre présence et absence», Université Paris 8 )

Paul Éluard surnomma Saint-Pol Roux «Le Divin».

Selon des lectures plus récentes (j'avais écrit ce texte en 1997, avant que Google et Wikipédia existent) la fille de Saint-Pol-Roux, Divine, aurait déclaré ne pas avoir été violée mais blessée, le château a été pillé par les Allemands et les manuscrits que Saint-Pol-Roux n'avait pas mis en lieu sûr ont été brûlés et dispersés ce qui a provoqué la déprime et la mort de poète. Par la suite le château de Coecilian aurait été incendié lors des bombardements américains.

D’après quelques recherches personnelles sur le Web ... et ailleurs
Le 1er timbre
La première liaison postale régulière française
Paris-Le Bourget Le Mans Saint-Nazaire (La Baule Escoublac)

C'est au cours de sa réunion du 15 août 1917 que la commission interministérielle de l'Aéronautique civile a décidé de l'étude d'un service postal aérien régulier. Le 8 mars 1918 les PTT décident la création de la Première liaison postale régulière française créée dans le but de desservir rapidement la tête de pont des troupes américains en France stationnées à Saint Nazaire et environs.
La reconnaissance du parcours Le Bourget, Le Mans, Escoublac a été effectuée le 14 août 1918 sur deux appareils LETORT 4 A-8 biplan bimoteur de 220 CV de 35 mètres d'envergure, l'un, le N° 832, chargé de sacs postaux, piloté par l'adjudant HOUSSAIS, Croix de guerre avec palme, ancien facteur à Saint-Nazaire, assisté du soldat-mécanicien CRESSENT, Médaille militaire et Croix de guerre, l'autre, le N° 834, piloté par le sergent VANCAUDENBERG assisté du mécanicien DECEAU était prévu en cas de défaillance du premier. La reconnaissance du parcours retour Saint-Nazaire (Escoublac) - Le Mans - Le Bourget fut assurée le lendemain 15 août.
L'inauguration a lieu le vendredi 17 août 1918 à 15 heures en présence de très nombreuses personnalités gouvernementales. C'est à l'occasion de ce vol, transportant à 1.500 mètres d'altitude du courrier de Paris et de la Province vers la Loire inférieure que fut apposée pour la première fois l'étiquette spéciale «Par Avion» en noir sur rouge-Solférino.
L'avion 832 avait le même équipage et l'avion 834 était piloté par l'adjudant Biagionni.

La liaison Paris-Saint-Nazaire et retour fut réalisée 158 fois du 17 août 1918 au 10 janvier 1919, les vols à partir du 8 décembre 1918 furent assurés par des Bréguet 14 plus puissants et fiables que les Letort et qui permettaient aux pilotes de gagner une heure sur le trajet .
Après le départ de l'armée américaine d'Escoublac la ligne est interrompue et transféréé au profit des liaisons Paris-Lille et Paris-Bruxelles.

D’après le catalogue officiel de PhilexFance 99 et des notes prise à l´exposition d´Aérophilatélie
(présentations de Raymond Bouye et Claude Jandot)
Le 1er timbre


Un exemple de la finessedu travail de burin d'Albert Decaris


L´Édit de Nantes - 1598
Henri IV (1553-1610)
 
Tous droits réservés
Yvert & Tellier n° 1618
 
Gravé par Albert Decaris
Les deux vues de détail, le titre Royal et les signataires de l´Edit illustrent parfaitement la maîtrise du burin d´Albert Decaris, l´image totale du timbre ne fait qu´à peine 45 mm de large !

«Henry, par la grace de Dieu, Roy de France et de Navarre»
Henry, par la grace de Dieu, Roy de France et de Navarre

Les signataires de l'Edit
«Par le Roy estant en son Conseil»

Les signataires de l'Edit
Le 1er timbre Le 1er timbre
Le Général de Gaulle en quelques mots plus ou moins personnels

Le Général de Gaulle Charles de Gaulle est né le 22 novembre 1890 à Lille.
Ancien élève de l’École militaire de Saint-Cyr il fait la guerre de 14-18 comme lieutenant puis comme capitaine où il se fait remarquer par son esprit d’indépendance et sa combativité. Il finira cette première guerre prisonnier des Allemands.
Entre les deux guerres il poursuit sa carrière militaire et littéraire.
Il est colonel en 1939 quand la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne et en 1940 il dirige la 4ème division de cuirassés (les blindés), il y remporte le 15 mai 1940 la seule victoire française contre les allemands à Montcornet (Aisne). C’est du moins ce que nos livres d’Histoire nous enseignent, or selon un article très documenté du quotidien Le Figaro sous le titre «Montcornet, une victoire en trompe-l’œil» il en serait tout autre. À vous de juger...

Grâce à ses livres et à ses actions il est connu des milieux politiques pour ses théories sur la guerre moderne, il est promu général de Division (2 étoiles) le 1er juin 1940 et aussitôt après il est nommé sous-secrétaire d’État de la Guerre, mais c’est un peu tard car l’armée allemande, qui a déjà mis en pratique ce que préconisait notamment De Gaulle, avance très vite.
De Gaulle part alors en mission à Londres et le 18 juin, c’est à dire seulement quelques jours après avoir pris ses nouvelles fonctions militaires et politiques, il lance son fameux appel du 18 juin. Cela n’empêchera pas la France de perdre rapidement la guerre, mais au moins cela aura servi à sauver l’honneur et à coordonner la résistance.
Après avoir fondé le Conseil National de la Résistance il dirige les opérations de celle-ci depuis Londres pendant que Jean Moulin la structure sur le terrain en France occupée.
A la Libération Charles de Gaulle revient à Paris et prend la direction du gouvernement provisoire, cette fois-ci, grâce au général Leclerc, il a pris de vitesse non pas les allemands, mais ses alliés américains qui, craignait-il, voulaient imposer des dirigeants nommés par eux de peur de voir la France dirigée par les communistes.
De Gaulle sait qu’il faut être rapide en ces périodes de troubles d’après-guerre, il lance toutes les réformes politiques indispensables à la consolidation du pouvoir et à une rénovation de la vie politique et démocratique. Mais les partis traditionnels de droite et de gauche le craignent et l’obligent à partir. Il a quand même eu le temps de créer la Sécurité Sociale et de s’inspirer de la Turquie en donnant le droit de vote aux femmes.

De Gaulle démissionne du gouvernement en janvier 1946, le 16 juin de la même année il prononce le discours de Bayeux où il dresse les grandes lignes de ce que sera plus tard le régime de la Vème République.

Il fonde son propre parti, le RPF, et entame sa traversée du désert en même temps qu’il entre dans les livres d’histoire au même titre que Jeanne d’Arc, excellent moyen pour les politiciens de l’époque de le faire passer pour un personnage du passé dans la tête des écoliers et lycéens.

Je me souviens d’ailleurs en mai 1958, j’avais 16 ans, des inscriptions sur la chaussée et les murs appelant «De Gaulle au pouvoir» m’avaient intrigué un peu comme si on avait écrit «Jeanne d’Arc au pouvoir», comment un personnage de nos livres d’histoire peut-il bien pouvoir en sortir me disais-je ?

Et à ma grande surprise il en est sorti !

Le 21 décembre 1958 Charles de Gaulle est élu président de la République française et établit la Vème République. Il essaye de terminer la guerre d’Algérie, que l’on n’appelait d’ailleurs pas "guerre" mais évènements, pacification, etc.. En 1962 il y met fin par les accords d’Évian. La France, cette fois-ci a militairement péniblement gagné cette guerre de 8 ans au prix de trop nombreuses victimes, mais elle l’a perdue politiquement, les années 60 étant dans le monde les années de la décolonisation.

Pour la première fois depuis 1946 la France n’est plus en guerre et de plus, grâce notamment à l’amitié entre De Gaulle et Adenauer elle est réconciliée avec l’Allemagne.
En 1965 Charles de Gaulle est élu président de la République au suffrage universel, après avoir quand même été mis en ballotage par un certain François Mitterrand.
Trois ans après De Gaulle est mis en difficulté par le mouvement étudiant et ouvrier de mai 1968, et c’est le général Massu, l’homme de 1958, qui, en allant le chercher à Baden-Baden où il s’était réfugié, va lui redonner le courage de continuer sa mission malgré la "chienlit" comme disait De Gaulle. C’est Georges Pompidou, son Premier Ministre qui œuvrera habilement pour que les révoltes de mai 1968 ne versent pas dans la violence et l’anarchie.
En 1969 il veut réformer par référendum les institutions, notamment en supprimant le Sénat trop représentatif des campagnes en voie de dépeuplement, mais les électeurs disent non à De Gaulle plus qu’à sa réforme. En cas d’échec De Gaulle avait promis ou menacé qu’il quitterait la vie politique, il tient parole et démissionne le 28 avril 1969. Il se retire cette fois définitivement et retourne dans l’Histoire.

Il meurt le 9 novembre 1970 en sa maison de Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne).
B.L.

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Le nouveau code postal à 5 chiffres

1972 est l´année de première mise en service des nouvelles machines HM de tri automatique du courrier sur le nouveau code postal à 5 chiffres basées sur la technologie de reconnaissance optique des caractères OCR, cette technologie impose une norme sur la dernière ligne de l´adresse interdisant l´espace entre les 2 chiffres du département et les 3 chiffres suivants, obligeant usagers et clients à écrire cette ligne en majuscules, sans caractères spéciaux ou accentués, sur une longueur maximum de 32 caractères, code postal inclus. Par chance l´adresses postale de l´ancien siège de la Poste entrait tout juste dans cette norme : 92777 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX, mais en 1972 La Poste était encore un administration dépendant du Ministère des PTT sis au 20 avenue de Ségur, 75700 PARIS, adresse plus simple !
Les machines de tri actuelles qui scannent la totalité de la zone adresse sont capable de lire et reconnaître en plus le N° et la rue de l´adresse et de le rapprocher automatiquement du N° de tournée du facteur, c´est ce que l´on appelle dans le jargon postal le TG3 (TG comme Tri général), l´étape suivante est le TG4, où la machine est capable de livrer le courrier trié dans l´ordre du parcours du facteur sur sa tournée.
Malgré ces progrès techniques La Poste impose toujours à ses clients et usagers une norme contraignante de codification de la dernière ligne, dite «ligne acheminement» basée sur les techniques de reconnaissance optique de 1972, interdisant les minuscules, les accents et les caractères spéciaux, curieux paradoxe alors que par ailleurs ces mêmes machines sont de plus en plus équipées de têtes de lecture permettant la reconnaissance de l´écriture manuscrite ...
Peut-être un jour les responsables du courrier de La Poste comprendront que les véritables normes sont celles des usages les plus couramment répandus, qui sait ?
Mais quand cela arrivera restera t-il encore du courrier papier ?

Le 1er timbre Le 1er timbre
50ème anniversaire
des 24 heures du Mans

En 1923 l'Automobile-Club de l'Ouest organise une épreuve d'endurance de 24 heures. C'est l'équipage Lagache-Léonard sur Chenard et Walker qui remporte cette première épreuve.

Les deux horloges dessinés par Georges Bétemps calées sur 16 heures rappellent les heures de départ et d'arrivée.

D'après un dialogue entre philatélistes sur frp la voiture représentée sur le timbre serait la Matra Simca 670 N°15 d'Henri Pescarolo et Graham Hill vainqueurs de l'épreuve en 1972 sur une distance de 4691 km 343 avec une moyenne de 195,472 km/h.
Voir la page du site MONOLI

Le 1er timbre
Un article de Jean-François Brun
Timbroscopie N° 175 - Janvier 2000

Au détour d´un catalogue de vente, au fond d’une boite, dans une vieille collection, se cachent parfois une lettre inédite, un document ou un timbre jamais vu. Catalogues consultés, ouvrages fébrilement parcourus, ... rien ! Ce n’est pas coté, c’est vaguement décrit, parfois dans un vieil ouvrage ou, au contraire, une mention imprécise en bas de page...
S’agit-il du Chopin ? De la pièce qui fera saliver d’envie les autres collectionneurs ? Un des fleurons de la collection ? La vérité est parfois cruelle.


L’impression en héliogravure donne des images aux couleurs vives, qui plaisent. Les machines modernes permettent de multiplier les couleurs. Il n’est pas rare qu’il y ait six couleurs employées pour l’impression d´un timbre-poste. Les encres doivent répondre à des caractéristiques techniques précises. Elles sont très " couvrantes " mais elles doivent être très fluides. Les solvants employés sont spécifiques.
Ces encres ont la fâcheuse tendance de se dissoudre, plus ou moins complètement, dans certains solvants, qu’il est facile de se procurer dans le commerce. Aussi certains n’ont-ils pas pu résister à la tentation. Un godet, quelques centilitres d´un produit acheté en droguerie, voilà les seuls outils nécessaires pour faire de belles " variétés ".
Le Retable de la Chartreuse de Champagnol, émis en novembre 1987, est imprimé en six couleurs, comme les marques marginales du bloc de quatre le montrent. Ce timbre se prête magnifiquement au traitement chimique. Le solvant utilisé n’altère pas la gomme, le timbre reste intact. Suivant la durée d’immersion dans le liquide, certaines couleurs disparaissent plus ou moins rapidement. Un fragment découpé d´un " document officiel " édité par la Poste, a subi le même régime. L’oblitération rouge, employée traditionnellement pour les timbres émis pour la Croix-Rouge française, n’a pas été altérée par le solvant. Qui pourrait croire qu’il ne s’agit pas d’une " erreur d’impression " ?
Pour le tableau de Jacques Birr, Percheron, émis en 1978, le procédé est encore plus simple. Il suffit d’utiliser une gomme à crayon et de frotter. On peut ainsi faire disparaître certaines parties du dessin, imprimées en noir. Il existe bien d’autres recettes pour modifier, peu ou prou, l’aspect d´un timbre.
Certaines variétés proviennent d´un défaut d’impression; beaucoup d’autres de l’imagination et de l’habileté de faussaires.
À vous de conclure...


Jean-François Brun

Article de Jean-François Brun paru dans Timbroscopie N° 175 - Janvier 2000
Le 1er timbre
Gravure des Ateliers d´Art des Musées Nationaux

La naissance du Dauphin donne à Louis XIV l’occasion d’organiser une première grande fête équestre les 5 et le 6 juin 1662 à Paris. Les 1 287 participants, tous nobles de la cour, constituèrent un cortège composé de cinq quadrilles (ou compagnie de soldats) qui défilèrent de l’hôtel de Vendôme et de l’Arsenal jusqu’au devant des Tuileries où ces cavaliers s’affrontèrent en tournois et en courses.
Charles Perrault (1628-1703) nous a laissé un témoignage très complet de cet événement : Courses de Testes et de Bagues faites par le Roi et par les Princes et Seigneurs de sa Cour en l’année 1662 publié à Paris à L’Imprimerie royale en 1670. Son texte descriptif est illustré de quelque 200 estampes gravées par François Chauveau (1613-1676) et Israël Silvestre (1621-1691). Il y eut au moins 5 exemplaires de cet ouvrage, un pour chaque chef de quadrille : le roi, Monsieur, le duc de Guise, le duc d’Enghien, le prince de Condé. L’exemplaire du roi est conservé à la bibliothèque municipale de Versailles ; les illustrations sont gouachées par Jacques Bailly (1629-1679).
Les carrousels sont des divertissements de princes ou de personnes de condition, qui représentent des fables ou des scènes historiques. Les participants sont divisés en quadrille, ou squadra, avec à sa tête un prince. Le roi, avec le soleil pour emblème, conduisait la quadrille des Romains, vêtu d’or et de rouge.
Quadrille : petite troupe de gens à cheval superbement montés et habillés, pour exécuter des fêtes galantes, accompagnées de joutes et de prix. Quand il n’y avait qu’une quadrille, c’était proprement un tournoi ou une course. Les joutes demandaient deux partis opposés. Le carrousel en devait avoir au moins quatre, et la quadrille devait être composée au moins de huit ou douze personnes. Les quadrilles se distinguaient par la forme des habits ou par la diversité des couleurs.
Le dernier divertissement de ce genre qu’on ait vu dans ce royaume est celui que donna Louis XIV, en 1662, vis-à-vis des Tuileries, dans l’enceinte qui depuis a retenu le nom de place du Carrousel. Il y eut cinq quadrilles. Le roi était à la tête des Romains ; son frère, des Persans ; le prince de Condé des Turcs ; le duc d’Enghien, son fils, des Indiens ; le duc de Guise, si singulier en tout, des Américains. La reine-mère, la reine régnante, la reine d’Angleterre, veuve de Charles II, étaient sous un dais à ce spectacle. Le comte de Sault, fils du duc de Lesdiguières, remporta le prix, et le reçut des mains de la reine-mère.
Dessinateur, graveur et peintre de miniatures, François Chauveau étudia dans l’atelier de Laurent de La Hyre et se spécialisa dans l’eau-forte. Louis XIV lui attribua le titre de graveur du roi ainsi qu’une pension en 1662. Il fut nommé conseiller à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 14 avril 1663.

Le 1er timbre
Biographie et œuvres de Victor Ségalen

Une brève biographie de Victor Segalen

Victor Segalen est né à Brest le 14 janvier 1878. Il commence ses études de médecine en 1886 à l'École annexe de Médecine de Brest puis entre à l'École de Santé Navale de Bordeaux en 1898, il a alors 20 ans. Il fait la connaissance de Daniel de Monfreid, de Huysmans, de Rémy de Gourmont et de Saint-Pol Roux avec les quels il entretient des relations d'amitié.
Il soutient sa thèse de Médecine «L´Observation médicale chez les écrivains naturalistes»et obtient le grade de Médecin de la Marine en sortie de Santé Navale à Bordeaux en 1902, il embarque l'année suivante pour Tahiti où il sera affecté sur l'Aviso «Durance» (en arrière plan du timbre).Il voyage aux îles Marquises et fut un des premiers, avec l'écrivain suédois Bengt Danielsson, à s'intéresser à la vie et à l'oeuvre de Paul Gauguin qui vient de mourir. Il fera un séjour à Antuona après la mort du peintre et réussit à réunir plusieurs des ses oeuvres qu'il ramène en France à bord de l'Aviso «Durance».
De retour en France, après un long périple qui lui fait découvrir une partie de l'Asie, il épouse une brestoise. Il fait la connaissance de Debussy et de Claudel. Il apprend le chinois et acquiert de ce fait le titre d'officier interprète.
En 1909 Il se voit confier une mission de recherche archéologique en Chine. Il y découvre les monuments funéraires des Han, dynasties qui régnèrent de 206 avant J.C. à 220 après J.C. Il essayera ensuite de faire partager sa passion pour la culture chinoise.
Victime de la maladie il part en Algérie puis retourne en Bretagne où il meurt au printemps de 1919 lors d'une promenade solitaire en forêt de Huelgoat.

Bernard Le Lann  

Oeuvres : Stèles (1912), les Immémoriaux,
Odes, Peintures, René Leys.
Victor Segalen
Son oeuvre littéraire commencée très tôt est particulièrement innovante, oeuvre à la fois de poète, de scientifique, d´humaniste, mais aussi oeuvre de grande clairvoyance à une époque encore placée sous la pensée dominante des conquêtes coloniales et de la supériorité des civilisations occidentales et des religions chrétiennes.
Dans «Les immémoriaux» par le truchement des pérégrinations de Terii, prêtre de l'ancienne religion tahitienne, il porte un témoignage réinventé, entre la fin du XVIIIème siècle et le milieu du XIXème sur l'arrivée en Polynésie des premiers navigateurs espagnols, britanniques, hollandais et français et leurs différents cortèges de missionnaires. Après s´être sérieusement documenté sur l´histoire, la culture et les langues polynésiennes il analyse avec lucidité et un humour discret et sarcastique les profonds dégâts du colonialisme en Polynésie, et notamment le rôle dévastateur des missionnaires dont il décortique minutieusement les méthodes. Il apporte une sorte de témoignage fictif "de l´intérieur" sur ce que fut cette période qui marqua le début de la dégradation irrémédiable d´une langue, d´une religion et d´une culture polynésienne qui avait été introduite à Tahiti dès le XIIème siècle. Ce livre passionnant est de mon point de vue un véritable Chef d'Oeuvre, il est à la fois une oeuvre poétique, linguistique, sociologique, et historique, même si parfois l´auteur prend quelques libertés avec la stricte chronologie des évènements historiques. Victor Segalen arrive avec son style si particulier à faire vivre de l´intérieur l´antique pensée maorie.

Dans «Peintures» et «Stèles» il crée un style littéraire où il mêle intimement à la poésie d´autres formes d´art comme la peinture ou la sculpture. On peut dire, en quelque sorte, qu´il invente dans «Peintures» une sorte d´art abstrait ou virtuel dans la mesure où il donne consistance par le verbe à des oeuvres fictives, inspirées de la peinture traditionnelle chinoise. Cet ouvrage est un véritable paradoxe, car il décrit minutieusement des peintures à la fois très réalistes et figuratives mais dont il montre, ou démontre, combien elles sont porteuses de bien plus de spiritualité, de réflexion (à tous les sens de ce mot),de chatoiement des lumières que bon nombre de peintures européennes qui lui étaient contemporaines et dont il en fait au passage un critique aimable pleine d´un humour discret.

Bernard Le Lann  

Une citation de Charles Le Quintrec

«Le véritable Empire du Milieu n'est pas en Chine, il est au plus secret de nous-mêmes.
Cette vérité-là mettra plus d'un demi-siècle à nous parvenir. En effet, quand, en 1919, dans la forêt du Huelgoat, on le trouvera mort au pied d'un arbre, un Shakespeare à la main, personne en Bretagne, en dehors de Saint-Pol Roux., ne sait qui il est. Les Bretons ne s'intéressent pas à leurs hommes de grand format »
(Charles Le Quintrec - Poètes de Bretagne - Anthologie - Coll. La petite vermillon - Ed. La Table Ronde).

Victor Segalen et les universités
Le Conseil d´Administration de l´Université de Bordeaux 2 a adopté le nom de Victor Segalen et François Mitterrand a inauguré à Brest en 1994 l'UFR des Lettres et Sciences Sociales, baptisée Victor Segalen, et qui est aujourd'hui la plus importante composante de l'UBO (Université de Bretagne Occidentale).


Le 1er timbre
Alerte contre la prolifération du frelon asiatique

Alerte contre la prolifération du frelon asiatique
Frelon asiatique

Depuis 2005, le frelon asiatique gagne du terrain dans le Sud-Ouest : de nombreux départements sont maintenant colonisés. « En 2006, on estimait à une cinquantaine les nids présents en Gironde. En 2007 près de 700 ont été détruits en 2 mois et plus de 50 nids ont été repérés en 2008 sur la seule commune de Villenave d'Ornon ! » explique un apiculteur du Groupement de Défense Sanitaire des Abeilles (GDSA). « À terme, on court vers la catastrophe écologique et économique. » La situation devient donc préoccupante aussi bien pour la filière apicole, puisque ces frelons s'attaquent directement aux abeilles, que pour l'éco-système.

Un peu plus petit que notre frelon commun (Vespa crabo), le Vespa velutina se distingue par sa coloration sombre : il est noir à 80 %, avec un peu de cou leur orange au bout de l'abdomen. Ses nids grossissent progressivement, de la taille d'un œuf au printemps, à celle d'un gros ballon de 60 à 80 cm de diamètre. Ce frelon est plus dangereux que le frelon européen jaune, car les piqûres sont souvent plus nombreuses (risque d'hospitalisation), et les nids se trouvent n'importe où (massif de fleurs, abri de jardin, sous les avant-toits, sommets des arbres...).

Chaque reine piégée = un nid en moins !

Pour lutter contre ce phénomène, chacun peut installer des pièges dès maintenant et ce jusqu'au 1er mai, pour supprimer les reines qui pondent les colonies durant toute cette période.

Passé le mois de mai, mieux vaut retirer les pièges qui risquent de capturer d'autres espèces.

La recette du piège... sélectif !

Coupez le tiers supérieur d'une bouteille en plastique (2 litres), retournez la partie haute et agrafez-la pour faire entonnoir. Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s'échapper, faites des petits trous de 5 mm (pas plus), vers le haut du piège, avec un morceau de fil de fer chauffé. Versez :
•  un verre de bière brune
•  un verre de vin blanc (qui a la vertu de repousser les abeilles...)
•  un trait de sirop de cassis.

Le piège peut être suspendu à un arbre ou à un balcon au soleil, à une hauteur de 2 m environ. Renouvelez la recette dès que cela commence à sentir (en général au bout d'une semaine... en gardant quelques cadavres de frelons qui attirent leurs semblables).


Texte extrait du bulletin du Conseil Général de la Gironde
Le 1er timbre
Détails et particularités de ce timbre
Année des Abbayes

Ce timbre est conçu comme une carte à jouer, c´est à dire deux images tête-bêche, à l´endroit l´abbaye de Saint-Pierre sur Dives et à l´envers l´abbaye de Bernay dans l´Eure. Le sous-titre se lit dans les deux sens: «Lumière de St-Pierre sur Dives» et «Lumière de Bernay». La mention «FRANCE» figure sur chacune des deux parties du timbre.

En haut à droite, à côté de la signature de Pierre Forget on peut voir une voûte qui est en fait une lettre n, comme Normandie, en dessous les lettres AA formant croix avec une crosse d´Abbé, AA comme Année des Abbayes.

Le 1er timbre
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Le 1er timbre Le 1er timbre
Martin Luther 1483-1546.

Martin Luther a vu le jour le 10 novembre 1483 à Eisleben en Thuringe et est mort dans cette même bourgade le 18 février 1546. Etudiant à l'université d' Erfürt à partir de 1501 il rentre en 1505 au couvent des moines augustins de cette ville. En 1507 , il reçoit l'Ordination et séjourne à Rome en 1510, où il découvre avec indignation la corruption qui règne à la Cour pontificale.
De retour en Allemagne, il médite sur “l'Epître aux Romains” de Saint Paul, et s'interroge sur la valeur de la théologie telle qu'elle est encore enseignée.
Cette longue réflexion le mène à condenser sa pensée qu'il affiche, comme le veut l'usage universitaire de ce temps, à la porte de la chapelle du château de Wittenberg en Saxe.

Il y condamne, sans détours oratoires, le “commerce des indulgences” de pratique courante, c'est à dire la rémission par l'argent des peines temporelles que méritent les péchés. Sa première thèse ne laisse aucune équivoque sur ce qu'il pense: “Notre seigneur et maître Jésus-Christ en disant faites pénitence", écrit -il, "a voulu que la vie entière soit pénitence.”

Cette publication fit scandale.
L'archevêque de Mayence dénonça Martin Luther au Saint-Siège.
C'est le début d'une longue controverse qui devait entraîner celui que l'on appelait le “moine-saxon” à se séparer de Rome. En janvier 1521, le pape l'excommunie.
Dès lors considérant que l'Église catholique l'a rejeté, Luther abandonne sa condition de moine et se marie en 1525 avec une cistercienne défroquée, Catherine von Bora. Dans le même temps ,il organise sa propre Eglise qui n'admet ni les messes privées, ni les jeûnes, ni la confession. Il ramène à deux (le baptême et la cène) le nombre des sacrements et se contente d'un culte simplifié dans des temples dépouillés de tout ornement.
De la bible, il tire la substance de sa doctrine.
Il n'y a que la foi qui sauve, et c'est Dieu qui, dans sa puissance accorde ou refuse la foi. La religion de Luther repose sur une doctrine qui veut que dans l'Eucharistie, le corps et le sang du Christ soient présents réellement et conjointement à la substance du pain et du vin.

Est-il permis de juger Luther ?
Sans doute est-ce lui qui s'est le mieux défini, lorsqu'il écrit que tout être humain doit “vouloir en toute chose ce que ce Dieu veut, vouloir sa gloire et ne rien désirer pour soi-même, ni ici bas, ni dans l'au-delà .”

Sources: feuillet N° 670 S du catalogue CEF.
Le 1er timbre
Belle-Île - la citadelle du Palais

Erigée sous le règne d’Henri II, la citadelle fut agrandie par Nicolas Fouquet, alors propriétaire de Belle-Ile, sans que le surintendant de Louis XIV ne visite Le Palais avant sa disgrâce. Cédée à la couronne et fortifiée à nouveau sur ordre de Vauban, la forteresse subit les assauts répétés des flottes ennemies alors que l’île, véritable entrepôt, stockait les marchandises de la Compagnie des Indes. Entourée d’une double enceinte aux murailles épaisses, elle fut transformée en caserne et en prison jusqu’en 1961.

Extrait d’une ancienne version du site « bretagne.com »
Le 1er timbre

MontpellierMontpellier (en occitan : Montpelhièr) est une commune française, préfecture du département de l’Hérault, en région Occitanie. Montpellier se situe dans le sud de la France, sur un grand axe de communication joignant l’Espagne à l’ouest, à l’Italie à l’est. Proche de la mer Méditerranée (7,1 km), cette ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest et Nîmes à 52 km au nord-est.
Ses habitants sont appelés les Montpelliérains et leur surnom est Clapassièrs ou Clapassencs.
Montpellier est, par sa population, la septième commune de France et la troisième ville française de l’axe méditerranéen (derrière Marseille et Nice). Elle est l’une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue depuis 1945. Elle a quasiment triplé sur cette période pour atteindre 277 639 habitants au 1er janvier 2015, ce qui en fait la commune la plus peuplée du département de l’Hérault et la deuxième plus peuplée de la région Occitanie après Toulouse. L’unité urbaine de Montpellier compte 428 909 habitants, la métropole compte 457 859 habitants et l’aire urbaine 599 365 habitants en 2015, soit la 14e de France par sa population. Montpellier est aussi la ville qui s’est développée le plus ces dernières années.
Depuis les années 1990, Montpellier connaît l’une des plus fortes croissances économiques et démographiques du pays : son cadre de vie, sa vie culturelle et enfin son climat méditerranéen expliquent en grande partie cet engouement pour « la Surdouée » (titre d’une campagne publicitaire dans les années 1990, lancée par Georges Frêche durant son mandat de maire).
Avec 70 000 étudiants, c’est également la ville qui compte le plus d’étudiants par habitant après Poitiers (21 % de la population totale).

L’ancienne citadelle de Montpellier est une place forte construite au XVIIe siècle par Louis XIII. Elle est située au pied du centre historique de Montpellier. Devenue la caserne Joffre à la fin du XIXe siècle, puis en 1947, le plus grand lycée et collège du département de l’Hérault.
D’après Wikipédia

Le 1er timbre
Le bon à tirer du carnet avant le refus de la famille Kastler
Musée de La Poste

Bon à tirer du carnet

D’après «Le patrimoine du timbre-poste français»
Éditions Flohic 1995 sous la direction de Jean-François Brun
Le 1er timbre
Marcel Dassault (1892-1986)

Au cours de ma carrière, souvent la même question m'a été posée : Qui êtes-vous, M. Dassault ? C'est pour faire justice des légendes que le père des avions aux noms qui font rêver, prend un jour la plume : "Le Talisman" paraît en 1983. Cette autobiographie devrait montrer aux jeunes que “Pour réussir, il faut persévérer.

Il naît le 22 janvier 1892 à Paris, 4ème fils d'un docteur alsacien et d'une Marseillaise. Sa vocation d'ingénieur apparaît en 1903, lorsque ses parents lui offrent pour le récompenser de son succès scolaire “une boîte d'expériences électriques”. Plus intéressé par l'électricité que par les études classiques, il entre à l'École Bréguet. Là, alors que, en récréation, il avait “levé les yeux vers le ciel et vu le Wilbur Wright du comte de Lambert doubler la tour Eiffel pour la première fois”, l'aviation entre “dans son esprit”. Au sortir de l'École supérieure d'aéronautique (qui vient juste de naître), il se familiarise avec la construction des avions. Juste avant la Première Guerre mondiale qui fait de lui un constructeur d'hélices à 23 ans et un constructeur d'avions à 26 ans, il devient l'ami des pionniers que furent Blériot, Farman, Guynemer … et l'inventeur qu'il ne cessera plus d'être. La paix retrouvée ne l'éloigne que momentanément de sa passion pour l'aéronautique.

Comme l'engin Wilbur Wrigt l'avait conduit à l'aviation, le “Spirit of Saint-Louis” de Lindbergh l'y a ramené. Les prototypes se succèdent tant civils que militaires. Bombardiers et chasseurs sortent de ses usines en mai 1940, mais malheureusement commandés trop tard. Après quatre années passées dans les prisons de Vichy, il fut déporté au camp de Buchenwald ; il appartint aux rares rescapés qui avaient résisté aux camps de la mort. De la Société des Avions Dassault sortent en 1950 l'Ouragan, 1er avion de combat à réaction français et, en 1952, le Mystère IV, 1er avion européen à franchir le mur du son. Les Étendard, Mirage III, Mirage IV, Mirage F1, Mirage 2000 seront autant de succès techniques et commerciaux. Les Mystères perpétuent, dans leur nom, l'enfance enchantée de leur constructeur, lecteur assidu de Paul d'Ivoi, cet émule de Jules Verne qui fut l'auteur du Docteur Mystère.

De tous les capitaines d'industrie qui ont, à l'aube du 20e siècle, tenté l'aventure de l'aéronautique, Marcel Dassault est le seul Français qui ait durablement réussi et hissé notre industrie aéronautique au rang international. Devenu parallèlement patron de presse, parlementaire et même cinéaste, il a mené à bien tout ce qu'il a entrepris : fondateur du magazine Jours de France, il a été aussi producteur et réalisateur de films tels “Le temps des vacances ” ou “L'été de mes 15 ans”. Sans doute professait-il qu'il valait mieux se fier “à son étoile” qu'aux mirages d'un talisman. Il en possédait un cependant : un trèfle à 4 feuilles, cueilli en 1939, puis retrouvé au sortir de Buchenwald et qui ne le quittera plus jusqu'à sa mort le 18 avril 1986.

Sources: Collections philatéliques de La Poste
Le 1er timbre
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon

Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (7 septembre 1707 à Montbard - 16 avril 1788 à Paris), est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et écrivain français. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, parmi lesquels notamment Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. La localité éponyme Buffon, dans la Côte-d'Or, fut la seigneurie de la famille Buffon.
...
Buffon est surtout célèbre pour son œuvre majeure, L'Histoire naturelle, générale et particulière, en 36 volumes parus de 1749 à 1789, dont huit après sa mort, grâce à Bernard Lacépède. Il y a inclus tout le savoir de l'époque dans le domaine des sciences naturelles. C'est dans cet ouvrage qu'il relève les ressemblances entre l'homme et le singe et la possibilité d'une généalogie commune. L'attention que Buffon accorde à l'anatomie interne le place parmi les précurseurs de l'anatomie comparative. L'intérieur, dans les êtres vivants, est le fond du dessin de la nature, écrit-il dans les Quadrupèdes.
L'Histoire naturelle, qui devait embrasser tous les règnes de la nature, ne comprend que les minéraux et une partie des animaux (quadrupèdes et oiseaux). Elle est accompagnée d'une Théorie de la Terre, de Discours en forme d'introduction, et de suppléments parmi lesquels se trouvent les Époques de la nature, un des plus beaux ouvrages de l'auteur.

D’après Wikipédia
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Le bureau de Poste de Mâcon (Saöne-et-Loire)

Jean-Pierre Louis, en retraite depuis 1993, a effectué toute sa carrière à la Poste pendant 42 ans, dont 35 passés à la Grande Poste de Mâcon. « Ayant l’âme du collectionneur, je me suis toujours passionné pour l’histoire de France et l’histoire postale de la ville. Pendant une quarantaine d’années, j’ai beaucoup appris, écouté, regardé et cherché jusqu’à réaliser un document qui retrace ce qu’est ce grand service public. Le document est sorti il y a quelque temps, édité par Visualia, qui rassemble les collectionneurs issus de la Poste. »

« La poste aux chevaux a été créée vers 1479 par Louis XI pour transmettre les missives royales. Il y avait 30 kilomètres à parcourir entre deux postes à chevaux, et petit à petit des courriers privés se sont glissés dans l’organisation de ce service. En 1873, la malle-poste a cédé la place à la locomotive.

À Mâcon, le premier-Maître de poste, Jean Fleuret, exerçait au alentours de 1625. Le bureau de poste de Mâcon est établi en 1626 avec Jean Collot, rue de la Filaterie. À la fin du XVIIIe siècle, le bureau des coches et diligences était situé au port Guyot de Nanton, devenu place Saint-Étienne, où se retrouvaient les coches d’eau et les diligences. En 1823, le bureau est déplacé au numéro 32 du Quai Nord, puis de 1880 à 1913 dans l’ancien couvent des Minimes, qui deviendra ensuite le Syndicat agricole. Le bâtiment est aujourd’hui en restructuration complète pour devenir une extension des halles et une salle d’exposition.

La Poste va alors s’installer définitivement rue Victor-Hugo, dans un vaste bâtiment construit en 1913 d’après les plans de Choquin et Lavirotte, établis pour la Poste d’Alger.

La Grande Guerre reporte l’inauguration de la Poste actuelle.

Le lieu aurait dû être inauguré en 1914, en même temps que la Chambre de commerce et d’industrie, mais la Grande Guerre a annulé l’évènement. Depuis peu, la Poste a été reconvertie en résidence hôtelière, mais l’accueil du public perdure. »


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Course autour du Monde
1989-1990

La Poste dans la course autour du monde, c'est un ménage à trois : un bateau, des hommes, une entreprise. Sa mission : réussir. Pour les marins embarqués sur le bateau "La Poste", il s'agit de participer à l'une des courses de voile les plus prestigieuses du monde, la Whitbread. Pour l'institution qui les parraine, il faut faire reculer les frontières hexagonales et mettre le cap sur 1993. La Poste ne pouvait mandater meilleurs ambassadeurs : les huit postiers qui composent l'équipage sont, comme les grands navigateurs de l'Histoire, les explorateurs d'un nouveau monde. Mais la route est longue vers ces nouveaux territoires et la compétition féroce.

La Whitbread, réservée aux équipages des voiliers monocoques, a lieu tous les quatre ans. Les concurrents doivent parcourir, pour la Whitbread 1989-1990, plus de cinquante mille kilomètres par l'Atlantique Sud en six étapes : Southampton (Grande- Bretagne), Punta del Este (Uruguay), Fremantle (Australie), Auckland (Nouvelle-Zélande), Punta del Este, Fort Lauderdale (U.S.A.). Partis le 2 septembre 1989, les équipages, qui comptent dix-sept nationalités, sont attendus à Portsmouth à la fin de mai 1990. Le bateau "La Poste" est un First 51 Bénéteau "version course" Ses plans ont été dessinés par l'Argentan German Frers et sa construction a été confiée au premier fabricant de bateaux de plaisance du monde, Bénéteau. Long de 15,63 mètres, le voilier, fait en fibre de verre, est le plus petit de la course. Baptisé le 17 octobre 1987, il n'a pas cessé de naviguer. Son équipage de postiers a, quant à lui, fait ses preuves, notamment dans la Transat des Alizés entre Casablanca et Pointe-à-Pitre, et dans les régates de la Southern Ocean Racing Conference disputées entre la Floride et les Bahamas.

Il reste que le bateau ne serait rien s'il n'était mû par ces huit marins, salariés de la Poste, animés d'une farouche volonté de participer et soucieux de faire partager leurs ambitions aux trois cent mille postiers restés à terre. Car en effet, les notions d'esprit d'équipe, de sécurité, de performance qu'ils incarnent, sont aussi les valeurs que tous les postiers de France doivent et seront amenés à défendre.

D´après la notice philatélique de LA POSTE - 1990
Le 1er timbre
Le Conservatoire National des Arts et Métiers

Le Conservatoire National des Arts et Métiers est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. Il a pour mission d’assurer la promotion supérieure du travail et la formation professionnelle continue, de conserver et d’enrichir ses collections, de contribuer à l’histoire des techniques et des structures industrielles.

La loi du 19 Vendémiaire An III (10 octobre 1794) a créé l’établissement qui fête son bicentenaire. Son but était de conserver des machines en état de marche et d’en expliquer le maniement pour former des artisans et sensibiliser les entrepreneurs à leur utilisation.

La CNAM offre aux adultes engagés dans la vie professionnelle des enseignements adaptés au monde de l’entreprise dans les domaines de la technologie et de la gestion. L’accès à ces formations n’exige pas de diplômes spécifiques. Des techniciens peuvent progresser vers des diplômes nationaux, y compris le doctorat. Chaque année le CNAM délivre 7 000 diplômes dont 800 d’ingénieurs.

Les enseignements sont offerts dans 53 centres régionaux associés répartis sur toute la France. Un réseau assure une interaction entre ces centres; il est symbolisé par la courbe au milieu du timbre. C’est la trajectoire du pendule de Foucault, qui fonctionne au CNAM depuis 1869; elle recouvre peu à peu tout le plan et permet d’assurer la liaison entre deux points quelconques.

Installé depuis 1789 dans le prieuré de Saint Martins des Champs, le Musée des Arts et Métiers détient 80 000 objets essentiels à l?histoire des techniques. Le réfectoire du prieuré abrite une bibliothèque de 130 000 volumes scientifiques et techniques. Le pendule de Foucault est devenu le symbole de l’institution en illustrant sa mission fondamentale: diffuser la connaissance technique à tous, là où ils se trouvent. Le Conservatoire des Arts et Métiers maintiendra au XXIème siècle la tradition des Encyclopédistes qui, au XVIIIème siècle, présentaient à tous le "Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des métiers".

Sources: Collections philatéliques de La Poste

Le Conservatoire National des Arts et Métiers

Le 1er timbre
STERNE PIERRE-GARIN

STERNE PIERRE-GARIN, Sterna hirundo
Angl.: Common Tern. All.: Flussesschwalbe. Holl.: Visdifje. Suèd.: Fisktärna. It.: Rondine di mare. Esp.: Charrán commún.

Détermination: 35 cm (E 70-80). Les St. pierregarin, Arctique et de Dougall sont faciles à confondre, et leurs différences ordinaires sont rarement tout à fait sûres. En été: St. pierregarin se distingue de près par la pointe noire (parfois absente) ou au bec rouge orangé (bec tout rouge sang chez l'Arctique, presque tout noir chez la Sterne de Dougall). En hiver: bec norâtre à base souvent rouge (tout noirâtre chez l'Arctique et la Dougall). Toutes ont les pattes rouges en été; en hiver pattes rougeâtres à noirâtres chez la Pierregarin (noirâtre chez l'Arctique, rouge orangé chez la Dougall). Chez la Pierregarin, les «filets» de la queue ne dépassent pas les pointes des ailes fermées. (dépassent un peu chez l'Arctique, de beaucoup chez la Dougall). Plumage d'hiver et immature: calotte incomplète et front blanc chez les trois, mais la Pierregarin a les taches des épaules plus sombres. Au vol, par dessous, 4 primaires internes font une tache pâle transparente en arrière du poignet de l'aile (Arctique: toutes les rémiges primaires sont transparentes). Voir aussi Guiffette moustac.

Voix : Variée, bryante, long krî-err descendant, kiri-kiri et kikikikik ou kitkitkit kirr...
Habitat : Eaux des côtes et, ça et là, de l'intérieur, plages, îles. Niche en colonies sur les plages, dunes, îles.

D’après le Guide des Oiseaux d'Europe.
Par Roger Peterson. Delachaux et Niestlé, Éditeurs. Neuchâtel-Paris.
Le 1er timbre

Berthe Morisot Berthe Marie Pauline Morisot (née le 14 janvier 1841 à Bourges - morte le 2 mars 1895 à Paris) est une artiste-peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.

Elle représente l'élément féminin du groupe impressionniste, respectée par ses camarades et admirée. À sa table, se réunissent son beau-frère Édouard Manet qui est le plus mondain, Edgar Degas, le plus ombrageux, Pierre-Auguste Renoir, le plus sociable, et Claude Monet le plus indépendant du groupe. Stéphane Mallarmé l'introduit auprès de ses amis écrivains.

Les étapes de la carrière de Berthe Morisot ne sont pas très marquées car elle a détruit toutes ses oeuvres de jeunesse. C'est à peine si l'on discerne une influence d' Édouard Manet ou de Pierre-Auguste Renoir vers la fin de sa vie. Après sa mort, la galerie Durand-Ruel a organisé une rétrospective de ses peintures, aquarelles, pastels, dessins et sculptures : il y avait plus de quatre cents pièces.

En 1983, Elizabeth Kennan, rectrice du Mount Holyoke College et C. Douglas Lewis, conservateur du département de sculptures de la National Gallery of Art admirent la peinture de Berthe Morisot et ils décident, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la création du Mount Holyoke College, d'organiser une grande rétrospective des oeuvres de l'artiste à la National Gallery of Art, car les quatre principaux mécènes du college ont été parmi les premiers à collectionner les oeuvres de Berthe Morisot. Ils ont été les pionniers d'une reconnaissance qu'on ne lui accordait pas, sans doute par sexisme, selon Sophie Monneret, car les femmes-peintres ont une place restreinte dans les musées, mais depuis quelques années, on constate une forme de réhabilitation de Berthe Morisot. La Fondation Gianadda de Martigny a accueilli en 2002 une grande exposition de ses oeuvres. Le musée Marmottan lui a consacré une grande rétrospective de mars à août 2012. C'était la première rétrospective qu'on lui accordait à Paris depuis près de cinquante ans.

Berthe Morisot était une «rebelle». Tournant le dos très jeune à l'enseignement académique du peintre lyonnais Chocarne, elle a fondé avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas le groupe d'avant-garde les «Artistes Anonymes Associés», qui allait devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs regroupant des impressionnistes. Sa volonté de rupture avec les traditions, la transcendance de ses modèles, et son talent ont fait d'elle «la grande dame de la peinture» selon Anne Higonnet.

D’après Wikipédia
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René Descartes

Incarnation de l'esprit français à travers le monde, René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine, est le fils de Joachim Descartes, conseiller au Parlement de Bretagne. Très jeune, il est admis au collège de la Flèche. Les jésuites, qui dirigent cet établissement nouvellement fondé, lui inculquent les principes de la foi, mais savent également lui apporter de solides rudiments de latin, d'éloquence et de philosophie. A 20 ans, muni d'une licence en droit obtenue à Poitiers, il décide de rompre avec une existence studieuse pour chercher une connaissance qu'il trouvera dans «Le grand livre du monde». Pour ce faire, il rejoint l'Armée et séjourne alors dans de nombreuses villes d'Europe: c'est ainsi qu'il côtoie savants et gens de cour.

En 1637, Descartes publie le magistral «Discours de la méthode» dans lequel il affirme que l'esprit est bien distinct de la matière. Il va, par la pratique du doute méthodique, aller du plus simple au plus complexe, du doute fondamental vers une explication rationnelle. Son célèbre Cogito ergo sum (je pense donc je suis) fonde cette méthode afin de "bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences".

Pour Descartes, démarche scientifique et démarche philosophique sont inséparables, et la connaissance serait comme un arbre dont la métaphysique constituerait les racines, la physique: le tronc et les autres sciences: morale, médecine et mécanique, les principales branches. Si parfois Descartes s'est trompé sur le plan scientifique, il a laissé en mathématique une œuvre importante. Un de ses apports majeurs est l'invention des coordonnées dites cartésiennes qui permettent de traduire toute courbe géographique en une expression algébrique. Descartes ouvrait ainsi la voie de la géométrie analytique.

Appelé auprès de la Reine Christine de Suède, férue de sciences et de philosophie, il est victime des rigueurs du climat et meurt d'une pneumonie le 11 février 1650. Descartes sut être, également, un brillant écrivain qui maniait le verbe avec clarté, sobriété et humour. Désormais le Cartésianisme marque la pensée occidentale.


D’après Phil@Poste  
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Saint Martin à demi généreux ?

Certains mauvais esprits ont glosé sur le fait que Saint-Martin n'ait pas donné sa cape en entier au mendiant qui avait froid. En fait Saint Martin, généreux, était aussi un officier romain rigoureux, il ne se serait pas permis d'offrir ce qui ne lui appartenait pas: en effet son équipement lui appartenait pour moitié, l'autre moitié appartenait à l'armée romaine.
Voila pourquoi Saint Martin était généreux à 100% et non pas à 50% comme certains mécréants l'ont fait croire !
Mais on n'est jamais certain de rien, peut-être, après tout, a-t-il donné la moitié de la cape propriété de l'armée romaine, se souvenant des misères infligées aux premiers chrétiens par les Romains ?
Cette éventuelle rancune lui aura-t-elle été pardonnée par Saint Pierre, mort à Rome ?
Que de questions, mon Dieu !
B.L.  

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Notes personnelles sur l´enclos de Guimiliau et quelques autres
1533 - 1680

L´enclos paroissial de Guimiliau a été édifié de 1533 à 1680, son calvaire (1581 à 1588) comporte 200 personnages et représente l´enfance de Jésus. Ce calvaire servait au curé de sorte de bande dessinée en 3 dimensions pour illustrer le catéchisme auprès des enfants, et faire des rappels aux adultes.

L´âge d´or des enclos paroissiaux a coïncidé à cette époque avec le développement très important du commerce maritime international breton. Les ports du monde entier étaient fréquentés par des navires de commerce breton, tant et si bien qu´au 16ème siècle et au début du 17ème le breton était la langue commerciale internationale presque au même titre que l´anglais maintenant.
La navigation à voile utilisait beaucoup le lin et le chanvre (voile, toiles, vêtements, cordages), les régions qui cultivaient, tissaient et commercialisaient le lin ont donc connu une extraordinaire période de richesse. Cette opulence s´est traduite par la construction de nombreux enclos paroissiaux dans la zone de culture et de commerce du lin.
Chaque village rivalisait avec son voisin pour avoir le plus bel enclos possible. Ce fut le cas entre les villages de Guimiliau et de Lampaul-Guimiliau distants seulement de 2 ou 3 kilomètres.

L´enclos est au départ un cimetière clos avec un calvaire, attenant à l´église paroissiale, qui s´est enrichi d´un ossuaire et d´un portique d´entrée ou porte triomphale (en fait de triomphe cette porte s´appelle porz ar maro en breton, porte de la mort !).
L´église, comme presque toutes les églises, est orientée est-ouest, mais on y accède par un porche orienté au sud, toujours très richement décoré, celui-ci donne généralement directement sur l´enclos paroissial. Contrairement aux autres églises du territoire continental le porche ouest est peu utilisé, et donc sobrement décoré, tout simplement pour se protéger des vents dominants, orientés d´ouest en est en Bretagne !

L´enclos paroissial, comme son nom l´indique, est clos. Il s´agit d´une mesure pratique, en effet à cette époque, dans ces villages ruraux poules et cochons circulaient en toute liberté, on prit donc rapidement l´habitude d´entourer le cimetière d´un< enclos afin d´épargner ce lieu sacré de la souillure des ces animaux de ferme. Cette précaution fait que le portique d´entrée, toujours ouvert, comporte une marche pour monter, un petit muret à enjamber et une marche pour descendre. < L´enclos était ainsi protégé de l´intrusion animale. On voit très nettement cette particularité à Plouneour-Ménez.

Si les personnages du calvaire servaient entre autres à l´éducation religieuse des enfants du catéchisme (c´est très visible à La Martyre où une galerie «pédagogique» au-dessus de la porte triomphale avait été aménagée en hauteur afin que le curé fasse son catéchisme de façon à être bien vu par tout le monde) ils servaient aussi à l´édification des plus grands, comme par exemple Katell Gollet (Catherine la perdue) la «pécheresse» dévorée par le démon (Guimiliau mais aussi Plougastel-Daoulas), où même ils servaient parfois de support de caricature pour certains hauts personnages (par exemple Henri IV sculpté par R. Doré dont le style alerte et très caractéristique se retrouve sur les calvaires de Commana et de Saint-Thégonnec). On peut aussi trouver parmi les très nombreux personnages le portrait d´un des créateurs des oeuvres d´art de l´enclos, un peu comme le fit plus tard Alfred Hitchcock dans ses films. A Guimiliau, le Saint Joseph qui protège la fuite en Égypte, habillé en riche bourgeois du XVIème siècle, représente peut-être un des bienfaiteurs de la paroisse ou l´un des artistes comme Derien Pouliquen ou Jacques Quotyan dont les noms sont gravés sur les fonts baptismaux.
Par ailleurs l´église de l´enclos paroissial mérite une visite pour les oeuvres d´art qui y sont présentes, comme par exemple le magnifique retable de Commana, dont les belles figures naïves et poupines ont été sculptées par un artiste de la marine de Brest, plutôt habitué aux figures de proue des navires.
L´église de l´enclos de Pleyben possède des poutres sablières (car reposant sur un appui de granit rempli de sable pour décourager les bêtes nuisibles au bois) décorées de toute beauté.

Tous ces magnifiques témoignages d´un art populaire très riche et qui fut très vivant mérite que l´on y consacre quelques week-end, voire tout un voyage de découverte pour ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à proximité !

Bernard Le Lann  

Notes personnelles sur l´enclos de Guimiliau et quelques autres
Le 1er timbre
Le chartreux

De nombreuses légendes courent sur l'origine des Chartreux. Vient-il des Alpes, de la Grande Chartreuse, où les moines l'appréciaient pour sa couleur proche de celle de leur bure? Provient-il de l'hôpital de Belle-Isle, où les religieuses l'avaient élu pour ses qualités de chasseur de souris, mais aussi pour sa robe aussi grise que leur propre uniforme? On lui attribue aussi des origines parisiennes, car sa présence est signalée dans l'ancien couvent des chartreux qui s'élevait à l'emplacement de l'actuel palais du Luxembourg? En réalité, il est probable que ce chat français par excellence, qui fait parti des races les plus anciennes, n'est français que d'adoption: originaire de Turquie ou d'Iran, il aurait gagné nos rivages il y a quelques 4 siècles, à bord de navire marchand.

Le chartreux fut longtemps, triste destin, exploité pour la pelleterie. Teintée et rasée, sa fourrure fut vendue pour celle de la loutre. De nos jours, c'est pour un bel aspect et son caractère qu'il est apprécié et recherché. On remarque d'emblée chez lui sa "bonne tête" aux joues rebondies. "Mon petit ours aux joues pleines": c'est ainsi que l'écrivain Colette, amoureuse des chats en général et des chartreux en particulier, appelait le sien.

Le corps de chartreux est robuste, plus massif chez les mâles que chez les femelles. Sa robe au poils cours et lustrés, à la douceur du velours, es caractéristique. De couleur bleu- gris, elle doit-être parfaitement unie pour correspondre aux canons de la race. Vif et redoutable quand il retrouve les réflexes de chasseur, le chartreux est le plus souvent un chat tranquille et reposant, qui aime marquer de longues pauses sur un coussin et devient facilement paresseux. Intelligent et subtil, avec un charme bien à lui, il est d'une exceptionnelle fidélité: comme le siamois, il peut se laisser mourir de faim s'il est séparé de son maître. On dit même de cet excellent compagnon de l'homme qu'il est : "un chien déguisé en chat."

Timbre conçu par Jean-Paul Véret-Lemarinier, d'après photo de Klein -Hubert de l'agence Bios et de l'agence Sunset. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36,85mm. Vente anticipée à Gennevilliers le 2 octobres 1999 et vente générale le 4 du même mois.


Sources: Collections philatéliques de La Poste
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