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Texte, images ou vidéos illustrant un timbre |
La route qui continue à se dérouler longe la grève, et, à une lieue de Villers, on passe au village de Bénerville, peuplé de pêcheurs. Une falaise élevée et d'énormes blocs que la tempête en a détachés, attirent la curiosité du promeneur.
Une lieue plus loin, c'est Deauville, sur la rive gauche de la Touques.
Il y a vingt-cinq à trente ans, on ne voyait en cet endroit qu'un marais et des dunes. Trouville était sur la rive droite du fleuve, et, pour gagner cette ville, on hélait le passeur, auquel on payait un sou par personne pour la traversée.
Tout est changé. Plus de marais, plus de dunes, plus de miasmes engendrés par les marécages, avec leur cortège de fièvres intermittentes, plus de solitude, plus de passeur forcé : une ville, deux villes, un pont superbe !...
M. de Morny a su créer une cité dans ce coin sablonneux. En peu de temps, des rues ont été remplies d'hôtels, de villas, de maisons de commerce. Une mairie, une église catholique, un temple protestant ont été érigés ; -un vaste hippodrome a été tracé et des courses renommées y font fête chaque année. Un bassin a été creusé, des entrepôts devins, de charbons, de bois, s'y sont installés.
La gare de Trouville-Deauville, située sur le territoire de Deauville, près du pont, est la tête de ligne des chemins de fer de Paris à Trouville, par Pont-l'Evêque et Lisieux.
Le Casino renferme une salle de spectacle, une salle de jeux, des salons de conversation, et présente l'aspect le plus coquet, le plus gracieux, avec ses pelouses, ses bosquets, ses jardins.
Un exemple de la finessedu travail de burin d'Albert Decaris |
L´Édit de Nantes - 1598 |
Henri IV (1553-1610) |
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Les deux vues de détail, le titre Royal et les signataires de l´Edit illustrent parfaitement la maîtrise du burin d´Albert Decaris,
l´image totale du timbre ne fait qu´à peine 45 mm de large !
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«Henry, par la grace de Dieu, Roy de France et de Navarre» Les signataires de l'Edit «Par le Roy estant en son Conseil» |
Depuis 2005, le frelon asiatique gagne du terrain dans le Sud-Ouest : de nombreux départements sont maintenant colonisés. « En 2006, on estimait à une cinquantaine les nids présents en Gironde. En 2007 près de 700 ont été détruits en 2 mois et plus de 50 nids ont été repérés en 2008 sur la seule commune de Villenave d'Ornon ! » explique un apiculteur du Groupement de Défense Sanitaire des Abeilles (GDSA). « À terme, on court vers la catastrophe écologique et économique. » La situation devient donc préoccupante aussi bien pour la filière apicole, puisque ces frelons s'attaquent directement aux abeilles, que pour l'éco-système.
Un peu plus petit que notre frelon commun (Vespa crabo), le Vespa velutina se distingue par sa coloration sombre : il est noir à 80 %, avec un peu de cou leur orange au bout de l'abdomen. Ses nids grossissent progressivement, de la taille d'un œuf au printemps, à celle d'un gros ballon de 60 à 80 cm de diamètre. Ce frelon est plus dangereux que le frelon européen jaune, car les piqûres sont souvent plus nombreuses (risque d'hospitalisation), et les nids se trouvent n'importe où (massif de fleurs, abri de jardin, sous les avant-toits, sommets des arbres...).
Chaque reine piégée = un nid en moins !
Pour lutter contre ce phénomène, chacun peut installer des pièges dès maintenant et ce jusqu'au 1er mai, pour supprimer les reines qui pondent les colonies durant toute cette période.
Passé le mois de mai, mieux vaut retirer les pièges qui risquent de capturer d'autres espèces.
La recette du piège... sélectif !
Coupez le tiers supérieur d'une bouteille en plastique (2 litres), retournez la partie haute et
agrafez-la pour faire entonnoir. Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s'échapper,
faites des petits trous de 5 mm (pas plus), vers le haut du piège, avec un morceau de fil
de fer chauffé. Versez :
• un verre de bière brune
• un verre de vin blanc (qui a la vertu de repousser les abeilles...)
• un trait de sirop de cassis.
Le piège peut être suspendu à un arbre ou à un balcon au soleil, à une hauteur de 2 m environ. Renouvelez la recette dès que cela commence à sentir (en général au bout d'une semaine... en gardant quelques cadavres de frelons qui attirent leurs semblables).
Jean-Pierre Louis, en retraite depuis 1993, a effectué toute sa carrière à la Poste pendant 42 ans, dont 35 passés à la Grande Poste de Mâcon. « Ayant l’âme du collectionneur, je me suis toujours passionné pour l’histoire de France et l’histoire postale de la ville. Pendant une quarantaine d’années, j’ai beaucoup appris, écouté, regardé et cherché jusqu’à réaliser un document qui retrace ce qu’est ce grand service public. Le document est sorti il y a quelque temps, édité par Visualia, qui rassemble les collectionneurs issus de la Poste. »
« La poste aux chevaux a été créée vers 1479 par Louis XI pour transmettre les missives royales. Il y avait 30 kilomètres à parcourir entre deux postes à chevaux, et petit à petit des courriers privés se sont glissés dans l’organisation de ce service. En 1873, la malle-poste a cédé la place à la locomotive.
À Mâcon, le premier-Maître de poste, Jean Fleuret, exerçait au alentours de 1625. Le bureau de poste de Mâcon est établi en 1626 avec Jean Collot, rue de la Filaterie. À la fin du XVIIIe siècle, le bureau des coches et diligences était situé au port Guyot de Nanton, devenu place Saint-Étienne, où se retrouvaient les coches d’eau et les diligences. En 1823, le bureau est déplacé au numéro 32 du Quai Nord, puis de 1880 à 1913 dans l’ancien couvent des Minimes, qui deviendra ensuite le Syndicat agricole. Le bâtiment est aujourd’hui en restructuration complète pour devenir une extension des halles et une salle d’exposition.
La Poste va alors s’installer définitivement rue Victor-Hugo, dans un vaste bâtiment construit en 1913 d’après les plans de Choquin et Lavirotte, établis pour la Poste d’Alger.
La Grande Guerre reporte l’inauguration de la Poste actuelle.
Le lieu aurait dû être inauguré en 1914, en même temps que la Chambre de commerce et d’industrie, mais la Grande Guerre a annulé l’évènement. Depuis peu, la Poste a été reconvertie en résidence hôtelière, mais l’accueil du public perdure. »
Le Conservatoire National des Arts et Métiers est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. Il a pour mission d’assurer la promotion supérieure du travail et la formation professionnelle continue, de conserver et d’enrichir ses collections, de contribuer à l’histoire des techniques et des structures industrielles.
La loi du 19 Vendémiaire An III (10 octobre 1794) a créé l’établissement qui fête son bicentenaire. Son but était de conserver des machines en état de marche et d’en expliquer le maniement pour former des artisans et sensibiliser les entrepreneurs à leur utilisation.
La CNAM offre aux adultes engagés dans la vie professionnelle des enseignements adaptés au monde de l’entreprise dans les domaines de la technologie et de la gestion. L’accès à ces formations n’exige pas de diplômes spécifiques. Des techniciens peuvent progresser vers des diplômes nationaux, y compris le doctorat. Chaque année le CNAM délivre 7 000 diplômes dont 800 d’ingénieurs.
Les enseignements sont offerts dans 53 centres régionaux associés répartis sur toute la France. Un réseau assure une interaction entre ces centres; il est symbolisé par la courbe au milieu du timbre. C’est la trajectoire du pendule de Foucault, qui fonctionne au CNAM depuis 1869; elle recouvre peu à peu tout le plan et permet d’assurer la liaison entre deux points quelconques.
Installé depuis 1789 dans le prieuré de Saint Martins des Champs, le Musée des Arts et Métiers détient 80 000 objets essentiels à l?histoire des techniques. Le réfectoire du prieuré abrite une bibliothèque de 130 000 volumes scientifiques et techniques. Le pendule de Foucault est devenu le symbole de l’institution en illustrant sa mission fondamentale: diffuser la connaissance technique à tous, là où ils se trouvent. Le Conservatoire des Arts et Métiers maintiendra au XXIème siècle la tradition des Encyclopédistes qui, au XVIIIème siècle, présentaient à tous le "Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des métiers".
Incarnation de l'esprit français à travers le monde, René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine, est le fils de Joachim Descartes, conseiller au Parlement de Bretagne. Très jeune, il est admis au collège de la Flèche. Les jésuites, qui dirigent cet établissement nouvellement fondé, lui inculquent les principes de la foi, mais savent également lui apporter de solides rudiments de latin, d'éloquence et de philosophie. A 20 ans, muni d'une licence en droit obtenue à Poitiers, il décide de rompre avec une existence studieuse pour chercher une connaissance qu'il trouvera dans «Le grand livre du monde». Pour ce faire, il rejoint l'Armée et séjourne alors dans de nombreuses villes d'Europe: c'est ainsi qu'il côtoie savants et gens de cour.
En 1637, Descartes publie le magistral «Discours de la méthode» dans lequel il affirme que l'esprit est bien distinct de la matière. Il va, par la pratique du doute méthodique, aller du plus simple au plus complexe, du doute fondamental vers une explication rationnelle. Son célèbre Cogito ergo sum (je pense donc je suis) fonde cette méthode afin de "bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences".
Pour Descartes, démarche scientifique et démarche philosophique sont inséparables, et la connaissance serait comme un arbre dont la métaphysique constituerait les racines, la physique: le tronc et les autres sciences: morale, médecine et mécanique, les principales branches. Si parfois Descartes s'est trompé sur le plan scientifique, il a laissé en mathématique une œuvre importante. Un de ses apports majeurs est l'invention des coordonnées dites cartésiennes qui permettent de traduire toute courbe géographique en une expression algébrique. Descartes ouvrait ainsi la voie de la géométrie analytique.
Appelé auprès de la Reine Christine de Suède, férue de sciences et de philosophie, il est victime des rigueurs du climat et meurt d'une pneumonie le 11 février 1650. Descartes sut être, également, un brillant écrivain qui maniait le verbe avec clarté, sobriété et humour. Désormais le Cartésianisme marque la pensée occidentale.
L´enclos paroissial de Guimiliau a été édifié de 1533 à 1680, son calvaire (1581 à 1588) comporte 200 personnages et représente l´enfance de Jésus.
Ce calvaire servait au curé de sorte de bande dessinée en 3 dimensions pour illustrer le catéchisme auprès des enfants, et faire des rappels aux adultes.
L´âge d´or des enclos paroissiaux a coïncidé à cette époque avec le développement très important du commerce maritime international breton.
Les ports du monde entier étaient fréquentés par des navires de commerce breton, tant et si bien qu´au 16ème siècle et au début du 17ème le breton était la langue commerciale internationale presque au même titre que l´anglais maintenant.
La navigation à voile utilisait beaucoup le lin et le chanvre (voile, toiles, vêtements, cordages), les régions qui cultivaient, tissaient et commercialisaient le lin ont donc connu une extraordinaire période de richesse.
Cette opulence s´est traduite par la construction de nombreux enclos paroissiaux dans la zone de culture et de commerce du lin.
Chaque village rivalisait avec son voisin pour avoir le plus bel enclos possible.
Ce fut le cas entre les villages de Guimiliau et de Lampaul-Guimiliau distants seulement de 2 ou 3 kilomètres.
L´enclos est au départ un cimetière clos avec un calvaire,
attenant à l´église paroissiale, qui s´est enrichi d´un ossuaire et d´un portique d´entrée ou porte triomphale (en fait de triomphe cette porte s´appelle porz ar maro en breton, porte de la mort !).
L´église, comme presque toutes les églises, est orientée est-ouest, mais on y accède par un porche orienté au sud, toujours très richement décoré, celui-ci donne généralement directement sur l´enclos paroissial.
Contrairement aux autres églises du territoire continental le porche ouest est peu utilisé, et donc sobrement décoré, tout simplement pour se protéger des vents dominants, orientés d´ouest en est en Bretagne !
L´enclos paroissial, comme son nom l´indique, est clos.
Il s´agit d´une mesure pratique, en effet à cette époque, dans ces villages ruraux poules et cochons circulaient en toute liberté, on prit donc rapidement l´habitude d´entourer le cimetière d´un< enclos afin d´épargner ce lieu sacré de la souillure des ces animaux de ferme.
Cette précaution fait que le portique d´entrée, toujours ouvert, comporte une marche pour monter, un petit muret à enjamber et une marche pour descendre. <
L´enclos était ainsi protégé de l´intrusion animale.
On voit très nettement cette particularité à Plouneour-Ménez.
Si les personnages du calvaire servaient entre autres à l´éducation religieuse des enfants du catéchisme (c´est très visible à La Martyre où une galerie «pédagogique» au-dessus de la porte triomphale avait été aménagée en hauteur afin que le curé fasse son catéchisme de façon à être bien vu par tout le monde) ils servaient aussi à l´édification des plus grands, comme par exemple Katell Gollet (Catherine la perdue) la «pécheresse» dévorée par le démon (Guimiliau mais aussi Plougastel-Daoulas), où même ils servaient parfois de support de caricature pour certains hauts personnages (par exemple Henri IV sculpté par R. Doré dont le style alerte et très caractéristique se retrouve sur les calvaires de Commana et de Saint-Thégonnec).
On peut aussi trouver parmi les très nombreux personnages le portrait d´un des créateurs des oeuvres d´art de l´enclos, un peu comme le fit plus tard Alfred Hitchcock dans ses films.
A Guimiliau, le Saint Joseph qui protège la fuite en Égypte, habillé en riche bourgeois du XVIème siècle, représente peut-être un des bienfaiteurs de la paroisse ou l´un des artistes comme Derien Pouliquen ou Jacques Quotyan dont les noms sont gravés sur les fonts baptismaux.
Par ailleurs l´église de l´enclos paroissial mérite une visite pour les oeuvres d´art qui y sont présentes, comme par exemple le magnifique retable de Commana, dont les belles figures naïves et poupines ont été sculptées par un artiste de la marine de Brest, plutôt habitué aux figures de proue des navires.
L´église de l´enclos de Pleyben possède des poutres sablières (car reposant sur un appui de granit rempli de sable pour décourager les bêtes nuisibles au bois) décorées de toute
beauté.
Tous ces magnifiques témoignages d´un art populaire très riche et qui fut très vivant mérite que l´on y consacre quelques week-end, voire tout un voyage de découverte pour ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à proximité !
De nombreuses légendes courent sur l'origine des Chartreux. Vient-il des Alpes, de la Grande Chartreuse, où les moines l'appréciaient pour sa couleur proche de celle de leur bure? Provient-il de l'hôpital de Belle-Isle, où les religieuses l'avaient élu pour ses qualités de chasseur de souris, mais aussi pour sa robe aussi grise que leur propre uniforme? On lui attribue aussi des origines parisiennes, car sa présence est signalée dans l'ancien couvent des chartreux qui s'élevait à l'emplacement de l'actuel palais du Luxembourg? En réalité, il est probable que ce chat français par excellence, qui fait parti des races les plus anciennes, n'est français que d'adoption: originaire de Turquie ou d'Iran, il aurait gagné nos rivages il y a quelques 4 siècles, à bord de navire marchand.
Le chartreux fut longtemps, triste destin, exploité pour la pelleterie. Teintée et rasée, sa fourrure fut vendue pour celle de la loutre. De nos jours, c'est pour un bel aspect et son caractère qu'il est apprécié et recherché. On remarque d'emblée chez lui sa "bonne tête" aux joues rebondies. "Mon petit ours aux joues pleines": c'est ainsi que l'écrivain Colette, amoureuse des chats en général et des chartreux en particulier, appelait le sien.
Le corps de chartreux est robuste, plus massif chez les mâles que chez les femelles. Sa robe au poils cours et lustrés, à la douceur du velours, es caractéristique. De couleur bleu- gris, elle doit-être parfaitement unie pour correspondre aux canons de la race. Vif et redoutable quand il retrouve les réflexes de chasseur, le chartreux est le plus souvent un chat tranquille et reposant, qui aime marquer de longues pauses sur un coussin et devient facilement paresseux. Intelligent et subtil, avec un charme bien à lui, il est d'une exceptionnelle fidélité: comme le siamois, il peut se laisser mourir de faim s'il est séparé de son maître. On dit même de cet excellent compagnon de l'homme qu'il est : "un chien déguisé en chat."
Timbre conçu par Jean-Paul Véret-Lemarinier, d'après photo de Klein -Hubert de l'agence Bios et de l'agence Sunset. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36,85mm. Vente anticipée à Gennevilliers le 2 octobres 1999 et vente générale le 4 du même mois.