Succès et échecs de la Sécurité sociale vus par Pierre Laroque
20 octobre 1983, au lendemain des élections des représentants aux conseils d'administration des caisses de Sécurité Sociale, interview de Pierre LAROQUE, premier directeur de la Sécurité Sociale de 1945 à 1951, sur la réussite et les échecs de la Sécurité Sociale.
Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel
Exposition rétrospective à la galerie PETRIDES à Paris d'oeuvres de Suzanne VALADON. Son médecin parle de l'artiste et de son oeuvre ainsi que de son fils Maurice UTRILLO.
Evocation historique : le gouvernement belge à Sainte Adresse
Le 13 octobre 1914, deux bateaux faisaient leur entrée au Havre avec à leur bord les représentants du gouvernement Belge. Deux Havrais, le président des anciens combattants et le président des anciens militaires marins et aviateurs expliquent pourquoi le gouvernement belge s'est établi à Sainte Adresse. LEBEL maire de Sainte Adresse et consul de Belgique raconte comment sa ville a accueilli les Belges. Des villas étaient libres d'occupants et le gouvernement s'est installé (différentes photos) dans l'hôtellerie Sainte Adresse. Il ne reste plus aujourd'hui que le grand immeuble Dufayel où étaient installés les bureaux administratifs. Une boîte aux lettres Belge a pu être conservée (après un épisode où elle fut partiellement détruite en 1940). Depuis, la ville de Sainte Adresse a dans ses armes le drapeau Belge
Marguerite DURAS unique invitée d´ «Apostrophes» parle de son livre "L´amant" paru en 1984
A l'occasion de la sortie de son dernier roman "L'amant", Marguerite DURAS est l'unique invitée d'"Apostrophes". Elle répond en direct aux questions de Bernard PIVOT, sur le succès populaire inattendu de "L'amant" : 100000 exemplaires vendus en 4 semaines. Succès critique aussi après 10 ans de silence, le prix Goncourt raté de peu pour "Barrage contre le Pacifique" en raison de son appartenance au Parti Communiste.Banc titre : photographies de famille en noir et blanc de Marguerite DURAS extraites du livre "Les lions". Elle évoque sa rencontre à 15 ans avec l'amant chinois milliardaire ainsi que les rapports entretenus avec sa mère et ses deux frères, sauvages.- Bernard PIVOT lit un extrait sur la rencontre avec "L'amant" - leur liaison scandaleuse, ce qui les rapproche : son attirance, elle est créole ; sa mise en quarantaine, le racisme ambiant. C'est sur le bateau du retour qu'elle prend conscience qu'elle l'a aimé. Elle parle de sa mère, institutrice, personnage central du "Barrage contre le Pacifique" seule avec trois enfants, qui perd ses économies dans l'achat d'une concession, sa folie. - Bernard PIVOT lit un extrait du "Barrage contre le Pacifique".Elle a pardonné à son frère aîné, ce voyou qui a tué le petit frère, à cette mère adorée dont elle a eu honte. Elle ne leur a pas dit cette liaison.De retour en France, la mère a refondé une école pour sortir de la misère. Elle lèguera tout au fils aîné. - Bernard PIVOT lit un extrait de "L'amant".Elle parle ensuite de l'écriture, du style mais aussi de la nécessité douloureuse d'écrire. Sartre n'a jamais ressenti cette urgence de l'écriture, il n'est qu'un "moraliste". Elle évoque ses personnages fictifs ou réels, son visage ravagé. - Bernard PIVOT lit un extrait où elle se décrit au début du livre. Autres thèmes abordés : son alcoolisme (les cures de désintoxication et les rechutes...), l'automobile symbole de la richesse inaccessible, les cris, le corps, le désir, la politique de la seconde guerre mondiale à Amnesty International en passant par François MITTERRAND "seigneurial". L'émission se termine sur l'évocation de l'enfance, la peur vécue dans cet environnement sauvage et retrouvée pendant la guerre, le manque de la mère à son premier séjour en France, puis la place de "l'amant". - Bernard PIVOT lit la fin de "L'amant".