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N° Y & T 

Les textes - page 1

Documents audio  Cartes 1er jour et cartes-souvenir  Divers  Enveloppes 1er jour (FDC)  Épreuves ou maquettes  Photos  Vidéos  Textes  Autres cas 
Listage dans l´ordre décroissant des dates de mise en vente des timbres, sinon dans l´ordre croissant
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D’après La Charente Libre 
... et le prix du timbre ?
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Paris PHILEX 2022

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Vassily Kandinsky

Vassily Kandinsky Vassily Kandinsky , né à Moscou le 16 décembre (4 décembre) 1866 et mort à Neuilly-sur-Seine le 13 décembre 1944, est un peintre russe et un théoricien de l’art.

Considéré comme l’un des artistes les plus importants du XXe siècle aux côtés notamment de Picasso et de Matisse, il est un des fondateurs de l'art abstrait : il est généralement considéré comme étant l’auteur de la première œuvre non figurative de l’histoire de l’art moderne, une aquarelle de 1910 qui sera dite «abstraite». Certains historiens ou critiques d'art ont soupçonné Kandinsky d'avoir antidaté cette aquarelle pour s'assurer la paternité de l'abstraction au motif qu'elle ressemble à une esquisse de sa Composition VII de 1913.

Cette aquarelle, qui serait le premier tableau abstrait du monde, a soulevé controverses et discussions, et suscité bien des thèses contradictoires. Deux tendances s'opposent : celle qui la date réellement de 1910 et qui l'inclut dans une série d'études pour Composition VII, celle qui rejette cette datation et la rapproche des œuvres et du style de 1913. Plaident pour cette dernière thèse le format inhabituel et trop grand pour l'époque et surtout une inscription tardive de cette œuvre dans le registre manuscrit que tient régulièrement Kandinsky à partir de 1919

Cependant, le mouvement des Arts Incohérents avait produit dès les années 1880 des œuvres abstraites, dont le monochrome noir de Paul Bilhaud, puis les œuvres d'Alphonse Allais.

Kandinsky est né à Moscou, mais il passe son enfance à Odessa. Il s'inscrit à l’université de Moscou et choisit le droit et l’économie. Il décide de commencer des études de peinture (dessin d’après modèle, croquis et anatomie) à l’âge de 30 ans.

En 1896 il s’installe à Munich où il étudie à l’Académie des Beaux-Arts. Il retourne à Moscou en 1918 après la révolution russe. En conflit avec les théories officielles de l’art, il retourne en Allemagne en 1921. Il y enseigne au Bauhaus à partir de 1922 jusqu’à sa fermeture par les nazis en 1933. Il émigre alors en France et y vit le reste de sa vie, acquérant la nationalité française en 1939. Il s'éteint à Neuilly-sur-Seine en 1944, laissant derrière lui une œuvre abondante.

D’après Wikipédia 
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Quelques mots sur une mini-feuille…joueuse

Cube


Cette mini feuille réalisée à partie du timbre émis le 9 mars revisite l'univers littéraire de Boris Vian sous un angle ludique, à l'instar de son goût du jeu et… des boites, ces boites qui, soit dit en passant, lui firent composer une chanson La cantate des boîtes. Visuellement on y trouve des mots dans tous les sens, des timbres à l'envers et un mode d'emploi.
À partir de cette mini feuille, en effet, le jeu consiste à composer un cube en suivant le mode d'emploi figuré dans les marges et en case 5 (qui en constituera le fond) et un livret de citations (vignettes à coller dans l'ordre indiqué) extraites de plusieurs des ouvrages de l'écrivain. Bon découpage et bon collage !

Note de B.L. : c'est une façon comme une autre pour La Poste d'améliorer son taux de conservation des timbres

Le 1er timbre
41 e SALON PHILATÉLIQUE DE PRINTEMPS - DOLE 2020

Chaque année, un timbre est émis à l’occasion du Salon Philatélique de Printemps. Il sera disponible en avant-première du vendredi 27 au dimanche 29 mars 2020. C’est Dole, dans le Jura, qui accueillera cette manifestation.

Dole, ville de l’est de la France, sous-préfecture bâtie sur les rives du Doubs, est connue à travers le monde en tant que ville natale de Louis Pasteur. Accrochée à un éperon calcaire, traversée par le Doubs et de nombreux canaux, la cité de Dole s’est rapidement développée autour des activités fluviales (tanneries, moulins, etc.).
Au XIe siècle, la cité devient capitale du comté de Bourgogne et passe sous domination de l’Empire. Tout au long du Moyen Âge se succèdent à Dole des empereurs, tel Frédéric Barberousse, des comtes et des ducs de Bourgogne, comme Charles le Téméraire. Très convoitée, tant par les Habsbourg que par les Valois, la cité est à plusieurs reprises le théâtre d’affrontements, comme en 1479 où la ville est rasée par les troupes françaises. Elle demeure cependant dans la main des Habsbourg (allemands puis espagnols). L’affaiblissement de ceux-ci durant la guerre de Trente Ans incite la France à reprendre la conquête du comté et de sa capitale. Dole tombe en 1678, la capitale est déplacée à Besançon, les remparts sont détruits, la ville est désormais sous domination française. Les Dolois peuvent s’enorgueillir d’un riche patrimoine architectural dont les plus anciennes traces remontent au Ier siècle de notre ère – on trouve aussi de nombreux ponts, le plus original étant sans doute le pont roman – et d’un patrimoine religieux très important. La collégiale Notre-Dame, entre autres, bâtie durant la seconde moitié du XVIe siècle sur un ancien édifice religieux, présente les caractéristiques de l’architecture franc-comtoise : sobre et élégante.
Il fait donc bon se promener dans Dole… Le coeur historique régalera les amateurs de beaux bâtiments et d’Histoire ; la proximité du vignoble jurassien et la gastronomie locale raviront les plus gourmets.
© - La Poste - Élise Herbeaux - Tous droits réservés

D’après le communiqué de presse de Phil@Poste
Le 1er timbre

Quelques mots de l’artiste…
Jacques du Sordet est né à Lyon en juin 1962, il découvre la photographie à l'âge de 15 ans (avec une boîte de jeu de construction d'un appareil photo reflex).

De 1988 à 1989, il fera une mission de coopération au Cameroun en tant qu'ingénieur informaticien, ainsi que ces premiers travaux photographiques pour l'hebdomadaire Jeune Afrique. Il s'y forge alors un amour pour le voyage, les rencontres et le partage.

En 1990, il s'installe à Paris comme photographe indépendant spécialisé dans le reportage de voyages et parcourt le monde. Représenté par l'agence de presse photographique ANA à Paris (Anna Obolensky) à partir de 1995, il fera alors des travaux de commandes, de photographies de voyages, pour des magazines français tels que : Grands reportages, Géo, Figaro Magazine, Musée Art... Ainsi que des publications de livres de voyages aux Editions du Jaguar (Djibouti, Sénégal, Togo, Madagascar...) A la demande d'Anna Obolensky, il prend la direction de l'agence ANA en 1999.

En 2011, il s'installe avec sa femme et ses 3 jeunes enfants dans le parc naturel du Perche où il vit en alternance avec Paris.
Il commence alors des travaux photographiques plus personnels sur de nombreux thèmes dont la nature et l'enfance.

La photographie de voyage, qu'il a pratiquée de nombreuses années, lui a donné un goût prononcé pour une photographie rapide et instinctive, le goût et l'envie de montrer la vraie émotion et la beauté du moment vécu ensemble, sans tricherie.

C'est pourquoi, dans cette série photographique (réalisée en France), il a cherché à saisir les instants fugaces de joie, de bonheur, de partage, ces moments complices que l'on vit souvent grâce, pour et avec les enfants. Ses instants simples et beaux qui deviendront peut-être des souvenirs, ses instants "hors du temps" que nous vivons spécialement l'été, pendant les "grandes vacances" !

© La Poste - © Jacques du Sordet - Tous droits réservés
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste

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Bureaux parisiens participant à l’événement

CHATELET 27 rue des Lavandières Ste-Opportune 75001 PARIS
CAPUCINES 13 rue des Capucines 75002 PARIS
BOURSE 8 place de la Bourse 75002 PARIS
LOUVRE 16 rue Etienne Marcel 75002 PARIS
TEMPLE 160 rue du Temple 75003 PARIS
HÔTEL DE VILLE Place de l'Hôtel de Ville 75004 PARIS
BASTILLE 12 rue Castex 75004 PARIS
JUSSIEU 30 bis rue du Cardinal Lemoine 75005 PARIS
MOUFFETARD 10 rue de l'Epée de Bois 75005 PARIS
ODEON 118 boulevard Saint Germain 75006 PARIS
ECOLE MILITAIRE 60 rue Clerc 75007 PARIS
LA BOETIE 49 rue de la Boétie 75008 PARIS
ST LAZARE 7/9 rue de la Pépinière 75008 PARIS
HAUSSMANN 7 boulevard Haussmann 75009 PARIS
BONNE NOUVELLE 18 boulevard Bonne Nouvelle 75010 PARIS
MAGENTA 2 square Alban Satragne 75010 PARIS
RÉPUBLIQUE 56 rue René Boulanger 75010 PARIS
STE MARGUERITE 41 rue des Boulets 75011 PARIS
MERCOEUR 80 rue Léon Frot 75011 PARIS
REUILLY 30 rue de Reuilly 75012 PARIS
PICPUS 65 rue du Rendez-vous 75012 PARIS
CROZATIER 31 rue Crozatier 75012 PARIS
BUTTE AUX CAILLES 216 rue de Tolbiac 75013 PARIS
CORVISART 9 rue Corvisart 75013 PARIS
TOLBIAC 19 rue Simone Weil 75013 PARIS
RIVE GAUCHE 1 rue Olivier Messïaen 75013 PARIS
BRUNE 105 boulevard Brune 75014 PARIS
DENFERT 15 bis avenue du Général Leclerc 75014 PARIS
BOUCICAUT 102 rue de la Convention 75015 PARIS
SAINT LAMBERT 2 rue Joseph Liouville 75015 PARIS
BEAUGRENELLE 67 avenue Emile Zola 75015 PARIS
VICTOR HUGO 123 avenue Victor Hugo 75016 PARIS
PASSY 40 rue Singer 75016 PARIS
WAGRAM 110 avenue de Wagram 75017 PARIS
TERNES 13 avenue Niel 75017 PARIS
MONTMARTRE 19 rue Duc 75018 PARIS
MARX DORMOY 2 rue Ordener 75019 PARIS
MAC DONALD 201 boulevard Mac Donald 75019 PARIS
SIMON BOLIVAR 8 rue Clavel 75019 PARIS
PYRENEES 250 rue des Pyrénées 75020 PARIS
BUZENVAL 56 bis rue de Buzenval 75020 PARIS

Le 1er timbre
Église Notre-Dame-des-Champs - Avranches

Église Notre-Dame-des-Champs L’ancienne église Notre-Dame des Champs était située, comme son nom l’indique, à l’extérieur de la ville, au sud. Cette église d’une grande simplicité, connue grâce à une photo et quelques gravures, datait de la fin du XVIIe siècle.

Devenue trop petite et des travaux devenant nécessaires, on admit l’idée, vers 1855, de construire un nouvel édifice surtout après l'effondrement de la cathédrale Saint-André. Des plans et un devis furent dressés par l’architecte Nicolas Théberge, architecte de la Manche et « enfant de la paroisse ». On doit également à ce dernier d'autres édifice dans le style néo-gothique comme Saint-Patrice du Teilleul en 1851, Saint-Hilaire-du-Harcouët en 1855, Saint-Pair de Sartilly ou Sainte-Croix de Saint-Lô en 1860.

Toutefois, il fallut attendre le 12 avril 1863 pour assister à la pose de la première pierre par le préfet de la Manche en présence de Mgr Bravard évêque de Coutances et d’Avranches. Alors, les travaux commencent vraiment tout en suscitant de nombreuses interrogations ; le projet de Théberge est gigantesque et beaucoup se demandent comment le financement du projet sera possible.

Le style « néo-gothique » décidé par l’architecte implique la réalisation d’un bâtiment aux proportions audacieuses qui rompent complètement avec celles de la modeste église que l’on souhaite remplacer. Les moyens de la ville et de la paroisse sont insuffisants, d’autant que la reconstruction de Saint-Gervais a coûté fort cher, et, en 1865 le maire d’Avranches et l’archiprêtre se déplacent à Paris afin de solliciter l’aide financière de l’État. Cette aide longtemps réclamée ne sera finalement octroyée qu’en 1876 et la consécration de l’église, par l’évêque Mgr Germain aura lieu le 13 novembre 1892.

La lente construction de l’édifice fut émaillée de nombreux évènements parfois tragique comme, en 1868, le décès d’un ouvrier maçon âgé de 27 ans tombé de la hauteur de la rosace où il travaillait. L’architecte Théberge, décédé en 1866, fut remplacé par Cheftel. Retardé par la Première Guerre mondiale, qui mobilisa toute la main d’œuvre, les deux tours de la façade sont achevées entre 1926 et 1937 ; à cette époque on installe également les grandes orgues dont la soufflerie bénéficie aussitôt de l’électricité.

En juin 1944, l’église est gravement endommagée par un incendie consécutif au bombardement de la ville. Les travaux de restauration se prolongent plusieurs années et la réouverture au culte n’intervient qu’en février 1962.

L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 16 février 2006
D’après Wikipédia

Le 1er timbre
Communiqué de presse de Phil@Poste

trait gris
Un peu d’histoire
Depuis 1740, la Manufacture de Sèvres invite les artistes à venir créer des objets d’art en porcelaine. Les techniques traditionnelles de fabrication ont été mises au service de l’innovation pour améliorer les formes existantes et en créer de nouvelles. La porcelaine devient ainsi un moyen d’expression de haute facture artistique.
Garante de la sauvegarde et de la transmission des savoir-faire, la Manufacture de Sèvres incarne l’excellence des métiers d’art en France. De la conception de la forme à la cuisson, en passant par la décoration, la production de porcelaine et, dans une moindre mesure, de grès, s’opère dans vingt-deux ateliers regroupant trente métiers différents.
Exclusivité, élégance et contemporanéité sont les trois qualités essentielles qui permettent à cette prestigieuse institution de se renouveler en permanence.

Au tout début du XIXe siècle, Alexandre Brongniart, administrateur de la Manufacture, est à l’origine du Musée national de céramique. Son souhait est d’offrir, par la diversité des œuvres collectées et acquises, une formidable source d’inspiration pour les artisans de la Manufacture. Après 200 ans d’existence, cette collection de référence mondiale compte aujourd’hui plus de 50 000 œuvres dont près de 5 000 porcelaines de Sèvres. Elle constitue l’une des plus riches collections de céramiques en Europe.

Royale d’abord, impériale ensuite et aujourd’hui nationale, Sèvres a toujours privilégié les collaborations artistiques. Parmi les premiers artistes que l’on associe à Sèvres figurent l’orfèvre Jean-Claude Duplessis, le sculpteur Étienne-Maurice Falconet ou encore le peintre François Boucher. Dès le XVIIIe siècle, ils ont contribué à définir l’identité propre de la production de la porcelaine de Sèvres. Depuis lors, des centaines de peintres, sculpteurs, céramistes, stylistes, architectes, designers… ont suivi leur exemple et ont créé d’étonnantes et précieuses œuvres d’art dans les ateliers de la manufacture : de Jean Arp et Robert Couturier dans les années 50, jusqu’à plus récemment Arman, Louise Bourgeois, Zao Wou-Ki, Chu Teh-Chun, Pierre Soulages, Ettore Sottsass, Lee Ufan et Giuseppe Penone.
© La Poste - Cité de la céramique Sèvres
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste

Le 1er timbre
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SONIA RYKIEL
PARIS
LA MAISON SONIA RYKIEL
SIGNE LE TIMBRE « CŒUR 2018»
SOUS LA DIRECTION CRÉATIVE DE JULIE DE LIBRAN

Depuis 2000 la série des timbres « Cœur » est devenue incontournable. En 2018, 1a maison Sonia Rykiel joue son atout cœur pour son cinquantenaire.

Quoi plus beau moyen pour fêter ce demi-siècle, que la création et l'émission d'un timbre-poste ? Le timbre, ce sceau qui permet d'envoyer une missive, cette promesse que le billet doux arrivera entre les mains de l'être aimé... Julie de Libran, directrice artistique de le maison Rykiel depuis 2014, rend hommage eux rayures et aux couleurs de prédilection de la marque - le noir, le blanc et le rouge - ainsi qu'au cœur, symbole récurrent de l'iconographie maison. Mais ce cœur est transformé, transfiguré, presque transgressif. Julie de Libran s'adresse è une nouvelle génération d'intrépides rykiélites. Elle-même n'hésite pas à transgresser les codes. Tel un saint Valentin, messager de la passion, elle crée un timbre-cceur et son tampon afin de transmettre, peut-être par-delà les mots, un message d'amour et de désir.

LA MAISON SONIA RYKIEL
C'est en 1968 que Sonia Rykiel, la légendaire créatrice parisienne, ouvre sa première boutique, é Saint-Germain-des-Prés. Mettant de côté les codes établis de la mode, elle impose sa propre culture, sa passion et sa vision en inventant une nouvelle façon de se vêtir pour les femmes, se plaçant à l'avant-garde dans un Paris avide de changement et de révolution culturelle. Sonia Rykiel, elle, révolutionne la coupe du simple pull, élève le noir au rang de couleur emblématique du chic dans l'arc-en-ciel de la mode et fait des rayures sa marque de fabrique. Passionnée de culture, de vêtements et de livres, c'est aussi une amoureuse des mots. Elle en crée de nouveaux comme elle crée des tenues : ce sont les mots qui rehaussent ses pulls ou ceux dont elle brode le canevas de ses histoires.

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Un poème de Louise Labbé

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé (1524-1566)

Le 1er timbre
L’astrologie

L’astrologie repose sur l’interprétation de la carte du ciel de naissance de l’individu.

La carte du ciel est construite à partir de l’intégration de deux mouvements distincts de la Terre :
  • sa rotation autour du soleil qui correspond aux rythmes des saisons et à la variation de la durée du jour au cours de l’année
  • sa rotation autour d’elle-même, qui rythme l’alternance des jours et des nuits.

Vue de la Terre et du point de naissance de l’individu, il est ainsi possible d’établir une carte de la position des astres par rapport à un système de coordonnées basé sur l’horizon et le zénith.

Pour chaque naissance, des repères en fonction de son heure de naissance et de son lieu de naissance sont ainsi calculés et la ronde des planètes, du soleil et de la lune peut ainsi être matérialisée sur cette fenêtre du ciel que l’on nomme le zodiaque, ceinture céleste sur laquelle le Soleil vu de la Terre poursuit sa route éternellement.

Cette ceinture est divisée en douze parties égales que l’on nomme les signes du zodiaque. Tout se passe comme si toutes les particularités humaines étaient représentées par l’ensemble de ces douze signes. Chacun d’entre eux reflète une typologie indépendante et forte, complémentaire des autres qui exprime à elle-seule un caractère, une personnalité avec ses caractéristiques, ses goûts, ses motivations.


D’après le communiqué de presse de Phil@Poste
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Présentation de la collection couture hiver 2009-2010 d´Adeline André


D’après YouTube
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Analyse personnelle du Printemps de Botticelli

 Printemps de Botticelli
On a beaucoup dit que la majorité des peintres du Moyen-âge, de la Renaissance et jusqu'à nos jours, construisaient leurs tableaux sur la base du nombre d'or, je ne pense pas que ce soit le cas pour le Printemps de Botticelli.
Derrière les multiples symboles que représente ou suggère ce tableau je vois une construction très savante, avec une fausse symétrie autour de l'axe vertical médian. Symétrie rompue par le bel éphèbe qui tourne le dos à toutes ces jolies femmes et leur préfère d'autres fruits, cela me fait penser à Botticelli lui-même qui eut une très longue liaison amoureuse avec le fils de Fra Filippo Lippi, son maître, sans pour autant trop se détourner des femmes, ou de LA femme, comme nous l'apprend sa très belle histoire d'amour avec Sandra, sa filleule qu'il représenta sous les traits d'une Vénus naissante.

Ce tableau s'appuie sur un cercle en perspective, peut-être la terre, tangentant les deux extrémités de cette ellipse deux diagonales vont se rejoindre au sommet du tableau au niveau du petit Cupidon. Sous ce dernier une ouverture du feuillage suggère soit une arche, soit un œuf, j'opte pour l'œuf qui cadre bien avec la femme au centre qui pourrait être aussi bien Vénus qu'Eve, ou la Vierge Marie, peu importe, cela suggère bien le fruit de l'amour, tout comme les fruits dans les arbres. On remarque qu'elle domine tous les personnages d'une tête, tête dont l'inclinaison est peut-être une invitation au désir ou à la pensée, ou aux deux...
Botticelli était assez malicieux et aimait parsemer ses tableaux de petits détails amusants ou décalés, cela ne semble pas être le cas le Printemps de Botticelli car tout n'est que détails : une multitude de fleurs et quelques champignons, de nombreux fruits dont quelques grenades, un feuillage abondant, des vêtements légers et sophistiqués.

Ce brillant tableau est composé de couches successives ou parallèles qui s'adressent à différents publics, aussi bien les experts en mythologie que les amoureux de la nature et les amoureux tout court, ou même les passionnés de haute couture. Bref un tonnelet (botticello) d'abondance !

Enfin, si ce n'est déjà fait lisez vite le livre de Sophie Chauveau «Le Rêve Botticelli» !
B.L.

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Chronologie de la vie de l´Abbé Pierre

1912 Naissance le 5 août à Lyon d'Henry Grouès, dit l'Abbé Pierre.
1931 Renonce par acte notarié à sa part du patrimoine familial et distribue ce qu'il possède à diverses oeuvres de charité. Entre chez les Capucins.
1938 Ordination sacerdotale le 14 août.
1942 Dès le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv à Paris, l'abbé Pierre accueille des Juifs rescapés d'une première rafle en zone libre.
1942-44 Clandestinité : participe à la résistance, crée des maquis qui deviendront une partie de «l'Armée du Vercors».
1943 Arrestation par l'armée allemande à Cambo-les-Bains (Pyrénées). Evasion, par la traversée de l'Espagne et départ de Gilbratar vers Alger.
17 juin : première rencontre avec le Général de Gaulle, à Alger.
1945-51 Député de Meurthe et Moselle. Président du Comité Exécutif du Mouvement Universel pour une Confédération Mondiale.
1949 Avec André Philip, député, il dépose une proposition de loi tendant à reconnaître l'objection de conscience. Il entreprend la construction (souvent illégale) de logements pour familles sans-abri et accueille chez lui un homme désespéré, Georges : cet événement marque la création de la première communauté Emmaüs (Neuilly-Plaisance).
1954 Année de la naissance de la S.A. HLM Emmaüs, de l'Union nationale d'aide aux sans-logis qui deviendra la Confédération Générale du Logement (association de locataires), ainsi que de l'Association Emmaüs à Paris.
Le magazine «Faims et Soifs» a été crée cette année-là.
1969 Première assemblée générale d'Emmaüs International à Berne (Suisse), qui adopte le Manifeste universel du mouvement Emmaüs.
1981 L'abbé Pierre est fait Officier de la Légion d'honneur, au titre des droits de l'homme.
1984 Lancement de la Banque Alimentaire en France, par Emmaüs, le Secours Catholique et l'Armée du Salut.
1985 Constitution d'Emmaüs France qui rassemble toutes les composantes d'Emmaüs en France.
1987 Décembre : Commandeur de la Légion d'honneur, pour son action dans le domaine du logement.
1988 Création de la Fondation Abbé Pierre pour le logement des Défavorisés, reconnue d'utilité publique en 1992.
1991 L'abbé Pierre refuse les insignes de la Légion d'honneur.
Pentecôte : jeûne à l'église Saint Joseph de Paris, avec les «déboutés du droit d'asile» qui font une grève de la faim dans l'indifférence générale.
1992 L'abbé Pierre sollicite auprès du Premier ministre, Pierre Bérégovoy, la création du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées. Un décret l'institue en décembre.
1993-95 A Paris, l'abbé Pierre est présent auprès des familles expulsées de la place de la Réunion (XXe), avenue René Coty (XIVe), rue du Dragon (XVe) et dans l'Eglise St-Bernard (XIe arrondissement).
1994 Le 1er février, l'abbé Pierre lance son nouvel appel sur RTL : «Assez d'indifférence. C'est la guerre ! La guerre de défense contre la misère qui attaque l'univers total des hommes.»
1994-96 Chaque année, l'abbé Pierre remet le prix «Une Ville Pour Tous» à trois communes ayant réalisé des projets innovants en matière de logement social.
1995 Le 15 mars, la Fondation Abbé Pierre fait paraître son premier rapport sur l'état du mal-logement en France.
1997-98 L'abbé Pierre entame un tour de France des mal-logés et des sans-abri avec la Fondation Abbé Pierre.
1998 L'abbé Pierre exige une loi contre les exclusions, elle sera promulguée. Son volet logement est abondamment nourri des contributions de la Fondation.
2001 Remise des insignes de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Président de la République.
2002 L'abbé Pierre inaugure les deux premières Pensions de Famille, à Woippy (57) et Marseille (13).
2004 Elevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'Honneur par Jacques Chirac, Président de la République.
En février, 50 ans de l'appel de l'abbé Pierre : à la Sorbonne, à l'occasion de la remise du rapport mal-logement, l'abbé Pierre interpelle les responsables politiques et demande de relancer la production de logements sociaux.
2006 L'abbé Pierre se rend à l'Assemblée Nationale, le 24 janvier, pour interpeller les députés à la discussion sur l'article 55 de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.
2007 Décès de l'Abbé Pierre le 22 janvier.

D’après la Fondation Abbé Pierre
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Les papillons

Les lépidoptères (Lepidoptera) sont un ordre d'insectes holométaboles dont la forme adulte (ou imago) est communément appelée papillon, dont la larve est appelée chenille, et la nymphe chrysalide.

Il s'agit d'un des ordres d'insectes le plus répandu et le plus largement connu dans le monde, comprenant entre 155 100 et 174 233 espèces décrites (dont près de 7 000 en Europe et 5 000 en France) réparties dans 136 familles et 43 super-familles. Les plus anciennes traces fossiles de papillons montrent que ces insectes ailés vivaient déjà sur la planète il y a 201 millions d’années, au côté des premiers dinosaures.

Ils se caractérisent à l'état adulte par trois paires de pattes (comme tous les insectes) et par deux paires d'ailes recouvertes d’écailles de couleurs très variées selon les espèces. Ils pondent des œufs qui donnent naissance à des chenilles. Ces dernières se transforment ensuite en chrysalides (s'abritant ou non dans un cocon préalablement tissé). Il en émerge enfin l'imago, ou papillon. Leur cycle biologique se trouve donc composé de quatre stades distincts : œuf, chenille, chrysalide et papillon. Ce sont des insectes à métamorphose complète.

Comme les abeilles et la plupart des pollinisateurs, dans une grande partie du monde, les papillons sont en forte régression, principalement en raison de l'intensification de certaines pratiques de l'agriculture (monocultures, pesticides) et, localement, de la mortalité routière et de la pollution lumineuse ; ainsi, la mise à jour 2016 de la liste rouge de l'UICN montre que pour 462 espèces de papillons indigènes évaluées en zone méditerranéenne, 19 sont menacées d'extinction (dont 15 endémiques de cette écorégion).

D’après Wikipédia
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Jacob Kaplan, homme de courage et de conciliation.



Grand Rabbin de France, soldat exemplaire, la vie de Jacob Kaplan est un témoignage de tolérance et de courage.

Grand Rabbin de France de l950 à 1980, Jacob Kaplan portait particulièrement bien ce titre, dans le sens où "il a toujours su concilier les devoirs et principes du judaïsme avec ceux de la République" comme le rappelait le président Jacques Chirac, dans une lettre à son fils, Lazare Kaplan, en 2000, à l'occasion de l'inauguration de la place Jacob Kaplan, à Paris, près du Consistoire.
Né en 1895, rue des Écouffes, dans le Marais parisien, d'une famille d'émigrés lituaniens, sa vocation au rabbinat fut précoce. Dès treize ans, il suit les cours de la section préparatoire du Séminaire israélite, puis le Séminaire proprement dit.
Ses études supérieures sont interrompues par la déclaration de guerre de l914. A dix-neuf ans, il part comme simple soldat et connaît l'horreur des tranchées. Mais alors qu'on lui propose un poste d'aumônier dans la marine, qui le mettrait à l'abri, il choisit de rester avec ses compagnons d'armes. ll participe à la bataille de Verdun où il est blessé et dont il revient décoré.

De la guerre, il retient "L'inoubliable fraternité du front". "La différence d'opinions, de croyances, ne comptait pas" écrit-il.
Nommé rabbin à Mulhouse en 1922, puis à Paris, il ne conçoit pas son sacerdoce comme un repli sur sa communauté mais au contraire, il compte le consacrer "à faire rendre justice au judaïsme par mes coreligionnaires et par les non-juifs". Il œuvra avec douceur, tact et exigence au rapprochement des communautés juives et chrétiennes tout au long de sa carrière et de ses nombreux écrits. ll participe notamment à la conférence œcuménique de Seelisberg et parvient à dénouer l'affaire Finaly, en 1953, qui menaçait de faire voler en éclat le liens judéo-chrétiens naissants.

Alors qu'il est père de cinq enfans, Jacob Kaplan fait preuve à nouveau de courage pendant la Seconde guene mondiale. Quand le Grand Rabbin de France Isaïe Schwatz est arrêté en 1944, il se porte volontaire pour assurer l'intérim. ll est arrêté à son tour mais parvient à échapper à la Gestapo en s'en remettant entre les mains de son Seigneur et en faisant appel à la rectitude morale et à la raison de son adversaire.
Il meurt dans sa centième année, en 1994, et continue de recevoir les plus grands honneurs.
La Poste 

Le 1er timbre
CROIX-ROUGE 2003 - Pierre Mignard

Né à Troyes, Pierre Mignard fait son apprentissage à Bourges, puis à Paris dans l'atelier de Simon Vouet. En 1635, il se rend en Italie, où il séjourne une vingtaine d'années, perfectionnant sa pratique, non sans un certain éclectisme, au contact des œuvres de Raphaël, de Corrège, de Jules Romain ou encore des frères Carrache. Durant cette période, il acquiert une certaine notoriété due, pour une large part, à toute une série de madones (ses célèbres "mignardes") qu'il réalise alors, dont La Vierge à la grappe du musée du Louvre. Cette œuvre, qu'il s'agisse du choix des coloris ou des règles de la composition, s'inscrit dans les canons les plus classiques de la peinture italienne. La mère de Jésus, vêtue du traditionnel manteau bleu, les yeux baissés, toute de grâce et de douceur, tend à son fils une grappe de raisin rouge, symbole de l'Eucharistie future. Quant à l'enfant, c'est d'un geste plein de naturel et de charme insouciant qu'il ramène au-dessus de sa tête un pan du voile de la Vierge.

De retour en France, Pierre Mignard s'impose sur la scène parisienne grâce à un réel talent de portraitiste, qui lui permet de flatter ses modèles, tout en privilégiant le naturel (Mademoiselle de Blois faisant des bulles de savon ou Le Grand Dauphin et sa famille). Il reçoit, par ailleurs, quelques commandes de décorations prestigieuses comme la fresque gigantesque de la Coupole du Val-de-Grâce, à Paris. Cette vaste et aérienne composition intitulée, La Gloire des Bienheureux, compte plus de deux cents figures qui planent sur des nuées et sont disposées en cercles concentriques convergeant vers le sommet.

À la mort de Colbert, Pierre Mignard, protégé par son successeur Louvois, tend à supplanter, son rival de toujours, Charles Le Brun. En 1690, lorsque ce dernier disparaît, il obtient le poste tant convoité de Premier Peintre du roi. Si Pierre Mignard fut, de son vivant, soutenu par quelques grands collectionneurs et loué par Molière comme par La Bruyère, il ne semble guère avoir bénéficié des faveurs de l'histoire de l'art. C'est oublier sans doute que l'un des plus grands artistes italiens de son temps, Bernin, lui reconnaissait, à juste titre, des qualités de décorateur de premier plan.
Maïten Bouisset
Couverture : La Vierge à la grappe

Le 1er timbre Le 1er timbre
Philatélie La gaffe d´Airbus industrie
Olivier Aubry | 26.10.2002

LA 2 CV, le paquebot « France », le TGV, la Mobylette, le Concorde Editée par la Poste à cinq millions d'exemplaires, la planche de timbres de collection « Le siècle au fil du timbre » consacrée aux transports, devait mettre en avant les grands succès français dans ce secteur. C'était sans compter avec la malchance. La photo utilisée pour le timbre à la gloire du supersonique est celle du Concorde qui s'est écrasé à Gonesse (Val-d'Oise), en juillet 2000, faisant 113 victimes ! C'est la revue « Timbre magazine » dans son numéro de novembre, alertée par un de ses lecteurs, qui a levé le lièvre, en scrutant à la loupe le numéro d'immatriculation situé sur le fuselage de l'appareil. Pas de doute : le « numéro » (F-BTSC) La gaffe d'Airbus industrie présent sur le timbre est bien celui de l'avion accidenté La Poste embarrassée Le couac ne laisse personne indifférent. « Absolument désolée », la Poste souligne que la photo incriminée lui a été fournie par Airbus industrie. Même gêne du côté du consortium européen : ce dernier « déplore la regrettable erreur qui s'est produite lors de la conception de ce timbre et a contacté la Poste afin de prendre toutes les mesures nécessaires ». Des mesures un peu tardives : lancée au printemps dernier, la planche de timbres a été presque totalement vendue et doit, de toute façon, disparaître de la circulation à la fin de l'année. Les seuls à se frotter les mains dans cette affaire sont sans doute les philatélistes : avec ces cinq lettres à peine visibles, le timbre catastrophique est d'ores et déjà devenu un objet de collection.


D’après Les archives du Parisien
Le 1er timbre
Journée du Timbre 2001 GASTON LAGAFFE

"De mon temps, les héros étaient des exemples pour les jeunes!" déclarait ironiquement le dessinateur belge André Franquin (1924-1997), à propos de Gaston Lagaffe, sa créature. Né en 1957 sous le signe du bricolage, ascendant catastrophe, Gaston commet ses premières bévues dans le magazine Spirou. Frère cadet du Marsupilami, Gaston se caractérise par une ingéniosité qui n'a d'égale que sa capacité de nuire. Aux éditions Dupuis, où il est employé de bureau, Gaston sème la zizanie avec ses inventions. Qu'il invente une porte à ouverture automatique ou joue du "gaffophone", un monstrueux instrument de musique qui fissure les murs, Lagaffe engendre des désastres en série qu'il constate en poussant un "M'enfin!" désormais légendaire.
Demesmaeker, monsieur important, qui s'apprête toujours à signer des contrats mirobolants avec les éditions Dupuis, est la victime par excellence des maladresses de Gaston. Les "gaffes à gogo" de Lagaffe conduisent systématiquement Demesmaeker à déchirer les contrats, quand Gaston ne les donne pas lui-même en pâture aux singes du zoo. Car Gaston est l'ami des bêtes. Secondé par un chat taquin et une mouette grincheuse, Gaston déclenche des gags désopilants, inspirés à Franquin par la vie quotidienne. D'une fermeture Éclair récalcitrante ou d'un chat jouant avec une pelote de laine, Franquin faisait un engrenage burlesque qu'il prolongeait jusqu'à la signature. Au bas des planches, en écho à la gaffe, le nom de Franquin explose, s'emmêle ou perd son "a". Amateur de sieste et ennemi juré des parcmètres, l'anti-héros emblématique de la Bof génération dort sur ses deux oreilles malgré la surveillance du policier Longtarin. Les contraventions n'empêchent pas le "gaffeur sachant gaffer" d'être un homme heureux car il est aimé de m'oiselle Jeanne, la secrétaire, qui le trouve parfaitement génial ! "Oh monsieur Gaston..."

Fabienne Gambrelle
© 2001 Marsu by Franquin
D'après la notice du carnet de timbres

Le 1er timbre
Folklores

Bourrée morvandelle, Echassiers landais, Saboteux de Bourgogne, Ronde provençale, Gaichons de Franche-Comté, Pastouriaux du Berry. Ces noms de formations régionales témoignent à eux seuls de la diversité des folklores de France. On illustre souvent la richesse des terroirs de France en évoquant le nombre de ses fromages. les groupes folkloriques y sont sans doute aussi nombreux: près de 300, regroupant 30 000 chanteurs et danseurs, sont affiliés à la Confédération nationale des groupes folkloriques français.

L’étymologie du mot "flok-lore" (connaissance du peuple), forgé au milieu du XIXème siècle par l’Anglais Wiliam Thoms, évoque clairement l’inspiration commune aux innombrables formes d’expression rassemblées sous ce nom: la tradition populaire. Si la France n’a pas inventé son nom, elle fut l’un des premiers pays à aborder le folklore comme une discipline scientifique: dès 1804, une société savante, l’Académie celtique, se donnait pour mission de recueillir et d’analyser les usages, traditions et dialectes populaires. Alors que le siècle précédent, celui des lumières, voyait en eux d’obscures survivances d’un passé révolu, le XIX siècle, porté par l’essor de l’ethnologie associé à la découverte de nouvelles civilisations, les hisse au rang d’héritages du patrimoine national. Une réhabilitation qui n’a cessé de se confirmer jusqu’à nos jours, chaque région cultivant ses folklores pour mieux affirmer son identité dans un monde de plus en plus uniforme.

Musiques, chansons, danses populaires, jeux et divertissements, rituels associés aux divers événements de la vie, religieux ou profanes; impossible de détailler les richesses des folklores de France, qui prennent de surcroît des formes et des noms différents d’une région à l’autre, d’une époque à l’autre. Ainsi la plus ancienne danse populaire mixte, danse collective en chaîne appelée "Carole" en vieux français, s’’est elle perpétuée sous le nom de sardane en Catalogne ou de Fandango au Béarn. Ainsi les "pastorales", petits scènes chantées sur des airs d’opéras ou de chansons populaires, font-elles revivre chaque année à la Noël les traditions de la crèche mêlées à celles de la culture provençale et de ses santons.

Autant de traditions, autant de folklores vivants que chacun peut découvrir à l’occasion des nombreux festivals organisés chaque année en France.


Source: Collections philatéliques de La Poste
Le 1er timbre
Papillon sardanapale
Collection Nature

Cinquante millions d'insectes: tel est le nombre de spécimens que le Muséum national d'Histoire naturelle conserve dans ses collections. Ce patrimoine national figure parmi les trois plus importants au monde. Depuis Lamarck premier responsable en 1793, de la collection d'insectes, mais surtout depuis Latreille, en 1830, fondateur de l'entomologie moderne, le Muséum n'a cessé d'enrichir ses collections. Le laboratoire d'entomologie en assure la conservation, mais aussi la gestion scientifique. En effet, il n'en est pas seulement le gardien; ses collections constituent une source fondamentale pour la connaissance de la multiplicité des espèces. Les chercheurs qui y sont attachés poursuivent, entre autres objets d'investigation, l'étude des phénomènes de l'évolution et de la formation des espèces qui se sont produits depuis les temps géologiques.

Il appartient au Muséum national d'Histoire naturelle de faire connaître au public le monde des insectes, lesquels ne jouissent pas d'une grande notoriété. La philatélie lui offre aujourd'hui l'occasion de mettre en valeur une de ses pièces de collection.

Agrias sardanapalus, qui est représenté sur le timbre-poste, appartient, comme tous les papillons, à l'ordre des Lépidoptères. Il fait partie du groupe des Rhopalocères, ou "papillons de jour", qui ne représentent qu'un dixième de tous les Lépidoptères, les autres étant souvent très petits (les mites) ou nocturnes. C'est sous les latitudes tropicales, en Amazonie, que vit le sardanapale. Sa chenille, de couleur terne, porte une paire de cornes sur la tête et deux longues queues. A l'état adulte, les papillons ne consomment que des substances liquides: le nectar des fleurs reste leur principal aliment. Cet insecte se caractérise, comme tous les papillons dits" de jour", par des couleurs souvent vives et des antennes se terminant en massue. Au repos, les ailes sont redressées au-dessus du corps. Comme les autres espèces de la grande famille des Nymphalidae (plus de 5 000 espèces), le sardanapale ne marche que sur quatre pattes (les insectes en ont habituellement six), car les pattes antérieures sont atrophiées. Chez le mâle, celles-ci sont garnies de longues soies denses, comme un pinceau.

Certaines espèces sud-américaines, très riches en couleurs, sont vivement recherchées par les collectionneurs. Voilà l'occasion pour les lépidoptérophiles-philatélistes, de faire d'une pièce deux coups.


D’après la notice philatélique Premier Jour éditée par La Poste
Le 1er timbre
La pervenche de Madagascar

De tout temps, l'Homme a cherché dans la nature le moyen de guérir ses maux. En application ou en décoction, les préparations obtenues à partir des espèces végétales devaient soigner, là un dérangement intestinal, ici une affection cutanée.

Parmi les plantes qui possèdent des vertus curatives figure Catharanthus roseus G Dan connu sous le nom familier de "pervenche de Madagascar". C'est une herbe vivace aux tiges vigoureuses et aux fleurs groupées par deux. Pouvant mesurer 60 centimètres, la pervenche de Madagascar fleurit en permanence si son emplacement est ensoleillé. Cette plante appartient à la famille des apocynacées, particulièrement riche en plantes toxiques ou pharmaceutiques. Le genre Catharenthus comprend 8 espèces: sept malgaches et une indienne.

Transportée par l'homme, la pervenche de Madagascar a été acclimatée dans les pays tropicaux. Les propriétés médicinales qu'on lui prêtent différent selon les lieux. Dans l'océan indien, sa racine est utilisée comme vermifuge, purgatif et dans le traitement des ménorragies. En Inde, les feuilles broyées ou en décoction sont réputées efficace pour soigner les piqûres de guêpes. Au brésil, la pervenche intervient dans le lavage des plaies. Son infusion, au Vietnam, aurait une action antipaludéenne et diurétique.

Tirant les enseignements de cette médecine traditionnelle, la médecine occidentale s'est intéressée à la pervenche de Madagascar pour porter remède au diabète. Malheureusement, les recherches tendant à vérifier l'activité antidiabétique de cette plante n'ont pas donné de résultats positifs. En revanche, les travaux menés sur le diabète ont permis d'isoler en 1952, le premier alcaloïde de Catharanthus roseus, la Vincéine. D'autres alcaloïdes seront isolés des racines de cette plante: Serpentine, Vinblastine, Leurosine, Navelbine...

Aujourd'hui, la centaine de substances tirées de la pervenche a permis d'introduire en thérapeutique des anticancéreux efficaces. Les quelques 70 années de recherche passées sur la pervenche de Madagascar ont apporté des médicaments majeurs à la pharmacopée humaine. Symbole du dynamisme et de l'opiniâtreté de la recherche pharmaceutique, Catharanthus roseus, qui entre aujourd'hui dans l'herbier philatélique, n'a pas fini de livrer ses secrets.

Source: Collections philatéliques de La Poste

Le 1er timbre
Le Phare du bout du Monde

Dans les Cinquantièmes Rugissants, à quelque cent milles nautiques à l´Est du cap Horn, brille à nouveau le Phare du Bout du Monde. Jules Verne nous en a conté l´histoire en 1905. Cette oeuvre de fiction dont le manuscrit fut découvert dans un tiroir de son bureau peu de temps après sa mort, repose sur des faits bien réels. Tout a commencé en 1881 lorsque le gouvernement argentin décida de faire valoir sa souveraineté sur la Terre de Feu, séparée du continent sudaméricain par le détroit de Magellan. La région est connue des navigateurs pour ses eaux impétueuses qui ont causé de nombreux naufrages. Le 18 avril 1884, une armada composée de six navires accoste en baie de San Juan de Salvamento sur l´île de Los Estados à 30 Km de la Terre de Feu.
Débute alors dans les pires conditions climatiques la construction du phare. Travaillant sans relâche, les membres de l´expédition mettent le phare en service à peine un mois après leur débarquement.
Érigé sur un promontoire de 70 mètres de haut, le phare, fait de bois, présente une structure polygonale. Sur trois de ses côtés donnant sur la mer s´ouvrent des fenêtres derrière lesquelles six lampes alimentées à l´huile de colza envoient leurs éclats. Le faisceau, qui couvre un secteur de 93 degrés, est visible à près de 30 kilomètres par beau temps. L´habitat y est rudimentaire : une pièce où couchent les gardiens du phare, une autre qui sert d´entrepôt de vivres et de matériel. Inauguré le 26 mai 1884, le phare cessera de fonctionner en 1902.
Il faudra attendre 1994 pour qu' un navigateur aventurier de La Rochelle, André Bronner, parti à, la recherche des vestiges du phare, finisse par les découvrir et entreprenne sa reconstruction. Fou, ce projet ne se concrétisa pas et ce sont en définitive les argentins qui, sous l?impulsion de Directeur du Musée Maritime de Ushuaia M Carlos Vairo et avec l?aide de la marine argentine et d?un groupe de volontaires français, reconstruisirent une réplique du phare identique à l?original. En janvier 1998 débarquent sur l´île de Los Estados dix hommes et 17 tonnes de matériel. Au terme de deux mois de chantier dans les vents patagons et d´une nuit de près d´un siècle, les deux éclats toutes les 16 secondes du Phare du Bout du Monde sont de nouveau visibles par 54º46 Sud et 64º50 Ouest.
Mais l´histoire ne s´arrête pas là. À La Rochelle, à la Pointe des Minimes, un phare, la réplique de celui qui éclaire la route des marins du Horn, illuminera le troisième millénaire. À l´aube du 1er janvier 2000, deux lumières identiques brilleront à des milliers de kilomètres d´un bord à l´autre de l´océan pour que continuent le rêve et l´aventure.

Ce timbre représente le phare de San Juan de Salvamento (Cap Horn) et sa réplique à La Rochelle achevée le 1er janvier 2000 (Yvert&Tellier N° 3294)

D’après un article de Marcel Van Den Broeck (Bruxelles)
Le 1er timbre
Van Dyck 1599-1641

La précocité des dons artistiques d'Anton Van Dyck, comme son extrême capacité au travail expliquent, en grande partie, sa fulgurante et brillante carrière. Inscrit comme apprenti dès l'âge de 10 ans, il n'en a que 19 lorsqu'il est reçu maître de la Guilde de saint-Luc d'Anvers. Très vite, les commandes affluent et s'il lui arrive d'exécuter de nombreux sujet religieux, on le sollicite surtout pour des portraits, genre dans lequel son génie devait rapidement s'affirmer, dans le même temps il devint l'un des collaborateurs favoris de Rubens.

Van Dyck se rend ensuite en Italie, où il visite les grands foyers artistiques, approfondissant ainsi, en particulier sous l'influence des oeuvres du Titien, sons sens de l'harmonie et ses qualités de coloriste. A Gênes, il devient le portraitiste recherché d'une aristocratie qui apprécie le raffinement d'un artiste qui sait flatter ses modèles, tout en les individualisant. Réduisant les figures, allongeant les silhouettes, le peintre les saisit en pied, dans de savantes mises en scène ou se mêlent colonnes et tentures, mettant en valeur la noblesse racée d'une attitude ou d'un drapé d'une étoffe précieuse, dont il module à souhait la subtilité des coloris.

En 1632, Van Dick est appelé à la cour de Charles Ier d'Angleterre, qui le comble d'honneur et dont il devient le peintre attitré. Les commandes royales vont lui permettre de réaliser des oeuvres de très grand format, comme « l'effigie de Charles Ier à la chasse » (musée du Louvre). Le souverain sans attribut royal, est représenté debout avec en arrière-plan un paysage, brossé dans une pâte légère, dont le chromatisme savamment élaboré semble répondre aux couleurs et textures du costume du monarque. Avec un remarquable savoir-faire tout en souplesse, assorti d'une pratique picturale que l'on a pu qualifier de "frémissante et quelque peu sentimentale", le peintre cerne parfaitement l'individualité du personnage, lui imprimant le reflet de son propre idéal, fait d'une certaine grâce teintée de mélancolie. Après plusieurs séjours sur le continent, Van Dick malade, rentre à Londres et meurt à 42 ans. Son influence devait s'avérer considérable sur l'évolution du portrait d'apparat à partir de la seconde moitié du XVIIème siècle, tant en Angleterre que dans toute l'Europe.

Maïten Bouisset.
Sources: Notice philatélique de La Poste

Le 1er timbre
Le chartreux

De nombreuses légendes courent sur l'origine des Chartreux. Vient-il des Alpes, de la Grande Chartreuse, où les moines l'appréciaient pour sa couleur proche de celle de leur bure? Provient-il de l'hôpital de Belle-Isle, où les religieuses l'avaient élu pour ses qualités de chasseur de souris, mais aussi pour sa robe aussi grise que leur propre uniforme? On lui attribue aussi des origines parisiennes, car sa présence est signalée dans l'ancien couvent des chartreux qui s'élevait à l'emplacement de l'actuel palais du Luxembourg? En réalité, il est probable que ce chat français par excellence, qui fait parti des races les plus anciennes, n'est français que d'adoption: originaire de Turquie ou d'Iran, il aurait gagné nos rivages il y a quelques 4 siècles, à bord de navire marchand.

Le chartreux fut longtemps, triste destin, exploité pour la pelleterie. Teintée et rasée, sa fourrure fut vendue pour celle de la loutre. De nos jours, c'est pour un bel aspect et son caractère qu'il est apprécié et recherché. On remarque d'emblée chez lui sa "bonne tête" aux joues rebondies. "Mon petit ours aux joues pleines": c'est ainsi que l'écrivain Colette, amoureuse des chats en général et des chartreux en particulier, appelait le sien.

Le corps de chartreux est robuste, plus massif chez les mâles que chez les femelles. Sa robe au poils cours et lustrés, à la douceur du velours, es caractéristique. De couleur bleu- gris, elle doit-être parfaitement unie pour correspondre aux canons de la race. Vif et redoutable quand il retrouve les réflexes de chasseur, le chartreux est le plus souvent un chat tranquille et reposant, qui aime marquer de longues pauses sur un coussin et devient facilement paresseux. Intelligent et subtil, avec un charme bien à lui, il est d'une exceptionnelle fidélité: comme le siamois, il peut se laisser mourir de faim s'il est séparé de son maître. On dit même de cet excellent compagnon de l'homme qu'il est : "un chien déguisé en chat."

Timbre conçu par Jean-Paul Véret-Lemarinier, d'après photo de Klein -Hubert de l'agence Bios et de l'agence Sunset. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36,85mm. Vente anticipée à Gennevilliers le 2 octobres 1999 et vente générale le 4 du même mois.


Sources: Collections philatéliques de La Poste
Le 1er timbre
Notes personnelles sur l´enclos de Guimiliau et quelques autres
1533 - 1680

L´enclos paroissial de Guimiliau a été édifié de 1533 à 1680, son calvaire (1581 à 1588) comporte 200 personnages et représente l´enfance de Jésus. Ce calvaire servait au curé de sorte de bande dessinée en 3 dimensions pour illustrer le catéchisme auprès des enfants, et faire des rappels aux adultes.

L´âge d´or des enclos paroissiaux a coïncidé à cette époque avec le développement très important du commerce maritime international breton. Les ports du monde entier étaient fréquentés par des navires de commerce breton, tant et si bien qu´au 16ème siècle et au début du 17ème le breton était la langue commerciale internationale presque au même titre que l´anglais maintenant.
La navigation à voile utilisait beaucoup le lin et le chanvre (voile, toiles, vêtements, cordages), les régions qui cultivaient, tissaient et commercialisaient le lin ont donc connu une extraordinaire période de richesse. Cette opulence s´est traduite par la construction de nombreux enclos paroissiaux dans la zone de culture et de commerce du lin.
Chaque village rivalisait avec son voisin pour avoir le plus bel enclos possible. Ce fut le cas entre les villages de Guimiliau et de Lampaul-Guimiliau distants seulement de 2 ou 3 kilomètres.

L´enclos est au départ un cimetière clos avec un calvaire, attenant à l´église paroissiale, qui s´est enrichi d´un ossuaire et d´un portique d´entrée ou porte triomphale (en fait de triomphe cette porte s´appelle porz ar maro en breton, porte de la mort !).
L´église, comme presque toutes les églises, est orientée est-ouest, mais on y accède par un porche orienté au sud, toujours très richement décoré, celui-ci donne généralement directement sur l´enclos paroissial. Contrairement aux autres églises du territoire continental le porche ouest est peu utilisé, et donc sobrement décoré, tout simplement pour se protéger des vents dominants, orientés d´ouest en est en Bretagne !

L´enclos paroissial, comme son nom l´indique, est clos. Il s´agit d´une mesure pratique, en effet à cette époque, dans ces villages ruraux poules et cochons circulaient en toute liberté, on prit donc rapidement l´habitude d´entourer le cimetière d´un< enclos afin d´épargner ce lieu sacré de la souillure des ces animaux de ferme. Cette précaution fait que le portique d´entrée, toujours ouvert, comporte une marche pour monter, un petit muret à enjamber et une marche pour descendre. < L´enclos était ainsi protégé de l´intrusion animale. On voit très nettement cette particularité à Plouneour-Ménez.

Si les personnages du calvaire servaient entre autres à l´éducation religieuse des enfants du catéchisme (c´est très visible à La Martyre où une galerie «pédagogique» au-dessus de la porte triomphale avait été aménagée en hauteur afin que le curé fasse son catéchisme de façon à être bien vu par tout le monde) ils servaient aussi à l´édification des plus grands, comme par exemple Katell Gollet (Catherine la perdue) la «pécheresse» dévorée par le démon (Guimiliau mais aussi Plougastel-Daoulas), où même ils servaient parfois de support de caricature pour certains hauts personnages (par exemple Henri IV sculpté par R. Doré dont le style alerte et très caractéristique se retrouve sur les calvaires de Commana et de Saint-Thégonnec). On peut aussi trouver parmi les très nombreux personnages le portrait d´un des créateurs des oeuvres d´art de l´enclos, un peu comme le fit plus tard Alfred Hitchcock dans ses films. A Guimiliau, le Saint Joseph qui protège la fuite en Égypte, habillé en riche bourgeois du XVIème siècle, représente peut-être un des bienfaiteurs de la paroisse ou l´un des artistes comme Derien Pouliquen ou Jacques Quotyan dont les noms sont gravés sur les fonts baptismaux.
Par ailleurs l´église de l´enclos paroissial mérite une visite pour les oeuvres d´art qui y sont présentes, comme par exemple le magnifique retable de Commana, dont les belles figures naïves et poupines ont été sculptées par un artiste de la marine de Brest, plutôt habitué aux figures de proue des navires.
L´église de l´enclos de Pleyben possède des poutres sablières (car reposant sur un appui de granit rempli de sable pour décourager les bêtes nuisibles au bois) décorées de toute beauté.

Tous ces magnifiques témoignages d´un art populaire très riche et qui fut très vivant mérite que l´on y consacre quelques week-end, voire tout un voyage de découverte pour ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à proximité !

Bernard Le Lann  

Notes personnelles sur l´enclos de Guimiliau et quelques autres
Le 1er timbre
Saint Martin à demi généreux ?

Certains mauvais esprits ont glosé sur le fait que Saint-Martin n'ait pas donné sa cape en entier au mendiant qui avait froid. En fait Saint Martin, généreux, était aussi un officier romain rigoureux, il ne se serait pas permis d'offrir ce qui ne lui appartenait pas: en effet son équipement lui appartenait pour moitié, l'autre moitié appartenait à l'armée romaine.
Voila pourquoi Saint Martin était généreux à 100% et non pas à 50% comme certains mécréants l'ont fait croire !
Mais on n'est jamais certain de rien, peut-être, après tout, a-t-il donné la moitié de la cape propriété de l'armée romaine, se souvenant des misères infligées aux premiers chrétiens par les Romains ?
Cette éventuelle rancune lui aura-t-elle été pardonnée par Saint Pierre, mort à Rome ?
Que de questions, mon Dieu !
B.L.  

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René Descartes

Incarnation de l'esprit français à travers le monde, René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine, est le fils de Joachim Descartes, conseiller au Parlement de Bretagne. Très jeune, il est admis au collège de la Flèche. Les jésuites, qui dirigent cet établissement nouvellement fondé, lui inculquent les principes de la foi, mais savent également lui apporter de solides rudiments de latin, d'éloquence et de philosophie. A 20 ans, muni d'une licence en droit obtenue à Poitiers, il décide de rompre avec une existence studieuse pour chercher une connaissance qu'il trouvera dans «Le grand livre du monde». Pour ce faire, il rejoint l'Armée et séjourne alors dans de nombreuses villes d'Europe: c'est ainsi qu'il côtoie savants et gens de cour.

En 1637, Descartes publie le magistral «Discours de la méthode» dans lequel il affirme que l'esprit est bien distinct de la matière. Il va, par la pratique du doute méthodique, aller du plus simple au plus complexe, du doute fondamental vers une explication rationnelle. Son célèbre Cogito ergo sum (je pense donc je suis) fonde cette méthode afin de "bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences".

Pour Descartes, démarche scientifique et démarche philosophique sont inséparables, et la connaissance serait comme un arbre dont la métaphysique constituerait les racines, la physique: le tronc et les autres sciences: morale, médecine et mécanique, les principales branches. Si parfois Descartes s'est trompé sur le plan scientifique, il a laissé en mathématique une œuvre importante. Un de ses apports majeurs est l'invention des coordonnées dites cartésiennes qui permettent de traduire toute courbe géographique en une expression algébrique. Descartes ouvrait ainsi la voie de la géométrie analytique.

Appelé auprès de la Reine Christine de Suède, férue de sciences et de philosophie, il est victime des rigueurs du climat et meurt d'une pneumonie le 11 février 1650. Descartes sut être, également, un brillant écrivain qui maniait le verbe avec clarté, sobriété et humour. Désormais le Cartésianisme marque la pensée occidentale.


D’après Phil@Poste  
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Berthe Morisot Berthe Marie Pauline Morisot (née le 14 janvier 1841 à Bourges - morte le 2 mars 1895 à Paris) est une artiste-peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.

Elle représente l'élément féminin du groupe impressionniste, respectée par ses camarades et admirée. À sa table, se réunissent son beau-frère Édouard Manet qui est le plus mondain, Edgar Degas, le plus ombrageux, Pierre-Auguste Renoir, le plus sociable, et Claude Monet le plus indépendant du groupe. Stéphane Mallarmé l'introduit auprès de ses amis écrivains.

Les étapes de la carrière de Berthe Morisot ne sont pas très marquées car elle a détruit toutes ses oeuvres de jeunesse. C'est à peine si l'on discerne une influence d' Édouard Manet ou de Pierre-Auguste Renoir vers la fin de sa vie. Après sa mort, la galerie Durand-Ruel a organisé une rétrospective de ses peintures, aquarelles, pastels, dessins et sculptures : il y avait plus de quatre cents pièces.

En 1983, Elizabeth Kennan, rectrice du Mount Holyoke College et C. Douglas Lewis, conservateur du département de sculptures de la National Gallery of Art admirent la peinture de Berthe Morisot et ils décident, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la création du Mount Holyoke College, d'organiser une grande rétrospective des oeuvres de l'artiste à la National Gallery of Art, car les quatre principaux mécènes du college ont été parmi les premiers à collectionner les oeuvres de Berthe Morisot. Ils ont été les pionniers d'une reconnaissance qu'on ne lui accordait pas, sans doute par sexisme, selon Sophie Monneret, car les femmes-peintres ont une place restreinte dans les musées, mais depuis quelques années, on constate une forme de réhabilitation de Berthe Morisot. La Fondation Gianadda de Martigny a accueilli en 2002 une grande exposition de ses oeuvres. Le musée Marmottan lui a consacré une grande rétrospective de mars à août 2012. C'était la première rétrospective qu'on lui accordait à Paris depuis près de cinquante ans.

Berthe Morisot était une «rebelle». Tournant le dos très jeune à l'enseignement académique du peintre lyonnais Chocarne, elle a fondé avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas le groupe d'avant-garde les «Artistes Anonymes Associés», qui allait devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs regroupant des impressionnistes. Sa volonté de rupture avec les traditions, la transcendance de ses modèles, et son talent ont fait d'elle «la grande dame de la peinture» selon Anne Higonnet.

D’après Wikipédia
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