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Les timbres de France

Texte, images ou vidéos illustrant un timbre

Les textes - page 1

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Listage dans l´ordre croissant des dates de mise en vente des timbres, sinon dans l´ordre décroissant
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Le «décalé» : 10 c bistre Présidence - Décembre 1852

Décembre 1852, c'est l'étonnante date d'émission de ce 10 c bistre Présidence à l'effigie de Louis-Napoléon Bonaparte, et avec une légende républicaine. Notre prince-président est depuis un mois l'empereur Napoléon III, la France est un Empire. Un an plus tard, on émet un 10 c bistre impérial.
Vie postale brève, utilisation locale, ce "décalé" est rare en neuf et peu courant en lettre. Il illustre un moment de notre histoire, montrant qu'il est plus rapide de transformer la République en Empire que de fabriquer un timbre-poste.

Extrait d'une page disparue du site philatélique de La Poste
Le 1er timbre
La semeuse est-elle camée ?

La semeuse est-elle camée ? Bien qu'elle sème contre le vent comme l'indique sa chevelure cette semeuse n'est nullement droguée, ou camée, au sens le plus commun de ce mot actuellement.
Camée veut simplement dire qu'elle est dessinée comme un camée, c'est à dire comme une petite médaille en relief. A l'origine ces médailles étaient réalisées avec la matière de certains coquillages, par extension cette appellation fut généralisées à des médailles réalisées dans plusieurs sortes de matériaux.
La plus connue d'entre elles fut bien sur la pièce de monnaie de la semeuse d'Oscar Roty.
Cette image de médaille est extraite d'une page des plus belles médailles réalisées par Oscar Roty et présentées par son arrière petit-fils Rida.

Camée prit un sens plus figuré dans le recueil de poèmes de Théophile Gautier «Emaux et camées», un peu comme le fit plus tard Victor Segalen dans son livre de poèsies intitulé «Stèles».

Il faut noter que si l'on différencie la «semeuse lignée» de la «semeuse camée» elles sont toutes les deux, malgré tout, des camées, le lignage de fond de la première semeuse était simplement destiné à accentuer l'effet de camée sur un timbre imprimé à plat !

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ChatGPT et Georges Daussy

Un correspondant anglais me donne l'information complémentaire suivante sur le graveur G.Daussy (YT 184 et 185) :
«Georges Daussy (1862-1951), graveur de l'Atelier du timbre.»
C'est peu, mais c'est mieux que ce que j'avais.

Ne trouvant rien sur le web je pose la question suivante à ChatGPT:
"qui était Georges Daussy (1862-1951), graveur de l'Atelier du timbre. ?"
La réponse de ChatGPT est digne de celle d'un étudiant roi du délayage face à un sujet qu'il ne connait manifestement pas :
Réponse de ChatGPT :

Georges Daussy (1862-1951) était un graveur français, connu pour son travail à l'Atelier du timbre, un atelier de gravure spécialisé dans la production de timbres-poste. Voici quelques points clés sur sa vie et sa carrière :
  1. Carrière à l'Atelier du timbre : Georges Daussy a été associé à l'Atelier du timbre, qui était une institution importante dans la production de timbres en France. Cet atelier a produit de nombreux timbres pour la Poste française, et le rôle de graveur y était essentiel pour assurer la qualité et la précision des timbres.
  2. Style et technique : En tant que graveur, Daussy a travaillé sur les matrices utilisées pour imprimer les timbres. Son travail nécessitait une grande précision et un sens artistique développé, car la gravure de timbres demande une minutie extrême pour reproduire les détails sur de petites surfaces.
  3. Contributions notables : Bien que les détails spécifiques des timbres qu'il a gravés ne soient pas toujours bien documentés, sa période d'activité à l'Atelier du timbre coïncide avec une époque prolifique de production de timbres en France. Il a probablement contribué à la gravure de nombreux timbres émis pendant cette période.
  4. Impact et héritage : Les graveurs comme Daussy ont joué un rôle crucial dans la philatélie, en contribuant à la création de timbres qui sont non seulement des objets utilitaires mais aussi des œuvres d'art miniatures. Leur travail est apprécié non seulement par les collectionneurs de timbres, mais aussi par les amateurs d'art graphique.
Georges Daussy reste une figure respectée parmi les graveurs de timbres de son époque, et son travail continue d'être apprécié pour sa qualité et sa contribution à l'histoire postale française.
J'en suis resté coi !
Dico : Rester figé, muet, impuissant, démuni voire désarmé pour émettre une solution immédiate, après un événement ou information aussi surprenant qu’imprévisible.

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La Caisse d´Amortissement

La Caisse d'Amortissement de la dette publique a été créée en 1926 par loi constitutionnelle à l'initiative de Raymond Poincaré, Président du Conseil.

Un timbre de caisse d'amortissement est un timbre à très forte surtaxe qui permettait, par la vente aux collectionneurs, de renflouer les caisses de l'État après la première guerre mondiale.
Ces timbres était d'un usage extrêmement restreint, et était destinés prioritairement aux collectionneurs (a cause de la surtaxe). Ces timbres ont été émis à partir de 1927 :

    1927 (I) :
  • 40+10c Semeuse
  • 50+25c Semeuse
  • 1f50+50c Pasteur
    1928 (II) :
  • 40c+10c Semeuse
  • 50c+25c Semeuse
  • 1f50+50c Pasteur
  • 1f50+8f50 le Travail
    1929 (III) :
  • 40c+10c Semeuse
  • 50c+25c Semeuse
  • 1,50+50c Pasteur
    1930 (IV) :
  • 40+10c Semeuse
  • 50+25c Semeuse
  • 1,50+50 Semeuse
    1931 (V) :
  • 40+10c Semeuse
  • 50+25c Semeuse
  • 1,50+50 Semeuse
  • Sourire de Reims (YT 256)
  • Provinces Françaises (YT 269)


Ces timbres n'étaient vendus que sur une courte période (deux à trois mois) et furent rapidement démonétisés, c'est à dire que l'on ne peut plus les utiliser sur le courrier.
Contribution de Nizorche et Bruno


Historique (Contribution de Didier Cuidet)
07-08-1926 : Création de la Caisse Autonome d'Amortissement des valeurs de l'État
Cette création a nécessité une modification de la constitution de la Troisième République, par les Chambres réunies en Congrès. Une oblitération temporaire a été mise en service (Versailles Congrès) à cette occasion.
Elle avait pour fonction d'amortir (rembourser) les dettes de l'État causées par la première guerre mondiale.
Les recettes fiscales provenant du tabac lui furent affectées.
« 1926 Création par Poincaré, de la Caisse Autonome d'Amortissement de la Dette publique et rattachement du monopole des tabacs, qui prend la dénomination de Seit (Service d'Exploitation Industrielle des Tabacs). 1935 Le Seit devient le Seita lorsque la gestion du monopole de fabrication des allumettes lui est confiée. »
Extrait de Altadis

Il fut également décidé d'émettre des timbres avec surtaxe au profit de la Caisse : cinq séries de trois valeurs de petit format en typographie, ainsi que trois valeurs de grand format en taille-douce (Travail, Sourire de Reims, Provinces). Soit 18 timbres en tout.
Les timbres étaient démonétisés au bout d'un an, lorsque la nouvelle série était émise.
Les fortes surcharges de ces derniers timbres, par rapport à la valeur faciale, provoquèrent la bouderie des collectionneurs, ce qui explique leur bonne tenue sur le marché aujourd'hui.
Tous ces timbres, sur lettre au tarif, sont fort recherchés.

D’après un échange des habitués de frp (fr.rec.philatelie)
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Les courriers catapultés depuis le Paquebot «Ile de France»

DEPART DE L'HYDRAVION 'CATAPULTÉ DE L'ÎLE-DE-FRANCE 13 août 1928

Cataplultage

Depuis 1927, diverses tentatives, américaines et allemandes, sont faites pour combiner le transport maritime et le transport aérien, de façon à réduire la durée d'acheminement du courrier entre l'Europe et l'Amérique. En 1928, la Compagnie générale transatlantique décide d'accélérer l'acheminement du courrier déposé au bureau flottant de la ligne de New York. Les dépêches parcourront les 150 derniers miles, dans un sens comme dans l'autre, dans un hydravion lancé du bord par catapulte, 12 à 24 heures pourront ainsi être gagnées à la distribution.
Cette option pouvait être demandée au départ de n'importe quel bureau de France, moyennant le paiement d'une surtaxe de 10 francs. L'Ile-de-France sera le seul paquebot à bénéficier de ce service réalisé pour la première fois le 13 août 1928, au large de New York, avec le lieutenant Demougeot comme pilote de l'hydravion, le retour se faisant le 23 août.



CataplultageLETTRE CATAPULTÉE DE L'ÎLE-DE-FRANCE, DE NEW YORK VERS LE HAVRE 23 août 1928
Musée de La Poste, Paris

Le premier service par catapulte, en août 1928, a donné lieu à une émission douteuse dans un but de pure spéculation : le contrôleur des services maritimes postaux de l'Île-de-France, avant le départ du Havre, achète une grande quantité de feuilles du 90 c Berthelot et du 1F50 Pasteur, et organise la pénurie des timbres à 10 francs, normalement prévus pour la surtaxe.
A l'arrivée à New York, il se présente devant le consul de France, justifie le manque de timbres à 10 francs par le succès du vol par catapulte et obtient du consul l'autorisation de faire imprimer la surcharge de 10 F sur les3 000 timbres à 90 c et les 1 000 timbres à 1F50 dont il dispose. Le 23 août, les négociants en timbres-poste et les philatélistes qu'on avait judicieusement informés sont présents à l'arrivée de Île-de-France au Havre, où les timbres neufs surchargés sont vendus à 35 francs l'unité. Le soir même, le prix atteint 100 francs. Pendant la traversée, seulement 1 135 timbres Berthelot et 250 Pasteur ont été vendus pour affranchir du courrier déposé à bord, soit 1 385 sur les 4 000 imprimés.
Les services maritimes postaux du Havre saisiront à bord 364 timbres surchargés non vendus. Cette opération spéculative, montée de toutes pièces par le contrôleur des services maritimes postaux de l'Île-de-France lui aura donc permis de vendre 2 150 timbres-poste à des prix largement prohibitifs. Ultérieurement, d'autres liaisons aériennes par la catapulte de l'Île-de-France seront réalisées : un aller-retour en septembre 1928, puis quatre durant l'été 1929 et enfin six autres durant l'été 1930.

D’après «Le Patrimoine du Timbre-Poste Français» - Éditions Flohic, 1995
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Le portrait imaginaire de Jacques Cartier

Il n’existe aucun portrait d’époque de Jacques Cartier, c’est sans doute pour cela que Pierre Gandon disait qu’il avait servi de modèle pour le timbre dessiné et gravé par Achille Ouvré. Les quatre portraits ci-dessous montrent qu´on peut douter d´une telle affirmation, celui de gauche (n°1) est extrait du timbre dessiné par Gandon, le 2ème (n°2) est extrait d´une gravure inversée de Pierre Gandon de 1934 représentant Jacques Cartier à l´occasion des 400 ans de son arrivée au Canada, gravure reprenant elle-même (image n°4) un tableau du peintre canadien Théophile Hamel (1817-1870), lui-même réalisé d’après un portrait de François Riss (Saint Malo).

Il faut noter que les graveurs de timbres en taille-douce travaillent très souvent leur plaque à partir d´un original vu dans un miroir, ce qui pourrait expliquer ces inversions d´images.

 Comparaisons ...

En 1859, les Postes canadiennes émettaient un timbre sur Jacques Cartier directement inspiré du portrait peint par François Riss, bien avant la naissance de Pierre Gandon !

 Jacques Cartier

 Jacques Cartier par Théophile Hamel
Jacques Cartier par Théophile Hamel

 Autre gravure de Jacques Cartier par Gandon
Gravure de Jacques Cartier, par Granger ou Morin, d´après Théophile Hamel

 Gravure de Jacques Cartier d´après Théophile Hamel
Autre gravure de Jacques Cartier par Gandon d’après un tableau de Théophile Hamel représentant l’arrivée de Jacques Cartier à Stadaconé (l’actuelle Québec).

Une curiosité : une version colorée de grande dimensions de cette gravure (Musée de la Gaspésie - Québec)
Voir deux planches d’essais rouge et bleue de cette gravure (Document Santo Cappon)


D’après quelques recherches personnelles sur le web et ailleurs, et les remarques amicales de visiteurs fidèles ...

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Biographie de Jacques Callot
Notes prises au musée historique lorrain de Nancy

NANCY
1562 Printemps ou été. Naissance de Jacques Callot dans la vieille ville de Nancy, paroisse Saint Epvre.
1607 16 janvier. Jacques Callot est mis par son père en apprentissage chez l´orfèvre Demange Crocq, en principe pour quatre ans.
ROME 1608-1611
  Dates probables du séjour de Callot à Rome où il entre comme aide chez le graveur et marchand d´estampes Philippe Thomassin.
FLORENCE 1612-1621
1611-1612 Antonio Tempesta charge Callot de graver à l´eau-forte 18 planches d´après les décors pour la Pompe funèbre de la Reine d´Espagne.
1612 Juin. A Florence, Callot fréquente le très actif atelier d´orfèvrerie grand-ducal où il rend de menus services.
  Octobre. Callot est admis à la "Galerie", parmi les artistes titulaires de gages réguliers à la cour des Médicis.
Il dispose alors d´un atelier aux Offices. Il reçoit sa première commande , la Vie de Ferdinand de Médicis.
C´est le début d´une période d´activités intense qui va durer presque sept années, pendant lesquelles le graveur ne semble pas avoir quitté Florence, si ce n´est pour des promenades dans la campagne, à Livourne et peut-être à Sienne.
1615 L´arrivée de l´Amour en Toscane.
  Septembre. Jacques commence à travailler aux gravures illustrant l´ouvrage de P. Giovanni Angiolo Lottini, Scelta d´alcuni Miracoli e Grazie della Santissima Nunziata di Firenze, qui sera publié à Florence en 1619.
1616 La guerre d´Amour et la guerre de beauté.
1617 Les Intermèdes.
  28 septembre. Callot bénéficie d´une gratification extraordinaire de 120 écus récompensant peut-être l´hommage des Caprices.
1618 Janvier. Le grand-duc Cosme II et la grande-duchesse douairière Christine de Lorraine commandent à Callot de graver au burin les Plans et vues des édifices de la Terre Sainte.
  Février. Callot commence à graver pour Giovanni de Médicis une grande estampe en plusieurs planches, perdue, représentant le siège de Gradisca, dans le Frioul.
1619 L´Éventail.
  Il Solimano.
1620 25 mars. Pour la fête de l´Annonciation qui était aussi le Jour de l´An, Callot offre au grand-duc son chef-d´œuvre, La Foire d´Impruneta.
1621 Février. Décision de limiter les dépenses de la Galerie.
  Mars. Comme les autres serviteurs de la Maison grand-ducale Callot porte le deuil de Cosme II.
  25 mars. Dernière mention relative à Callot dans la comptabilité médicéenne.
NANCY 1621-1624
1621 Printemps. Callot est de retour à Nancy.
  Août. Lettres nostalgiques adressées de Nancy par Callot à Florence.
1623 Mai. Le duc Henri II accorde à Callot une gratification considérable.
  Novembre . Callot épouse Catherine Kuttinger, fille d´un riche échevin de Marsal.
1624 Mars. Il achète une maison sur la Carrière.
  Août. Callot a désormais le titre de "Calcographe de son Altesse".
1626 Février. Après un ou plusieurs voyage aux Pays-Bas, où il a été appelé par l´Infante Isabelle pour graver Le siège de Breda, Callot s´apprête à rentrer à Nancy.
  Juin. Il engage un apprenti, François Collignon.
1627 14 février Le Combat à la Barrière, carrousel donné au palais de Nancy.
  Octobre. Achèvement des six planches du Le siège de Breda.
1628 Janvier. Voyage à Anvers.
1629 Janvier. Premier séjour documenté de Callot à Paris, chez son compatriote Israël Henriet, marchand d´estampes, qui va devenir dès lors l´éditeur de Callot.
1630 Mars. La peste à Nancy.
1631 Callot achève les sièges de et La Rochelle.
Il est membre de la Congrégation Notre-Dame au collège des Jésuites de Nancy.
1632 Juillet. Callot acquiert le domaine rural de Bainville-sur-Madon
1633 Septembre. Nancy est occupée par les troupes françaises après trois mois de siège.
1634 9 décembre. Callot, l´un des derniers, prête serment de fidélité au roi de France.
1635 15 mars. Il rédige son testament. Il meurt le 24 mars.
 
 
Notes prises au musée historique lorrain de Nancy.

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À propos de la notion de race

Le terme de race qui désigne dans le monde animal un sous-groupe ne peut s'appliquer à l'espèce humaine, le pluriel races est donc inadapté en ce qui concerne l'humain qui a la particularité de ne compter qu'une seule race depuis la disparition de l'homme de Neanderthal, les caractéristiques génétiques des actuels humains à peau rose, brune ou ocre sont identiques et permettent les reproductions croisées entre hommes et femmes à la couleur de peau, des yeux ou des cheveux différentes, ce qui, croyait-on jusqu'à une date récente, n'était pas le cas entre M. Neanderthal et Mme Cro-Magnon !
Maintenant les dernières découvertes scientifiques nous ont appris que nous avons tous quelques gènes de Neanderthal dans le sang, ce qui anéantit un peu plus cette notion de races ...
Il n'est pas impossible, quand la pensée occidentale se sera enfin débarrassé de l'influence humaniste (au sens historique du terme: l'Homme au centre de la Terre et disposant d'elle à son gré pour son seul usage), que l'espèce humaine comporte de nouveau plusieurs races, quand les Bonobos, les Orangs-Outans, les Gorilles et les Chimpanzés auront accédé au rang d'espèce humaine, ce qui est actuellement la tentative de certains biologistes qui espèrent ainsi sauver de l'extinction ces proches cousins de l'homme. Cela méritera alors sans doute quelques nouveaux timbres...
B.L.

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Les fables de La Fontaine

Les fables de La Fontaine ont marqué la mémoire de plusieurs générations d'élèves. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau écrivait? On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants.? Mais le poète n'excellait pas seulement dans ce genre littéraire qui a immortalisé son nom, il fut aussi l'auteur de conte, de pièces de théâtre et de poèmes dont beaucoup ne furent jamais édités.

Né en 1621 à Château-Thierry (Aisne), fils d'un maître des Eaux et Forêts, Jean de La Fontaine hérita de cette charge au décès de son père en 1658. Il fit ses débuts littéraires avec une adaptation de l'Eunuque de Térence en 1654. Mais c'est son entrée au sein de la cour poétique du surintendant Fouquet en 1658 qui va lui donner un formidable élan. Le provincial est applaudi à Vaux par une société brillante et cultive tous les genres: épître, madrigal, ballade. Fouquet disgracié, La Fontaine se met en quête d'un nouveau protecteur et le trouve en la personne de Madame, veuve de Gaston d'Orléans. en 1665, il écrit ses premiers contes, les six premiers livres des fables en 1668, puis le roman Les Amours de Psyché et de Cupidon.

La suppression de sa charge de maître des Eaux et Forêts (1671) et la mort de la duchesse d'Orléans en 1672 le laissent sans ressource. D'un naturel distrait et d'humeur rêveuse, il devient taciturne et mélancolique. La Fontaine trouve refuge chez Madame de la Sablière qui tient salon et reçoit une brillante compagnie. Il fait son miel de toutes les conversations et mûrit ses deuxièmes Fables qui paraîtront en 1678 et 79 dans un recueil de cinq livres. Le succès de celles-ci fut éclatant. La Fontaine est élu à l'Académie en 1684, non sans difficulté, Louis XIV voulait l'y faire précéder par Boileau.

Au décès de Madame de la Sablière, il devient l'hôte de Mr & Madame Hervart, riches financiers protestants. Avant de mourir en 1695, il publiera un nouveau livre de fable. L'œuvre qu'il a laissé est d'une très grande variété. On admire dans ses fables un vrai génie dramatique. Une narration vive et alerte, pleine de finesse et d'humour en rend la lecture aisée. Tout s'y retrouve: l'ironie, la tendresse, la pitié; la défiance, la résignation, le goût de la vérité et le besoin du rêve, bref tout ce qui fait l'homme dans ses relations avec autrui.

Sources: Collections philatéliques de La Poste

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À propos du choix de Mlle Gervais pour illustrer ce timbre

M. Christian Aguttes a en sa possession une lettre manuscrite d'André Spitz datée du 5 juillet 1955, concernant ce timbre, et dont il m'a fait parvenir l'extrait suivant:

..... " Quant à l'autre timbre, c'est en effet le portrait de Mlle Gervais, infirmière au Mont des Oiseaux.
Le comite de la Croix-Rouge avait demande aux PTT de prendre comme motif la croix rouge, faite de 5 carrés.
J'ai essayé, mais comme ce que j'obtenais était quelconque et aurait pu servir à n'importe quelle vignette pour produits pharmaceutiques, j'ai pensé qu'il y avait autre chose à chercher et à dire pour symboliser la Croix-Rouge.
Je me suis rappelé le portrait que j'avais fait de mon infirmière qui était pour moi la bonté et le dévouement personnifiés.
Lorsque j'ai du soumettre ma maquette au comité, je l'avais exposé contre le dos d'une chaise.
La présidente des Femmes de France, Mme St Renée Taillandier, la voit en arrivant et dit en passant:
  • «Naturellement on nous a fait autre chose que ce que nous avions demandé, on nous a fait un portrait, le portrait de qui ?»
  • «De l'infirmière qui m'a soigné» ai je répondu ....
  • «Alors, je n'ai plus rien à dire !»
Puis devant l'aréopage important, constitué par les bureaux des trois sociétées, SBM, UDF, AFF, j'ai expliqué pourquoi je n'avais pas fait tout simplement une croix rouge, et c'est Mme St Renée Taillandier, qui aprés avoir dit que «Je lui avais rivé son clou» a défendu et fait accepter ma maquette...... "

Le 1er timbre
Le Secours National

Le Secours National a été crée en 1914 à la suite d´un appel lancé par «L´Homme Enchaîné» journal fondé la même année par Georges Clemenceau en remplacement de «L´Homme Libre» fondé l´année précédente dans le but d´apporter une aide vestimentaire aux combattants des tranchées.
Très rapidement le Secours National oriente son action au profit des victimes civiles de la guerre.
Il est reconnu d´utilité publique le 29 septembre 1915.

Le gouvernement Daladier qui va le réactiver le 19 octobre 1939, puis Pétain va s´en approprier une sorte de paternité morale et il s´en servira au secours de sa propagande tout autant qu´à celui des victimes de la guerre.
Les juifs victimes de guerre n´en ont pas bénéficié, bien au contraire leurs biens confisqués serviront à alimenter la trésorerie du Secours National dont d´autres revenus proviennent de taxes sur les jeux, les gains de la Loterie Nationale et divers legs, sans compter bien entendu les revenus non négligeables de surtaxes sur les timbres-poste !

Le Secours National est dissous le 7 août 1944.
Il est ensuite remplacé par l'Entraide Nationale.

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Pétain en quelques dates de 1940 à 1951

  • Le 16 juin 1940 le président du Conseil, Paul Reynaud démissionne, Pétain est nommé Chef de Gouvernement.
  • Le 1er juillet 1940 Pétain s'installe avec son gouvernement à Vichy,
  • Le 10 juillet 1940 Pétain fait voter une loi lui accordant les pleins pouvoirs.
  • Le 29 août 1940 la «Légion française des combattants» est créée et Pétain en assume personnellement la présidence.
  • Le 18 octobre 1940 Pétain promulgue la loi d'exclusion contre les francs-maçons et les Juifs.
  • Le 30 octobre 1940 Pétain annonce à la radio que le gouvernement de Vichy s'engage dans la collaboration avec l'Allemagne nazie
  • Le 2 décembre 1940 Pétain institue la corporation paysanne
  • Le 29 mars 1941 Pétain instaure un «Commissariat général aux questions juives»
  • Le 2 juin 1941 Pétain exclut les juifs de la plupart des fonctions et activités publiques.
  • Le 4 octobre 1941 Le gouvernement de Vichy dissout les syndicats et interdit la grève
  • Le 22 juin 1942 Pétain donne son accord à Laval qui déclare qu'il «souhaite la victoire de l'Allemagne »
  • Le 4 septembre 1942 Pétain promulgue la première loi fondant le Service du travail obligatoire (STO).
  • Le 8 septembre 1944 Pétain rejoint en Allemagne les principaux dignitaires du régime de Vichy réfugiés à Sigmaringen
  • Le 23 juillet 1945 Pétain est déféré devant la Haute Cour de justice
  • Le 15 août 1945 Pétain est condamné à mort par la Haute Cour de justice qui souhaite toutefois qu'il ne soit pas exécuté en raison de son grand âge
  • Le 23 juillet 1951 Pétain meurt à Port-Joinville sur l'ïle d'Yeu, où il avait été exilé

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Pétain 1F surchargé type Piel 1941

Le 26 Décembre, avant même la parution du1 F Rouge Pétain, l’Administration décide de faire une étude en vue de surcharger d’une taxe des timbres à l’effigie du Maréchal Pétain.
La surtaxe destinée au secours National doit être minime et accessibles aux acheteurs les plus modestes.
Il est d’abord.s question d’émettre quatre timbres : un 40 c + 10 cs, un 1 F + 20 c, un 1F50 +30 c et un 2F50 + 50 c, imprimés spécialement. Une seconde solution est envisagée, ne comprenant que deux timbres : 40 c + 10 c et 1 F + 20 c. Finalement la surtaxe porte sur un seul timbre, le 1 F et se limite à 10 c, du fait du retrait des pièces de monnaie de 5 Centimes.
Le timbre 1 F rouge émis le 1er janvier1941est cependant vite épuisé.
C’est pourquoi afin de prévenir toute tentative de fraude par imitation de la surcharge sur ce timbre, on effectue un nouveau tirage, dans une couleur légèrement différente, le rose carminé.
Le nouveau tirage, avec surcharge imprimée à plat, s’élève à 2 Millions d’exemplaires.
Ce timbre sera démonétisé le 1er novembre1944, en même temps que les autres timbres au type Pétain.

D'après le Patrimoine du Timbre-Poste Français - Éditions Flohic 1998
Le 1er timbre
Le paquebot Pasteur

Après l’incendie de 1933 du grand paquebot de 45000 tonnes, l’Atlantique, la compagnie Sud-Atlantique passe commande aux chantiers de Penhoët de Saint-Nazaire d’un nouveau paquebot baptisé Pasteur. Celui-ci est lancé le 15 février 1938. Le Président de la compagnie sollicite l’émission d’un timbre-poste. En août 1939, trois millions trois cent cinquante mille figurines sont imprimées. La mise en vente de ce timbre est prévue pour le mois de septembre 1939. Mais la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 annule l’entrée en ligne du paquebot Pasteur et reporte du même coup l’émission du timbre. Les Anglais s’emparent du paquebot le 4 juillet 1940. Il navigue pendant toute la guerre permettant à 250 000 hommes de se déplacer. Le paquebot est rendu à la France le 13 avril 1946. Il transportera des milliers de soldats pendant la guerre d’Indochine. Puis, il sombrera dans l’Océan Indien en 1980.

Texte de Pascal Rabier - Musée de La Poste
Le 1er timbre
La Société des Œuvres de la Mer

La Société des Œuvres de la Mer fondée en 1894 avait pour mission initiale l'aide matérielle et morale aux marins terre-neuvas. Elle fut reconnue d'utilité publique en 1898 et siégeait au 18 rue de la Trémoille à Paris puis au 5 rue Quentin Bauchart (Paris 8ème) à proximité du siège actuel de la Croix-Rouge Française. Pour plus de détails voir ci-dessous quelques contributions, parfois légèrement divergentes, trouvées sur le Web:

La Société des Œuvres de la Mer
Document Jean Bernardy
  1. Texte extrait du site «L'Assomption en France» En décembre 1894, le P. Picard, Supérieur Général, réunissait rue Bayard à Paris une vingtaine de personnes (armateurs, syndicalistes maritimes, officiers de Marine, journalistes de la Bonne Presse) pour réfléchir à ce qui pourrait être fait pour les 15000 marins qui quittaient chaque année la France durant sept à huit mois, à bord de voiliers, pour pêcher la morue au large de l'Islande ou sur les bancs de Terre Neuve. L'hebdomadaire La Croix des Marins, fondé par la Bonne Presse, s'était en effet ému des conditions d'isolement total, d'insécurité (pertes de doris dans la brume, abordages, tempêtes), de travail excessif et d'hygiène déplorable dans lesquelles vivait cette communauté maritime. Sous la conduite des frères Bailly, dont le P. Vincent de Paul, AA, directeur de la Bonne Presse, fut constituée la Société des Œuvres de Mer (S.O.M) dont les statuts définissaient ainsi l'objet : « porter secours matériels, médicaux, moraux, religieux, aux marins de la grande pêche ». Un bilan impressionnant :
    Pour ce faire, la S.O.M armera de 1896 à 1939 sept navires hôpitaux qui apporteront à cette population défavorisée les soins médicaux indispensables à un métier très dur aux plans physiques et climatiques, le réconfort moral du courrier de leurs familles dont ils étaient privés jusque là, et la présence d'un aumônier. Le bilan des 39 campagnes de ces navires est éloquent : 32000 journées d'hôpital, 13200 consultations médicales en mer, 426 marins naufragés recueillis et près de 1.200.000 lettres distribuées. Parallèlement, deux « Maisons de famille » étaient créées à St Pierre et Miquelon et en Islande pour les pêcheurs en escale, convalescence ou en attente d'embarquement. Tout en échappant à la tentation de l'alcool des cabaretiers, les marins y retrouvaient une ambiance amicale et familiale, pour jouer, lire, écrire à leurs familles ou prier. Le P. Yves Hamon et le Fr. Eugène Bergé, animés de cette « passion de Dieu et de l'homme en plein vent », furent les artisans de cette réussite qui mit pratiquement fin aux trois fléaux de la grande pêche : l'alcoolisme, la maladie et l'isolement. Le commandant Charcot la qualifia « d'Oeuvre grandiose et humanitaire ».
  2. Texte extrait du site «Groupe de recherches en études franco-terreneuviennes» La Société des oeuvres de mer, fondée en 1894 par le docteur Jean-Baptiste Charcot, est un organisme qui s'occupait du bien-être physique et spirituel des pêcheurs français sur les Bancs de Terre-Neuve vers la fin du XIXe et au XXe siècles. Elle équipait des navires pour porter secours aux bâtiments de pêche. En 1889, le navire de la Société des oeuvres de mer, le Saint-Pierre II, commandé par le capitaine Populaire, a parcouru non seulement le Grand Banc, mais aussi une bonne partie du French Shore, c'est-à-dire la partie de la côte de Terre-Neuve où jusqu'en 1904 la France jouissait du droit de prendre et de sécher du poisson.
  3. Texte extrait du site «BiblioMonde» Le Père Yvon, aumônier des Terre-neuvas, raconte les expéditions dans des mers hostiles, à la recherche de la morue et du saumon au début du XXe siècle. « La "Grande Pêche" à la morue à Terre-Neuve débute en France à la fin du XVe siècle et atteint son apogée au début du XXe siècle avec près de 500 bateaux, goélettes ou trois-mâts, embarquant plus de 10 000 hommes. La vie sur les voiliers est d'une extrême dureté et c'est en 1894 qu'est fondée la Société des Oeuvres de Mer "pour apporter sur les lieux de pêche même, des secours matériels, moraux et religieux, aux marins isolés et retenus pendant de longs mois loin des leurs, en des mers tourmentées". Le Père Yvon fera plusieurs campagnes de pêche dans les années trente sur les bancs de Terre-Neuve. Passant d'un bateau à l'autre, il rendra visite à des milliers de pêcheurs et sera le témoin oculaire de "l'enfer sur la mer". Il nous raconte ici ce qu'il a vu, entendu, vécu. Son récit est authentique et d'un immense réalisme. Nul autre que lui n'a mieux décrit l'existence terrifiante de ces hommes que l'on a appelés "les forçats de l'océan" ou "les Bagnards de la mer". » (présentation de l'éditeur)
  4. Texte extrait du site «Association des Capitaines de pêche Français» La Société des Oeuvres de la Mer était une société privée catholique, reconnue d'utilité publique, qui fut créée en 1894, et l'apostolat se concrétisa aussi par des « maisons de marins » destinées à lutter contre les abus d'alcool, mais aussi à vocation de centre d'enseignement.
  5. Adresses extraites du site Bretagne-images Organismes d'entraide de la mer
    Société des oeuvres de la mer - 53, rue du Château - 29200 BREST - Tél. : 02 98 44 43 82
    Les amis des marins - 44, quai de la Douane - 29200 BREST - Tél. : 02 98 44 92 17
    Union sociale maritime - 67, rue du Siam - 29200 BREST - Tél. : 02 98 43 44 93

Document Jean Bernardy

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La série des blason de 1943

Le timbre porte la mention du régime de Vichy «Postes françaises» au lieu de «Postes - République Française».
Par ces séries des armoiries des villes et provinces entamée en 1941 certains commentateurs ont avancé l´idée que le gouvernement de Vichy voulait ainsi flatter l´esprit régionaliste des français, pensant sans doute, que cela affaiblirait leur sens patriotique. Il faut croire que ces timbres ont du plaire car la série a continué longtemps après la libération de mai 1944 sans crainte d´amoindrissement de l´esprit patriotique français.

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Série des blasons 1944

Le timbre porte la mention du régime de Vichy «France» au lieu de «République Française».
Certains commentateurs ont avancé l´idée que, par ces séries de blasons des villes et provinces entamées en 1941, le gouvernement de Vichy voulait flatter l´esprit régionaliste des Français, pensant sans doute que cela affaiblirait leur sens patriotique.
Il faut croire que ces timbres ont plu car la série a continué longtemps après la Libération de mai 1945; sans crainte d´amoindrissement de l´esprit patriotique français.

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Choeur des soldats de Faust

Gloire immortelle
De nos aïeux,
Sois-nous fidèle,
Mourons comme eux!
Et sous ton aile,
Soldats vainqueurs,
Dirige nos pas, enflamme nos coeurs!

Pour toi, mère patrie,
Affrontant le sort,
Tes fils, l'âme aguerrie,
Ont bravé la mort!
Ta voix sainte nous crie:
En avant, soldats!
Le fer à la main, courez aux combats!

Gloire immortelle
De nos aïeux,
Sois-nous fidèle,
Mourons comme eux!
Et sous ton aile,
Soldats vainqueurs,
Dirige nos pas, enflamme nos coeurs!

Vers nos foyers, hâtons le pas!
On nous attend; la paix est faite!
Plus de soupirs! ne tardons pas!
Notre pays nous tend les bras!
L'amour nous rit! l'amour nous fête!
Et plus d'un coeur frémit tout bas
Au souvenir de nos combats!

Gloire immortelle
De nos aïeux,
Sois-nous fidèle,
Mourons comme eux!
Et sous ton aile,
Soldats vainqueurs,
Dirige nos pas,
Dirige nos pas,
Enflamme nos coeurs!
Merci à Jean-Claude qui m'a procuré ces paroles

Le 1er timbre
Arc de Triomphe, 2e série provisoire d´usage courant 1944

Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le maréchal Pétain rompt les relations diplomatiques avec Washington, le 8 novembre 1942. La France devient dès lors un territoire ennemi aux yeux des États-Unis. Les Américains mettent en place une administration militaire pour les territoires occupés, l'AMGOT (Allied Military Government of Occu-pied Territories), avec émissions de timbres et de billets de banque.
Des timbres de ce genre seront également émis en Italie en 1943, en Allemagne et en Autriche. Imprimés à Washington en lithographie offset, les timbres réservés à la France portent la mention «France» au lieu de «République Française», et surtout, fait exceptionnel, la devise «Liberté, Égalité, Fraternité». Le BEP (Bureau of Engraving and Printing) imprime 56 millions de timbres Arc de Triomphe pour une valeur de 62,45 millions de francs. Le dessin de l'Arc de triomphe est exécuté par l'artiste William A. Roach, d'après une photographie fournie par la bibliothèque municipale de Washington. De plus, et selon la coutume aux États-Unis, plusieurs graveurs participent à l'élaboration du timbre : Charles A. Brooks pour le fond et le cadre, Axel W. Christensen pour la valeur faciale, et enfin T. Vail et John S. Edmondson pour les légendes.
Les valeurs faciales ne tiennent pas compte des tarifs postaux français. Deux valeurs seulement, 50 c et 1F50, sont d'un usage immédiat. Quant au 4 F, sa valeur correspond au tarif de la lettre pour l'étranger, peu usité cette année-là. En juillet 1944, après le débarquement allié en Normandie, les relations entre le général de Gaulle et les Américains se normalisent, et de Gaulle accepte l'utilisation de ces timbres en France. Ceux-ci sont acheminés en Grande-Bretagne par bateau, pat caisses de 600 000 : c'est l'opération Borac.
Le 12 août 1944, René Mayer, commissaire aux Communications du Comité français de la libération nationale (CFLN), qui vient de s'ériger en Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), demande que les timbres soient transportés en France. Les premiers timbres Arc de Triomphe apparaissent le 11 septembre 1944 à Carentan (Manche), puis, en septembre et en octobre, dans les autres villes de Normandie, ainsi qu'en Bretagne. La mise en vente générale a lieu le 9 octobre 1944 à Paris.
Des usagers protestent auprès de l'Administration française à propos du 1F50 rose, orthographié «1,50 francs», mais l'Administration répond fort justement qu'elle n'est pas responsable, ce timbre ayant été imprimé aux États-Unis sans que les autorités françaises aient été consultées. D'autre part, le 10 F orange, tiré à 625 000 exemplaires seulement, est épuisé en quelques heures et fait l'objet d'une très importante spéculation.

D’après Le patrimoine du timbre français Editions Flohic 1998
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Historique de la journée du timbre

C´est en 1935 que la FIP (Fédération Internationale de Philatélie) a proposé lors de son congrès à Bruxelles la création d´une journée du timbre dans chacun de ses pays membres, ce projet a été validé par le congrès de la FFAP à Paris en 1937. La première journée du timbre aura lieu en 1938, puis après les années 1940 et 1941 lors desquelles cette journée a été interrompue, le premier timbre à date illustré parait en 1942 sur une carte de la FSPF (Fédération des Sociétés Philatéliques Françaises) sur le thème "Restons groupés".
En 1944 la Poste émet le premier timbre consacré à la journée du timbre, il représente le blason Renouard de Villayer créateur de la Petite Poste en 1653.
En 1993 il y aura sur le même thème deux timbres émis à l´occasion de cette journée.
A partir de 1999 elle prend pour thème des personnages de BD et en 2000 la journée du timbre devient la fête du timbre .
Les journées du timbre étaient en partie financées par l'ADP (Association pour le Développement de la Philatélie), devenue plus tard ADPhile, et par la FFAP (Fédération Française des Associations Philatéliques) , la fête du timbre est, quant à elle, essentiellement financée par la FFAP.

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Caen, ville martyre

La ville de Caen est bombardée le 6 juin 1944, déclenchant un incendie qui durera 11 jours, en 24 heures il y eu 7.000 morts parmi les 40.000 habitants que comptait la ville.
Les destructions continueront jusqu'au 20 juillet 1944, date de la libération de la ville après de durs combats des Canadiens contre les armées allemandes.
Les dégats sont très importants, une partie importante du coeur de la ville est irrémédiablement détruite.

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La cathédrale Saint-Front à Périgueux

La cathédrale Saint-Front à Périgueux La cathédrale Saint-Front est une cathédrale catholique romaine, siège du diocèse de Périgueux et Sarlat. Située dans le centre-ville de Périgueux, elle est classée monument historique depuis 1840 et au Patrimoine mondial en 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

Remontant dans ses premiers jours aux IVe et Ve siècles, l'édifice fut d'abord une église, puis une abbaye avant de prendre le titre de cathédrale au XVIe siècle, à la suite du sac par les Huguenots de l'ancien siège épiscopal, l'église Saint-Étienne-de-la-Cité. Restaurée par Paul Abadie durant la seconde moitié du XIXe siècle, la cathédrale Saint-Front a, comme la basilique Saint-Marc de Venise, son plan en forme de croix grecque et ses cinq coupoles sur pendentifs qui rappellent la structure de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople. L'édifice, d'abord église abbatiale, a pris le nom de celui qui fut, selon la légende, le premier évêque de Périgueux : saint Front.

D’après Wikipédia 
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Biographie d´Alexandre Martin Albert

ALBERT (ALEXANDRE MARTIN, dit) membre du Gouvernement provisoire de 1848 et représentant du peuple à l'Assemblée constituante, né à Bury (Oise), le 27 mars 1815, était fils d'un cultivateur. Il fut placé en apprentissage chez un de ses oncles, mécanicien-modeleur, et, après avoir fait son tour de France, vint à Paris, où il s'affilia aux Sociétés secrètes et se lia avec plusieurs membres du parti républicain. En septembre 1810, il fut un des fondateurs du journal populaire mensuel l'Atelier, organisé par des ouvriers, à leurs frais. « Pour être reçu fondateur, disait l'avis placé en tête de cette feuille, il faut vivre de son travail personnel, être présenté par deux des premiers fondateurs, qui se portent garants de la moralité de l'ouvrier convié à notre œuvre. Les hommes de lettres ne sont admis que comme correspondants. » Albert fut au nombre des rédacteurs anonymes du journal. Quand éclata la Révolution du 1848, il prit les armes, et se battit aux journées du 23 et du 24 février.

A la fin de la lutte, le peuple ayant envahi les bureaux de la Réforme, pour désigner par acclamation les membres du nouveau gouvernement, le nom d'Albert, qui ne figurait pas tout d'abord sur la liste du journal, fut prononcé; Louis Blanc, qui avait donné lecture du projet de liste, écrivit aussitôt le nom d'Albert, qu'il « n'avait jamais vu,» a-t-il dit depuis, et qui, suivi de la qualification d'ouvrier, parut pour lu première fois au bas d'une proclamation officielle.

Dans les délibérations du Gouvernement provisoire, Albert vota constamment avec Louis Blanc; il lui fut adjoint comme vice-président de la commission de gouvernement pour les travailleurs, qui siégea au Luxembourg. Président de la commission des récompenses nationales, il fut élu le 23 avril 1848, par le département «de la Seine, le 21e sur 34, avec 133 011 voix sur 399 191 inscrits et 207,888 votants. Il ne siégea que peu de jours; le 15 mai mit fin à sa carrière parlementaire.

Ce jour-là, au moment de l'envahissement de l'Assemblée par le peuple, Albert se rendit avec Louis Blanc à l'une des fenêtres de la cour donnant sur la place de Bourgogne, et joignit ses exhortations à celles de son collègue qui s'efforçait de calmer les envahisseurs. Cette attitude fut interprétée comme un encouragement à l'insurrection; Albert fut arrêté et conduit au fort de Vincennes. Traduit devant la haute Cour de justice de Bourges, il en déclina la compétence, refusa de répondre aux juges et fut condamné, le 2 avril 1849, à la peine de la déportation qu'il subit à Doullens, puis à Belle-Isle-en-Mer, d'où il passa au pénitencier de Tours. Après l'amnistie de 1859, il se fixa a. Paris, accepta un modeste emploi dans l'administration de la Compagnie du gaz et cessa dès lors de jouer un rôle politique. Cependant, après le 4 Septembre 1870, il fut nommé par le gouvernement de la Défense nationale membre de la commission des barricades, avec MM. Henri Rochefort, Jules Bastide, Schœlcher, Martin Bernard, Dréo, Floquet et Cournet. Aux élections législatives du 8 février 1871, il figura sur quelques listes de candidats dans le département de la Seine, mais il n'obtint qu'un petit nombre de voix; il a toujours refusé, depuis, d'accepter les candidatures qui lui ont été offertes à la Chambre ou au Sénat.

Biographie d´Alexandre Martin Albert extraite du «Dictionnaires des Parlementaires français de 1789 à 1889» (Assemblée Nationale)
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Biographie de Jacques Louis-Henri Affre, frère de Monseigneur Affre
extraite du «Dictionnaires des Parlementaires français de 1789 à 1889»

AFFRE (JACQUES LOUIS-HENRI), dit AFFRE SAINT-ROMME, représentant du peuple à l'Assemblée constituante de 1848, né à Saint-Romme-de-Tarn (Avevron, le 3 décembre 1791, mort à Rodez le 5 janvier 1858, était fils de Jean-Louis Affre, magistrat, et de Marie-Christine Boyer, et neveu, par sa mère, de Denis Boyer, directeur du séminaire de Saint-Sulpice, connu par la publication de plusieurs ouvrages théologiques estimés. Son frère cadet, Denis-Auguste Affre, fut archevêque de Paris, de 1840 à 1848. La famille Affre était, de plus, apparentée à celle de M. de Frayssinous, évêque d'Hermopolis, qui tut pair de France, grand maître de l'Université et membre de l'Académie française.

Affre Saint-Romme se destina d'abord à la magistrature et se fit recevoir avocat : puis, grave aux alliances de sa famille et à ses sentiments religieux et politiques, fut nommé bientôt procureur du roi par le gouvernement de Louis XVIII. Lors du retour de l'île d'Elbe, Affre refusa de se soumettre à «l'Usurpateur », et donna sa démission: la rentrée des Bourbons lui rendit son poste qu'il occupa jusqu'en 1830; il venait d'être nommé sous-préfet par Charles X, quand la Révolution de Juillet lui fit de nouveau résigner ses fonctions; il se fixa alors à Rodez, et se fit inscrire au barreau de cette ville, où ses antécédents et la netteté de ses opinions le firent bientôt considérer comme le chef du parti légitimiste et catholique dans le département de l'Aveyron. C'est en cette qualité qu'il se présenta, comme candidat de l'opposition, aux élections générales du 1er août 1840, dans le troisième collège de l'Aveyron, contre le député ministériel sortant, M. Pons ; il n'obtint que 103 voix contre 193 données à M. Pons, qui fut élu. Après la proclamation de la République, en 1848, il brigua do nouveau le mandat législatif, et fut élu, le 23 avril 1848, par 42 592 voix sur 105 448 électeurs inscrits et 90 119 votants, le quatrième sur une liste d'union conservatrice formée par les conservateurs et les républicains très modérés. Le comité central républicain de l'Aveyron avait opposé une liste composée des citoyens Charles Blanc, Louis Boulommié, Cantagrel, Carcenac, Cluzel, Cure, Denayronse, Médal fils, Raginel, Vincent Rozier; le candidat le plus favorisé de cette liste, Carcenac, alors maire de Rodez, obtint 28 382 voix.

Durant la période électorale, Affre Saint-Romme avait montré dans ses déclarations assez de réserve au sujet de la forme du gouvernement ; il s'était borné à affirmer qu'il se rallierait à toutes les mesures libérales propres à assurer l'ordre public, les lois nécessaires à une monarchie n'étant point les mêmes que celles que réclame un gouvernement populaire.

L'Assemblée nationale s'étant organisée en quinze grands Comités, Affre fit partie du Comité des cultes. Il s'écarta peu, dans ses votes, de la majorité qui soutint la politique du général Cavaignac ; son frère, l'archevêque de Paris, ayant été tué sur une barricade, Affre Saint-Romme refusa de prendre part aux délibérations qui suivirent l'insurrection de Juin, par une lettre dont le président donna lecture à l'Assemblée dans la séance du 12 août 1848 :
« Monsieur le Président, j'ai l'honneur de demander à l'Assemblée de ne pas prendre part aux débats qui peuvent s'ouvrir à la suite de l'enquête ordonnée par l'Assemblée sur les faits de l'insurrection.
Des motifs de haute convenance me font un devoir de m'abstenir. Je suis avec respect, etc..
AFFRE.
»

Pendant la législature de 1848-49, Affre vota :
  • Le 9 août 1848, pour le « Cautionnement des journaux, » c'est-à-dire contre l'amendement Pascal Duprat, rejeté ;
  • Le 11 août, contre les « Invalides de la campagne » (proposition Ceyras) ajourné;
  • Le 22 août, contre les «Concordats amiables », projet présenté par le Comité de législation, et adopté ;
  • Le 15 septembre, contre « le Droit au travail » (amendement Félix Pyat) :
  • Le 25 septembre, pour l'Impôt progressif (amendement Goudchaux), adopté ;
  • Le 27 septembre, pour F « Institution des Deux Chambres » (amendement Duvergior do Hauranne), rejeté ;
  • Le 29 septembre, pour le « Vote à la commune au lieu du vote au canton » (amendement Bérard), rejeté ;
  • Le 7 octobre, contre la « Délégation du pouvoir exécutif à un Président du Conseil des Ministres » (amendement Grévy), rejeté ;
  • Le 11 octobre, contre le projet de décret sur l' « Institution du Crédit foncier» ; l'Assemblée refusa de passer à la discussion des articles ; Le 20 octobre, pour le « Remplacement militaire » ;
  • Le 11 décembre, contre l'ensemble du projet sur les « Lois organiques », adopté ;
  • Le 28 décembre, pour la « Diminution de l'Impôt du sel » (amendement Anglade), adopté ;
  • Le 7 février 1849, pour la « Dissolution de l'Assemblée après le vote d'une loi électorale », et pour la « Convocation d'une Assemblée législative» (proposition Rateau-Lanjuinais), adopté;
  • Le 21 mars, pour la « Suppression des Clubs » (proposition Odilon Barot), adopté.
Lors de l'élection du prince Louis-Napoléon à la Présidence de la République, Affre Saint-Romme garda vis-à-vis du gouvernement de l'Élysée une neutralité plutôt bienveillante ; son sufrage fut acquis a toutes les propositions émanant de la Droite à l'Assemblée constituante.

Après la dissolution de la Chambre, dissolution qu'il avait souhaitée et votée, Affre Saint-Rommo rentra dans la vie privée, et se retira à Rodez, où il resta jusqu'à l'heure de sa mort.

Biographie de Monseigneur Affre extraite du «Dictionnaires des Parlementaires français de 1789 à 1889» (Assemblée Nationale)
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Saint Nicolas et sa légende

Saint Nicolas et sa légende Saint Nicolas et le Père Fouettard En Lorraine, la fête a une importance particulière, puisque saint Nicolas est le patron de la région depuis 1477. En effet, alors que la Lorraine était occupée par la Bourgogne, le duc René II demanda la victoire à saint Nicolas. À la suite de la victoire de la bataille de Nancy, saint Nicolas deviendra patron de la Lorraine et des Lorrains.

Jusque vers les années 1960, la Saint-Nicolas était pour les enfants une fête bien plus importante que la fête de Noël. De nos jours, dans certaines familles lorraines, la tradition des cadeaux se fait à la Saint-Nicolas et non à Noël, voire parfois aux deux fêtes. Dans toutes les villes, et notamment à Metz, Nancy, Épinal, Saint-Dié, Bar-le-Duc ou encore Verdun, le défilé de saint Nicolas est devenu une tradition au fil du temps, le premier samedi ou le premier dimanche de décembre. Parfois monté sur un âne, il est suivi du sombre père Fouettard.

La légende
La légende du Saint Nicolas raconte que, dans la région Lorraine, entre Nancy et Metz, l'hiver approchant, trois enfants, partis glaner dans les champs, se perdirent sur le chemin du retour. Attirés par la lumière filtrant des fenêtres d'une maison, ils s'approchèrent et frappèrent à la porte.
L'homme qui leur ouvrit, Pierre Lenoir (Peter Schwartz dans la culture germanique), boucher de son état, accepta de leur donner l'hospitalité pour la nuit. En fait, sitôt les enfants entrés, il les tua, puis à l'aide de son grand couteau, les coupa en petits morceaux, pour finalement les mettre dans son saloir (un grand baquet empli de sel), afin d'en faire du petit salé.
Saint Nicolas, chevauchant son âne, vint à passer par là et frappa à son tour à la porte du boucher. L'homme, n'osant pas rejeter un évêque, le convia à dîner. Son invité lui demandant du petit salé, le boucher comprit qu'il était découvert et, pris au piège, avoua tout. Le saint homme étendit alors trois doigts au dessus du tonneau de petit salé, reconstituant et ressuscitant ainsi les trois enfants.
Saint Nicolas enchaîna le boucher à son âne et le garda auprès de lui pour le punir. Il devint le père Fouettard, être mauvais, dont le rôle est de réprimander les enfants désobéissants et les cancres, fort de son caractère violent et irascible. Toujours vêtu de noir, caché sous une cagoule et une épaisse barbe noire, il incarne tout l'opposé de Saint Nicolas, en somme, qui arbore une belle barbe blanche, des vêtements colorés d'évêque (mauve et blanc, avec une crosse, dorée à l'origine, puis rouge et blanche, ce qui le rapproche du Père Noël actuel (Saint Nikolaus devint Santa Klaus)), et donne toujours l'image d'une personne bienveillante.

Une partie des attributs régionaux de saint Nicolas serait inspirée du dieu scandinave Odin. En effet, ce dernier est toujours accompagné de ses deux corbeaux « qui voient tout », et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est dans certaines régions accompagné de deux Zwarte Pieten et de son cheval.

D’après Wikipédia 
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Le Conseil de l´Europe

Ne doit pas être confondu avec Conseil de l'Union européenne ou Conseil européen.

Conseil de l'Europe
Le Conseil de l'Europe est une organisation intergouvernementale instituée le 5 mai 1949 par le traité de Londres. Par le biais des normes juridiques dans les domaines de la protection des droits de l'homme, du renforcement de la démocratie et de la prééminence du droit en Europe, c'est une organisation internationale dotée d'une personnalité juridique reconnue en droit international public et qui rassemble 820 millions de ressortissants de 47 États membres.

La Convention européenne des droits de l'homme, au champ d'application inégalé, ainsi que la Cour européenne des droits de l'homme qui l'applique, en constituent la cheville ouvrière. C'est auprès de cette Cour que tous les individus, ressortissants ou non des États parties à la Convention, peuvent introduire des requêtes s'ils estiment qu'un État partie à la Convention a enfreint leurs droits. Les activités du Conseil de l'Europe intéressent tous les domaines de la vie courante (sauf les questions de défense) et ont abouti à l'élaboration d'un large éventail de normes, chartes et conventions destinées à faciliter la coopération entre les pays membres du Conseil et à renforcer la construction européenne. Il a également pour but de favoriser un progrès économique et social.

Le français et l'anglais en sont les deux langues officielles. Ses organes statutaires, le Comité des ministres et l'Assemblée parlementaire, forment un quadrilogue avec le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux et la Conférence des organisations internationales non gouvernementales ; ils travaillent également en allemand, italien et russe.
D'après Wikipédia


Le Conseil de l'Europe, organisation politique créée le 5 mai 1949, siège à Strasbourg.
Le but premier du Conseil de l'Europe est de créer, sur tout le continent européen, un espace démocratique et juridique commun, en veillant au respect de valeurs fondamentales : les droits de l'homme, la démocratie et la prééminence du droit.
Cette institution favorise la prise de conscience et la mise en valeur de l'identité culturelle de l'Europe et de sa diversité ; elle recherche des solutions communes aux problèmes de nos sociétés ; de plus, elle développe la stabilité démocratique en Europe en soutenant les réformes politiques, législatives et constitutionnelles.
La Charte sociale européenne, qui sauvegarde les droits sociaux et économiques de l'homme, est un traité complémentaire de la Convention européenne des droits de l'homme. Adoptée en 1961 et révisée en 1996, elle énonce des droits et libertés et établit un système de contrôle qui garantit leur respect par les Etats parties.

Les timbres de service ne sont utilisables que pour les courriers envoyés à partir du Conseil de l'Europe.
D'après Phil@Poste

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Le colonel Driant

Colonel Driant Le colonel Driant est une figure mythique de la Grande Guerre, dont la mémoire est liée à la résistance héroïque face à l’attaque allemande de Verdun, le 21 février 1916. Cerné par les troupes du Kronprinz au bois des Caures (Verdun), Driant meurt avec une centaine d’hommes restés vivants sur les 1.200 engagés des 56e et 59e bataillons de chasseurs. Enterré par les Allemands, sa tombe fut exhumée à deux fois et fit l’objet d’un monument inauguré le 22 octobre 1922.

Ce Saint-cyrien, lié au général Boulanger, fut aussi un écrivain célèbre, produisant trente romans en vingt ans, sous le pseudonyme du capitaine Danrit. Nombre de ses titres étaient destinés à la jeunesse (Robinson sous-marin, l’aviateur pacifique,…). Il publia dans le Journal des voyages de nombreux articles, inspirés par les récits de Jules Verne et par l’épopée coloniale française. Marqué par la défaite de Sedan, il publia en 1888-1893 La guerre de demain (ouvrage couronné par l’Académie française), cycle de trois romans imprégnés de l’esprit de revanche contre l’Allemagne et souvent prophétiques quant à la prochaine guerre.

La mort du commandant Driant eut un grand retentissement sur la population française : le souvenir de son sacrifice face au premier des assauts allemands sur Verdun augurait une opiniâtre résistance de l’armée française sur le secteur de Verdun, où en 1916, les trois quart des divisons se relayèrent pour stopper l’ennemi dans son avancée.
Texte de Charles François Ngo, illustrateur, histoire militaire - Salon des peintres de l'armée 2023
Texte publié sur LinkedIn en février 2024

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«La Prudence»
Tombeau de François II de Bretagne

Le tombeau des parents d´Anne de Bretagne(1477-1514), Marguerite de Foix (~1458-1486) et François II de Bretagne (1435-1488, créateur de l´Université de Nantes), dans la cathédrale de Nantes est entouré de 4 statues représentant les 4 vertus cardinales : la Justice, la Force, la Tempérence et la Prudence.
C´est le visage de cette dernière statue qui est reproduit à droite du timbre.
Ce magnifique monument, annonciateur de l´Art de la renaissance et porteur de nombreux symboles a été sculpté par Michel Colombe (Plougoulm ~1430 - ~1512).
On représente souvent la Prudence avec un double visage de jeune fille et de vieillard barbu, ce qui symbolise l´avenir tout en tenant compte du passé, la statue reprend ce double visage, puisque derrière le châle de la jeune fille est sculpté un visage de vieillard barbu.
Ce thème remonte à la plus haute antiquité grecque

Sur le zoom du timbre on peut admirer le travail précis et sensible de Jules Piel, notamment comment le graveur a rendu, par de simples traits de burin en pleins et déliés, le relief du cou, du menton, de la joue et des lèvres du personnage symbolisant la prudence.

A gauche sur le timbre il s'agit d'une céramique du musée de Cleveland et l'arrière plan représente des symboles aztèques et incas.

Le 1er timbre
La Poste omnibus automobile rurale
Affiche publicitaire de 1927 pour la Poste omnibus automobile rurale

Pour lutter contre l´isolement rural les PTT ont expérimenté en 1926 un service de "poste omnibus automobile rurale".
L´autobus, conduit par le facteur, assurait à la fois le transport des personnes et celui du courrier.

omnibus automobile rural
Dessin d´A. Vérèque
Affiche de la Section Commerciale Publicité PTT (N°4 1927)

Le 1er février 1927 (il y a 80 ans) était créée la PAR...
Des entreprises de transport locales sont alors chargées d´assurer le transport du courrier des colis, des personnes et d´acheminer les commissions. La Poste revient ainsi à une partie de son activité originelle, le transport, sous une version motorisée de l´ancienne Poste aux chevaux. La nouveauté tien au fait qu´elle fait acheminer tout type de colis et prévoit un service de commissions à l´intention des ruraux. La PAR a pour objectif de promouvoir par un double service, postal et commercial, le désenclavement de la France de l´entre-deux-guerres, pays rural où une part importante de la population reste isolée dans les campagnes.
Les Français vont plébisciter ce service, qui atteint son zénith en 1939 avec 400 circuits, 4500 communes desservies et plus d´un million de voyageurs. Confrontée aux effets du choc pétrolier, la PAR disparaît dans les années 1970.
Extrait du site de PHILAPOSTEL

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Le Massif du Grand Bénare

Contrairement à ce qui est écrit sur le timbre, le massif montagneux situé en arrière plan de ce timbre est le "Massif du Grand Bénare" et non pas celui du "Grand Bénard" : en effet, beaucoup de gens se trompent sur cet orthographe car "Bénard" est un nom de famille très répandu à la Réunion (principalement dans l'Ouest où le maire de Saint Paul est un Bénard depuis plusieurs générations) alors que Bénare (à l'origine du nom du sommet visible sur le timbre) est un nom d'origine malgache (Benara) qui signifie "Où règne un grand froid".
Près du sommet du Grand Bénare qui culmine à près de 3000m, on peut en effet trouver le site de "la Glacière" où les esclaves venaient chercher de la glace pour rafraîchir leurs "maîtres" en la descendant sur leur dos, du sommet à la côte Ouest qui est la plus chaude.
Le Grand Bénare est de nos jours une des plus belles excursions et un des plus beaux points de vue de la Réunion.

D’après un courrier de Michel Jourdan, webmaster des sites le Grand Raid de la Réunion (Net d'or Wanadoo Réunion 2003), la Réunion, randonnées, fonds d'écran, découvrez la Réunion avec l'association Espiègle.
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