La précocité des dons artistiques d'Anton Van Dyck, comme son extrême capacité au travail expliquent, en grande partie, sa fulgurante et brillante carrière. Inscrit comme apprenti dès l'âge de 10 ans, il n'en a que 19 lorsqu'il est reçu maître de la Guilde de saint-Luc d'Anvers. Très vite, les commandes affluent et s'il lui arrive d'exécuter de nombreux sujet religieux, on le sollicite surtout pour des portraits, genre dans lequel son génie devait rapidement s'affirmer, dans le même temps il devint l'un des collaborateurs favoris de Rubens.
Van Dyck se rend ensuite en Italie, où il visite les grands foyers artistiques, approfondissant ainsi, en particulier sous l'influence des oeuvres du Titien, sons sens de l'harmonie et ses qualités de coloriste. A Gênes, il devient le portraitiste recherché d'une aristocratie qui apprécie le raffinement d'un artiste qui sait flatter ses modèles, tout en les individualisant. Réduisant les figures, allongeant les silhouettes, le peintre les saisit en pied, dans de savantes mises en scène ou se mêlent colonnes et tentures, mettant en valeur la noblesse racée d'une attitude ou d'un drapé d'une étoffe précieuse, dont il module à souhait la subtilité des coloris.
En 1632, Van Dick est appelé à la cour de Charles Ier d'Angleterre, qui le comble d'honneur et dont il devient le peintre attitré. Les commandes royales vont lui permettre de réaliser des oeuvres de très grand format, comme « l'effigie de Charles Ier à la chasse » (musée du Louvre). Le souverain sans attribut royal, est représenté debout avec en arrière-plan un paysage, brossé dans une pâte légère, dont le chromatisme savamment élaboré semble répondre aux couleurs et textures du costume du monarque. Avec un remarquable savoir-faire tout en souplesse, assorti d'une pratique picturale que l'on a pu qualifier de "frémissante et quelque peu sentimentale", le peintre cerne parfaitement l'individualité du personnage, lui imprimant le reflet de son propre idéal, fait d'une certaine grâce teintée de mélancolie. Après plusieurs séjours sur le continent, Van Dick malade, rentre à Londres et meurt à 42 ans. Son influence devait s'avérer considérable sur l'évolution du portrait d'apparat à partir de la seconde moitié du XVIIème siècle, tant en Angleterre que dans toute l'Europe.
De tout temps, l'Homme a cherché dans la nature le moyen de guérir ses maux. En application ou en décoction, les préparations obtenues à partir des espèces végétales devaient soigner, là un dérangement intestinal, ici une affection cutanée.
Parmi les plantes qui possèdent des vertus curatives figure Catharanthus roseus G Dan connu sous le nom familier de "pervenche de Madagascar". C'est une herbe vivace aux tiges vigoureuses et aux fleurs groupées par deux. Pouvant mesurer 60 centimètres, la pervenche de Madagascar fleurit en permanence si son emplacement est ensoleillé. Cette plante appartient à la famille des apocynacées, particulièrement riche en plantes toxiques ou pharmaceutiques. Le genre Catharenthus comprend 8 espèces: sept malgaches et une indienne.
Transportée par l'homme, la pervenche de Madagascar a été acclimatée dans les pays tropicaux. Les propriétés médicinales qu'on lui prêtent différent selon les lieux. Dans l'océan indien, sa racine est utilisée comme vermifuge, purgatif et dans le traitement des ménorragies. En Inde, les feuilles broyées ou en décoction sont réputées efficace pour soigner les piqûres de guêpes. Au brésil, la pervenche intervient dans le lavage des plaies. Son infusion, au Vietnam, aurait une action antipaludéenne et diurétique.
Tirant les enseignements de cette médecine traditionnelle, la médecine occidentale s'est intéressée à la pervenche de Madagascar pour porter remède au diabète. Malheureusement, les recherches tendant à vérifier l'activité antidiabétique de cette plante n'ont pas donné de résultats positifs. En revanche, les travaux menés sur le diabète ont permis d'isoler en 1952, le premier alcaloïde de Catharanthus roseus, la Vincéine. D'autres alcaloïdes seront isolés des racines de cette plante: Serpentine, Vinblastine, Leurosine, Navelbine...
Aujourd'hui, la centaine de substances tirées de la pervenche a permis d'introduire en thérapeutique des anticancéreux efficaces. Les quelques 70 années de recherche passées sur la pervenche de Madagascar ont apporté des médicaments majeurs à la pharmacopée humaine. Symbole du dynamisme et de l'opiniâtreté de la recherche pharmaceutique, Catharanthus roseus, qui entre aujourd'hui dans l'herbier philatélique, n'a pas fini de livrer ses secrets.
Cinquante millions d'insectes: tel est le nombre de spécimens que le Muséum national d'Histoire naturelle conserve dans ses collections. Ce patrimoine national figure parmi les trois plus importants au monde. Depuis Lamarck premier responsable en 1793, de la collection d'insectes, mais surtout depuis Latreille, en 1830, fondateur de l'entomologie moderne, le Muséum n'a cessé d'enrichir ses collections. Le laboratoire d'entomologie en assure la conservation, mais aussi la gestion scientifique. En effet, il n'en est pas seulement le gardien; ses collections constituent une source fondamentale pour la connaissance de la multiplicité des espèces. Les chercheurs qui y sont attachés poursuivent, entre autres objets d'investigation, l'étude des phénomènes de l'évolution et de la formation des espèces qui se sont produits depuis les temps géologiques.
Il appartient au Muséum national d'Histoire naturelle de faire connaître au public le monde des insectes, lesquels ne jouissent pas d'une grande notoriété. La philatélie lui offre aujourd'hui l'occasion de mettre en valeur une de ses pièces de collection.
Agrias sardanapalus, qui est représenté sur le timbre-poste, appartient, comme tous les papillons, à l'ordre des Lépidoptères. Il fait partie du groupe des Rhopalocères, ou "papillons de jour", qui ne représentent qu'un dixième de tous les Lépidoptères, les autres étant souvent très petits (les mites) ou nocturnes. C'est sous les latitudes tropicales, en Amazonie, que vit le sardanapale. Sa chenille, de couleur terne, porte une paire de cornes sur la tête et deux longues queues. A l'état adulte, les papillons ne consomment que des substances liquides: le nectar des fleurs reste leur principal aliment. Cet insecte se caractérise, comme tous les papillons dits" de jour", par des couleurs souvent vives et des antennes se terminant en massue. Au repos, les ailes sont redressées au-dessus du corps. Comme les autres espèces de la grande famille des Nymphalidae (plus de 5 000 espèces), le sardanapale ne marche que sur quatre pattes (les insectes en ont habituellement six), car les pattes antérieures sont atrophiées. Chez le mâle, celles-ci sont garnies de longues soies denses, comme un pinceau.
Certaines espèces sud-américaines, très riches en couleurs, sont vivement recherchées par les collectionneurs. Voilà l'occasion pour les lépidoptérophiles-philatélistes, de faire d'une pièce deux coups.
Bourrée morvandelle, Echassiers landais, Saboteux de Bourgogne, Ronde provençale, Gaichons de Franche-Comté, Pastouriaux du Berry. Ces noms de formations régionales témoignent à eux seuls de la diversité des folklores de France. On illustre souvent la richesse des terroirs de France en évoquant le nombre de ses fromages. les groupes folkloriques y sont sans doute aussi nombreux: près de 300, regroupant 30 000 chanteurs et danseurs, sont affiliés à la Confédération nationale des groupes folkloriques français.
L’étymologie du mot "flok-lore" (connaissance du peuple), forgé au milieu du XIXème siècle par l’Anglais Wiliam Thoms, évoque clairement l’inspiration commune aux innombrables formes d’expression rassemblées sous ce nom: la tradition populaire. Si la France n’a pas inventé son nom, elle fut l’un des premiers pays à aborder le folklore comme une discipline scientifique: dès 1804, une société savante, l’Académie celtique, se donnait pour mission de recueillir et d’analyser les usages, traditions et dialectes populaires. Alors que le siècle précédent, celui des lumières, voyait en eux d’obscures survivances d’un passé révolu, le XIX siècle, porté par l’essor de l’ethnologie associé à la découverte de nouvelles civilisations, les hisse au rang d’héritages du patrimoine national. Une réhabilitation qui n’a cessé de se confirmer jusqu’à nos jours, chaque région cultivant ses folklores pour mieux affirmer son identité dans un monde de plus en plus uniforme.
Musiques, chansons, danses populaires, jeux et divertissements, rituels associés aux divers événements de la vie, religieux ou profanes; impossible de détailler les richesses des folklores de France, qui prennent de surcroît des formes et des noms différents d’une région à l’autre, d’une époque à l’autre. Ainsi la plus ancienne danse populaire mixte, danse collective en chaîne appelée "Carole" en vieux français, s’’est elle perpétuée sous le nom de sardane en Catalogne ou de Fandango au Béarn. Ainsi les "pastorales", petits scènes chantées sur des airs d’opéras ou de chansons populaires, font-elles revivre chaque année à la Noël les traditions de la crèche mêlées à celles de la culture provençale et de ses santons.
Autant de traditions, autant de folklores vivants que chacun peut découvrir à l’occasion des nombreux festivals organisés chaque année en France.
1912 | Naissance le 5 août à Lyon d'Henry Grouès, dit l'Abbé Pierre. |
1931 | Renonce par acte notarié à sa part du patrimoine familial et distribue ce qu'il possède à diverses oeuvres de charité. Entre chez les Capucins. |
1938 | Ordination sacerdotale le 14 août. |
1942 | Dès le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv à Paris, l'abbé Pierre accueille des Juifs rescapés d'une première rafle en zone libre. |
1942-44 | Clandestinité : participe à la résistance, crée des maquis qui deviendront une partie de «l'Armée du Vercors». |
1943 |
Arrestation par l'armée allemande à Cambo-les-Bains (Pyrénées). Evasion, par la traversée de l'Espagne et départ de Gilbratar vers Alger. 17 juin : première rencontre avec le Général de Gaulle, à Alger. |
Député de Meurthe et Moselle. Président du Comité Exécutif du Mouvement Universel pour une Confédération Mondiale. | |
1949 | Avec André Philip, député, il dépose une proposition de loi tendant à reconnaître l'objection de conscience. Il entreprend la construction (souvent illégale) de logements pour familles sans-abri et accueille chez lui un homme désespéré, Georges : cet événement marque la création de la première communauté Emmaüs (Neuilly-Plaisance). |
1954 |
Année de la naissance de la S.A. HLM Emmaüs, de l'Union nationale d'aide aux sans-logis qui deviendra la Confédération Générale du Logement
(association de locataires), ainsi que de l'Association Emmaüs à Paris.
Le magazine «Faims et Soifs» a été crée cette année-là. |
1969 | Première assemblée générale d'Emmaüs International à Berne (Suisse), qui adopte le Manifeste universel du mouvement Emmaüs. |
1981 | L'abbé Pierre est fait Officier de la Légion d'honneur, au titre des droits de l'homme. |
1984 | Lancement de la Banque Alimentaire en France, par Emmaüs, le Secours Catholique et l'Armée du Salut. |
1985 | Constitution d'Emmaüs France qui rassemble toutes les composantes d'Emmaüs en France. |
1987 | Décembre : Commandeur de la Légion d'honneur, pour son action dans le domaine du logement. |
1988 | Création de la Fondation Abbé Pierre pour le logement des Défavorisés, reconnue d'utilité publique en 1992. |
1991 |
L'abbé Pierre refuse les insignes de la Légion d'honneur.
Pentecôte : jeûne à l'église Saint Joseph de Paris, avec les «déboutés du droit d'asile» qui font une grève de la faim dans l'indifférence générale. |
1992 | L'abbé Pierre sollicite auprès du Premier ministre, Pierre Bérégovoy, la création du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées. Un décret l'institue en décembre. |
A Paris, l'abbé Pierre est présent auprès des familles expulsées de la place de la Réunion (XXe), avenue René Coty (XIVe), rue du Dragon (XVe) et dans l'Eglise St-Bernard (XIe arrondissement). | |
1994 | Le 1er février, l'abbé Pierre lance son nouvel appel sur RTL : «Assez d'indifférence. C'est la guerre ! La guerre de défense contre la misère qui attaque l'univers total des hommes.» |
Chaque année, l'abbé Pierre remet le prix «Une Ville Pour Tous» à trois communes ayant réalisé des projets innovants en matière de logement social. | |
1995 | Le 15 mars, la Fondation Abbé Pierre fait paraître son premier rapport sur l'état du mal-logement en France. |
1997-98 | L'abbé Pierre entame un tour de France des mal-logés et des sans-abri avec la Fondation Abbé Pierre. |
1998 | L'abbé Pierre exige une loi contre les exclusions, elle sera promulguée. Son volet logement est abondamment nourri des contributions de la Fondation. |
2001 | Remise des insignes de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Président de la République. |
2002 | L'abbé Pierre inaugure les deux premières Pensions de Famille, à Woippy (57) et Marseille (13). |
2004 |
Elevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'Honneur par Jacques Chirac, Président de la République. En février, 50 ans de l'appel de l'abbé Pierre : à la Sorbonne, à l'occasion de la remise du rapport mal-logement, l'abbé Pierre interpelle les responsables politiques et demande de relancer la production de logements sociaux. |
2006 | L'abbé Pierre se rend à l'Assemblée Nationale, le 24 janvier, pour interpeller les députés à la discussion sur l'article 55 de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain. |
2007 | Décès de l'Abbé Pierre le 22 janvier. |
L’astrologie repose sur l’interprétation de la carte du ciel de naissance de l’individu.
La carte du ciel est construite à partir de l’intégration de deux mouvements distincts de la Terre :Vue de la Terre et du point de naissance de l’individu, il est ainsi possible d’établir une carte de la position des astres par rapport à un système de coordonnées basé sur l’horizon et le zénith.
Pour chaque naissance, des repères en fonction de son heure de naissance et de son lieu de naissance sont ainsi calculés et la ronde des planètes, du soleil et de la lune peut ainsi être matérialisée sur cette fenêtre du ciel que l’on nomme le zodiaque, ceinture céleste sur laquelle le Soleil vu de la Terre poursuit sa route éternellement.
Cette ceinture est divisée en douze parties égales que l’on nomme les signes du zodiaque. Tout se passe comme si toutes les particularités humaines étaient représentées par l’ensemble de ces douze signes. Chacun d’entre eux reflète une typologie indépendante et forte, complémentaire des autres qui exprime à elle-seule un caractère, une personnalité avec ses caractéristiques, ses goûts, ses motivations.