Il y a 761 visiteurs en cet instant
Logo Phil-Ouest

Les dernières mises à jour des textes accompagnant les timbres effectuées en date du 5 janvier 2021

N° Y & T 
Pour voir les timbres concernés cliquez sur leur image
ATTENTION : certains liens internes aux pages de timbres (photos, vidéos) peuvent ne pas fonctionner ici
Dernière  MàJ
Dernière  MàJ
Dernière  MàJ
František Kupka,

František Kupka, dit François Kupka, né à Opo?no, Bohême orientale, le 23 septembre 1871 et mort à Puteaux, Hauts-de-Seine, le 24 juin 1957, est un peintre tchèque comptant parmi les pères de l'abstraction avec Vassili Kandinsky, Gino Severini, Piet Mondrian, Kasimir Malevitch et Robert Delaunay.

D’après Wikipédia 
Mis à jour le 05/01/2021 à 20h35
Dernière  MàJ
Dernière  MàJ
Le tableau permet de suivre le processus de décomposition du volume en aplats colorés, géométrisant le motif déjà mis au point dans d'autres séries de dessins et pastels. La silhouette du modèle qui est prise à contre-jour, dans une vision photographique, est stabilisée par une grille de plans verticaux scandant la graduation des couleurs, de l'ombre à la lumière. Le buste est calé par les pointes dédoublées d'un triangle qui anime et creuse la composition.
Rendu analytique et géométrique de la forme, discrétion de la couleur, sensibilité de la touche tavelée, le tableau, qualifié de « fantaisie postcubiste » par le critique Roger Allard, en 1912, est en effet proche des portraits cubistes contemporains de Braque et de Picasso.
Sources : Centre Pompidou
trait
Portrait
Né dans une famille modeste de Bohême orientale, František Kupka (1871-1957) est placé en apprentissage chez un sellier qui détecte en lui un don médiumnique et l'initie au spiritisme.
Dessinateur-né, il parvient grâce à un mécène à entrer à l'Académie des beaux-arts de Prague puis à l'Académie de Vienne. Passionné de spiritisme, il peint des oeuvres symbolistes encore marquées par l'académisme. Après avoir séjourné à Londres et en Scandinavie, il s'installe à Paris en 1895. Il connaît un vif succès avec ses dessins satiriques mordants publiés dans L'Assiette au beurre, avant de se consacrer à l'illustration de livres. Dès 1900, il formule son credo, « tout concevoir de façon moderne, c'est-à-dire sans formes traditionnelles, exprimer l'esprit de notre temps ». Peintre, il se rapproche du cubiste Jacques Villon qui fonde en 1911 le groupe de la Section d'or, se tourne vers l'impressionnisme, s'essaie à la touche stridente du fauvisme. Influencé par la chronophotographie, le praxinoscope de Reynaud ou la radiographie, il tente de traduire le mouvement en peinture, devançant les futuristes. Il décompose la toile en plans verticaux peints de touches rapides qui font vibrer la couleur. Kupka est remarqué au Salon des Indépendants de 1912 avec un ensemble de trois tableaux dont Plans par couleurs acquis par le Musée national d'art moderne en 1957. Vue à contre-jour, nimbée d'une lumière dorée, la femme apparaît à travers une série de prismes. Ces recherches le conduiront naturellement à la disparition pure et simple de la figure. Avec Kandinsky, Malevitch, Mondrian et les Delaunay, Kupka figure parmi les pionniers de l'abstraction. Grâce à la donation d'Eugénie, sa veuve, en 1968, le Musée national d'art moderne possède, avec Prague, le plus riche ensemble de son oeuvre.
© La Poste - Jérôme Coignard
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste 
Mis à jour le 05/01/2021 à 20h26
Dernière  MàJ
Dernière  MàJ
Dernière  MàJ
Dernière  MàJ
Portrait ...
Tout à la fois ingénieur, poète, romancier, musicien entre swing et jazz, chanteur, parolier, peintre, traducteur, directeur artistique, comédien, scénariste (...), Boris Vian fut un artiste aux multiples casquettes, à la curiosité insatiable et à l'insolence créative, en dépit de sa courte existence. Il décède en effet en 1959 à l'âge de 39 ans.

Au final, il nous laisse une production fabuleusement riche, moderne, que l'on ne cesse de découvrir ou redécouvrir : son œuvre littéraire tout d'abord avec notamment l'Écume des jours, l'Arrache-coeur, livres désormais fixés dans nos mémoires de collégiens, J'irai cracher sur vos tombes écrit sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, qui fit scandale à son époque et bien d'autres encore ; son répertoire musical bien entendu dont le célèbre texte pacifique le déserteur, mais encore la complainte du progrès ou la java de la bombe atomique, chansons engagées pleines d’humour, et n'oublions pas tous ses textes servis avec bonheur par des interprètes tels que Henri Salvador, Magali Noël, Serge Reggiani, Mouloudji, Jacques Higelin...
Vian toujours vivant !
2020 est l'année du centenaire Boris Vian, année fournie en évènements et manifestations de toutes sortes pour fêter ce génie artistique.
© - La Poste - Tous droits réservés
Mis à jour le 05/01/2021 à 10h19
Dernière  MàJ
Un peu d'histoire

Maurice Faure naît le 2 janvier 1922 en Dordogne. Agrégé d'histoire puis docteur en droit, il s'engage dans la Résistance en 1944. Il devient après la guerre un jeune loup montant du parti radical, le parti pivot de la IVe République. Après avoir participé à plusieurs cabinets ministériels, il est élu député à seulement 29 ans. C'est le premier de nombreux mandats locaux dans sa région natale (il sera maire de Cahors pendant 24 ans).

En 1956, il est secrétaire d'État aux Affaires étrangères à un moment historique : l'élaboration du traité de Rome, qu'il cosigne le 25 mars 1957. Il n'a que 35 ans et l'avenir devant lui.

En mai 1958, le retour du général de Gaulle et l'instauration de la Ve République vont radicalement changer le cours de sa carrière nationale. Son positionnement ni trop à gauche, ni trop à droite, se révèle assez incompatible avec la bipolarisation induite par la nouvelle constitution. Surtout, en renonçant à une légitime candidature centriste en 1965, il se découvre homme à préférer la tranquillité personnelle à la lutte pour le pouvoir. Dans les années 1970, il reste un observateur brillant et avisé plutôt qu'un acteur de la vie politique nationale. Il confiera : « Je ne suis pas fait pour être le roi à Paris, mais un grand féodal de province. » En mai 1981, à 59 ans, il est nommé garde des Sceaux par François Mitterrand, poste qu'il quitte un mois plus tard pour diriger la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
En 1988, Michel Rocard le rappelle comme ministre d'État, ministre de l'Équipement et du Logement. Assez peu heureux de redevenir ministre, il démissionne en février 1989, à l'occasion de sa nomination au Conseil Constitutionnel, la dernière fonction officielle pour celui qui fut l'un des politiciens les plus doués de sa génération.
© La Poste
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste 


Maurice Faure décède le 6 mars 2014 à Cahors,

Mis à jour le 05/01/2021 à 08h58
Lister les 20 dernières mises à jour des textes accompagnant les timbres


Google  

       


Pour remonter en haut de page faire un double clic où vous voudrez...